L’Opéra national de Bordeaux, fantomatique depuis six mois, a procédé dimanche 30 mai à son premier lever de rideau avec Carmen. Cet éloge de la rébellion était confronté à la rébellion d’intermittents du spectacle. Télescopage riche de sens.
Un climat pénible s’est installé autour des questions de sécurité, savamment entretenu par le ministre de l’intérieur. À l’opposé, face à la radicalité des demandes formulées par les policiers, une partie de la gauche a tenu à marquer ses distances avec cette corporation.
Plus les Français s’étonnent des orientations économiques de Joe Biden, plus Emmanuel Macron semble s’agacer. La gauche, en particulier, ne tarit pas d’éloges à l’égard du nouveau président des États-Unis, mais n’en fait-elle pas un peu trop ?
Emmanuel Macron voulait une commémoration mesurée, beaucoup ont trouvé son hommage à l’Empereur particulièrement appuyé. À l’heure où d’autres militaires s’emploient à peser sur la politique de ce pays, il serait temps de s’interroger sur le sens d’un tel éloge.
La Ve République, d’essence bonapartiste, préparait un grand tralala pour le deuxième centenaire de la naissance de l’Empereur, le 15 août 1969. Patatras ! Un référendum perdu était passé par là. On attendait Malraux et ce fut Pompidou.
Retour sur Danser encore. Un cantique contre la gestion tragiquement nulle de la pandémie par le pouvoir, en France et ailleurs. Une chanson lame de fond, parfois sur une ligne de crête discutable. Mais un hymne bienvenu à l’insubordination.
Interprétée comme un appel à la sédition, la « tribune des généraux » est passée relativement inaperçue lors de sa publication, le 21 avril, et il aura fallu plusieurs jours avant que des dirigeants de gauche s’en emparent, le gouvernement semblant ne pas mesurer la gravité des faits.
Cinq jeunes ont été condamnés pour avoir attaqué et brûlé des policiers en 2016. Huit autres ont été acquittés, suscitant l’indignation d’une partie de la classe politique, qui fustige une justice laxiste. Mais est-ce vraiment la justice qui a mal fait son travail ?
Alors qu’une rencontre des responsables de gauche en vue de la présidentielle 2022 s’est tenue, samedi, à la demande du candidat écologiste Yannick Jadot, comment comprendre cette union laborieuse qui n’en finit pas de balbutier ?
Pendant une semaine, une banale affaire de dîners secrets a fait frémir les sphères politique et médiatique. Essayons de comprendre pourquoi tout le monde semble à cran dès qu’on tend un micro à Pierre-Jean Chalençon.