La Cour d’assises spéciale a visionné des images de l’attaque, le 13 novembre 2015, du café La Belle Équipe, rue de Charonne, puis la vidéosurveillance montrant l’entrée et l’explosion de la ceinture du kamikaze Brahim Abdeslam au Comptoir Voltaire.
À partir du témoignage d’un commandant de la brigade criminelle et de la retranscription d’une sonorisation, le procès des attentats du 13-Novembre a permis de reconstituer la tuerie du Bataclan qui a fait 90 morts, 202 blessés physiques et des centaines de traumatisés.
La reprise d’« Iphigénie en Tauride » de Gluck au Palais Garnier, dans la mise en scène de Krzysztof Warlikowski, s'impose en classique prémonitoire. Le spectacle propose une thérapie familiale et planétaire face à toute extinction de l’espèce.
Trois chefs de groupe de la Brigade criminelle ont détaillé leurs constatations sur les scènes de crime du 13-Novembre. Des vidéos de l’attaque du café À la Bonne Bière ont été visionnées.
En vingt histoires vécues, le livre de Jean-Yves Moyart, alias Maître Mô, décédé récemment, donne à voir une justice souvent dure avec les faibles, et la difficulté du métier d’avocat.
Devant la cour d’assises, mercredi, Salah Abdeslam, seul membre survivant des commandos du 13 novembre 2015, a présenté les attentats comme une riposte aux bombardements français contre l’État islamique.
En début de semaine, un commissaire français et une juge belge ont livré une plongée inédite dans les méandres de l’enquête internationale qui conduit quatorze hommes à répondre aujourd’hui de leur rôle dans les attentats du 13-Novembre.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats vont écrire et décrire leurs sentiments. Aujourd’hui, Aurélia Gilbert, une rescapé du Bataclan, s’interroge sur l’utilité de se porter partie civile.
Alors que l’accusé Salah Abdeslam multiplie les provocations depuis le début du procès, le président de la cour d’assises, Jean-Louis Périès, tantôt avec fermeté, tantôt avec humour, cantonne ses débordements. Une police de l’audience qui tranche avec celle du procès des attentats de janvier 2015.
« Ouvrez les guillemets » revient sous un nouveau nom, « Ouvrez l’Élysée ». À l’heure où les candidatures à gauche se multiplient, tâchons en cette rentrée de nous persuader que ce camp a encore des chances de remporter la présidentielle 2022.