« Romance in Marseille », écrit en 1933, vient d’être publié pour la première fois. Dans la suite de son livre majeur, « Banjo », l’auteur jamaïcain décrit la vie de ces noirs venus d’Afrique, des États-Unis, de la Caraïbe, éblouis par « le port de rêve », ses bouges, ses filles et ses fêtes. C’est dans ce Marseille disparu que McKay explore la condition noire, l’injustice sociale et la sexualité.
En explorant l’immigration aux États-Unis, la romancière Laila Lalami parvient, dans « Les Autres Américains », à questionner notre rapport à l’Autre, au racisme et à nos racines. Le mythe du melting-pot est démonté avec brio par l’autrice.
L’historien Jean-Noël Jeanneney et l’éditeur Ivan Nabokov, dans leurs mémoires respectifs, offrent une plongée en apnée au plus proche et profond d’un XXe siècle révolu. Portraits en pied, art du détail qui tue, morceaux de bravoure garantis.
Dans son livre « Betty », l’autrice américaine Tiffany McDaniel raconte une généalogie de femmes meurtries par les violences sexuelles. Comme seuls remèdes : la beauté absolue de la nature, les racines indiennes et l’écriture.
Il n'y a certainement pas de patron dans cette bande dessinée rageuse et authentique. Mais de la sororité, des actions émancipatrices... et la figure tutélaire d'Anne Sylvestre.
Pour clore cette quatrième saison, « Ouvrez les guillemets » revient sur la pandémie et ses évolutions successives. Comment le gouvernement s’est-il adapté ? Comment l’opinion publique s’est-elle habituée à être bousculée à chaque revirement ?
Légalisés en 2010, les paris sportifs en ligne sont en plein essor. Des publicités très inspirées des cultures urbaines, des influenceurs sympathiques : tout semble bon pour séduire une clientèle toujours plus jeune et plus nombreuse.
Dans « Le Sexe des Modernes », Éric Marty démêle les racines intellectuelles à l’origine de l’expansion du concept de « genre » dans l’univers culturel de la fin du XXe siècle. À cheval entre l’Europe et les États-Unis, cette enquête constitue la première cartographie des territoires théoriques sur lesquels a germé une pensée du sexe qui brouille l’ordre classique des représentations.
Création à Paris de Berlin mon garçon de Marie NDiaye, dans une mise en scène de Stanislas Nordey. À partir de la haine d’un enfant de Chinon radicalisé en Allemagne, la pièce sonde les failles familiales et le maelstrom du monde.
Les plateaux réactionnaires ont minimisé l’importance à accorder aux idées politiques du « gifleur » de Tain-l’Hermitage. Ce qui est plus étonnant, c’est que le « giflé » a opté pour la même stratégie, préférant évoquer la bêtise du jeune homme que ses accointances « patriotes ».