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Renforcement du Parlement: François Fillon passe outre

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En choisissant, mardi 17 mars, d'engager la responsabilité du gouvernement dans l'affaire de l'Otan, François Fillon vient de démontrer que la réforme des institutions et le renforcement affiché des droits du Parlement n'avaient déjà plus guère de sens. Le nouvel article 50.1 autorisait en effet un vote des députés sur cette mesure et sans engagement de responsabilité. Face aux désaccords de parlementaires UMP, le premier ministre a préféré bâillonner sa majorité. Parti pris.

G20: une cacophonie bienvenue

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Il ne faut pas s'inquiéter des divergences qui se sont exprimées à Horsham, au sud de l'Angleterre, lors de la réunion des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du G20. Bien au contraire. Après des années de consensus mou et de communiqués insipides au G7, certains Européens et les grands pays émergents ne paraissent plus décidés à céder aux pressions des Etats-Unis, responsables de la crise et de sa mauvaise gestion. Enfin! Parti pris.

L’extravagant Monsieur Summers, conseiller d’Obama

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Principal conseiller économique de Barack Obama, Larry Summers donne le ton à moins d'un mois du sommet du G20 à Londres: les Européens ne font pas assez pour soutenir la demande mondiale. La crise financière globale et son traitement incertain sont "Made in America" mais Summers continue à distribuer les bons et les mauvais points. Extravagant mais conforme à la nature du personnage, un adepte du bizutage intellectuel. Parti pris.

Loi Hadopi et téléchargements: pourquoi le Net s'indigne

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Les députés commencent ce mardi à discuter du projet de loi «création et Internet»; lequel est censé mettre fin au piratage des œuvres artistiques. Le texte soulève l'indignation sur le Net. Avec quelques bonnes raisons...

Malgré la crise, l'OCDE prescrit une cure d'austérité à la France

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Mediapart a obtenu copie d'un document confidentiel: l'étude que l'OCDE s'apprête à publier courant mars. L'organisme international estime que le gouvernement français doit préparer dès à présent un plan d'austérité, pour le mettre en œuvre aussitôt le gros de la crise passée. Le document retient d'autant plus l'attention que le premier ministre François Fillon a évoqué, mardi 3 mars, une politique plus rigoureuse, donnant le sentiment de critiquer Nicolas Sarkozy.

Oui, l'affaire Pérol est une affaire d'Etat

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En dépit de la polémique que suscite la nomination du secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol, à la présidence de la nouvelle banque résultant de la fusion Caisses d'épargne-Banques populaires, Nicolas Sarkozy est passé en force. Le collaborateur du chef de l'Etat est entré en fonction lundi 2 mars et s'applique à convaincre qu'il n'y a là rien d'illégal. La vérité cependant, c'est que le nouveau banquier se met en flagrante contravention avec le code pénal. Quiconque cherche à en obtenir confirmation peut se plonger dans les archives de Mediapart sur le sujet: elles permettent de suivre le parcours de François Pérol et son implication, depuis six ans, à des titres divers, dans la vie des deux établissements.

L’étrange « crève-cœur » de Vincent Peillon

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Bien qu'il l'ait atténuée depuis, la déclaration de l'eurodéputé PS sur son investiture «contre son gré» étonne. Désigné tête de liste aux européennes dans la circonscription Sud-Est, il assure qu'il aurait préféré l'être dans «sa région», la Picardie, où il fut élu député, et donc dans la zone Nord-Ouest. Une région dont il s'est pourtant retiré à l'issue du congrès de Reims. Hormis mettre de l'huile sur le feu d'une cohabitation nouvelle avec Martine Aubry, on ne comprend guère les raisons d'une telle déclaration. Parti pris.

Crise en Europe de l'Est: les leçons oubliées de Bangkok

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Le premier ministre hongrois a évoqué dimanche à Bruxelles le danger qu'un «nouveau rideau de fer» divise l'Europe. Les institutions européennes n'ont pas su empêcher certains des nouveaux Etats membres de tomber dans les pièges qui ont provoqué la crise partie de Thaïlande en 1997, mais aussi la grave récession au Portugal au début de ce siècle. De l'incapacité à apprendre de l'histoire. Parti pris.

Ecureuil-Banques pop': mensonge, la commission de déontologie ne s'est pas réunie

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Nicolas Sarkozy a déclaré, mardi 24 février, que la nomination du secrétaire général adjoint de l'Elysée à la présidence de la banque unifiée Caisses d'épargne-Banques populaires ne posait pas de «problème» aux yeux de la Commission de déontologie. «La commission de déontologie a eu l'occasion de donner son point de vue», a-t-il dit. Seulement voilà: selon les informations recueillies par Mediapart, la Commission de déontologie ne s'est pas réunie et n'a donc pas donné son point de vue, comme son président l'a confirmé sur RTL, mercredi 25 février.

Ecureuil-Banques pop': l'Elysée dans l'illégalité

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Comme Mediapart l'a révélé samedi, le secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol, va prendre les commandes de la banque qui va naître le 26 février de la fusion des Caisses d'épargne et des Banques populaires. Mais cette promotion, si elle se confirme, est contraire aux dispositions d'un décret du 26 avril 2007 ainsi qu'à une disposition du code pénal. Les socialistes critiquent l'opération. Le président du Modem, François Bayrou, la juge "illégale". Parti pris.