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Manifestations: en finir avec ces armes qui mutilent

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Selon plusieurs décomptes, une centaine de « gilets jaunes » ont été grièvement blessés, principalement par des tirs de flashball et de grenades explosives, au cours de la mobilisation. Depuis une dizaine d’années, les victimes de ces armes, dont la dangerosité est unanimement reconnue, en demandent l’interdiction. Il est temps que l’État les entende et comprenne que la stratégie d’escalade dans laquelle il a engagé les forces de l’ordre mène au pire.

Les nouveaux pilotes du «grand débat» déjà critiquables

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Deux membres du gouvernement vont piloter le « grand débat ». Mais ne sont-ils pas juge et partie ? Et que vont penser les « gilets jaunes » de l’ancienne rémunération d’Emmanuelle Wargon et de ses prises de position lorsqu’elle était en poste chez Danone ?

Carlos Ghosn, de la rigueur japonaise à l’impunité française

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Si l’affaire Ghosn révèle la rigueur de la justice nipponne, elle confirme aussi la situation d’impunité dont profitent en France de nombreuses personnalités. Voulant protéger le PDG de Renault, Bruno Le Maire a ainsi assuré qu'il n’y avait « rien de particulier à signaler sur sa situation fiscale », alors que le grand patron s’est fiscalement domicilié depuis 2012 aux Pays-Bas.

Le scandale Chantal Jouanno en cache beaucoup d’autres

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La présidente de la Commission nationale du débat public renonce à animer le Grand débat national mais veut garder son salaire de 14 666 euros brut par mois. Un système qui en dit long sur le fonctionnement des autorités administratives (soi-disant) indépendantes, dont les présidents profitent de rémunérations décidées de manière opaque par le pouvoir.

CAC 40: au bonheur du capital

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En 2018, les groupes du CAC 40 ont versé 57,8 milliards d’euros à leurs actionnaires, soit la moitié de leurs profits. Ces sommes ne se retrouvent pas dans le financement de l’économie, malgré ce qu’avait assuré le gouvernement lors de sa réforme sur le capital.

Future loi «anticasseurs»: bienvenue en 1970

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Les mesures répressives annoncées par Édouard Philippe après les incidents des manifs des « gilets jaunes » rappellent furieusement la loi « anticasseurs » de 1970, votée par une droite parlementaire française alors traumatisée par Mai-68 et ses suites.

«Gilets jaunes»: la violence du pouvoir attise la violence du pays

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Le premier ministre a annoncé, lundi 7 janvier, une aggravation de l’arsenal sécuritaire avec notamment une loi contre les casseurs et les manifestations non déclarées, ainsi qu’un ciblage préventif de manifestants supposés violents. Sans un mot sur les violences policières, ce choix répressif tourne le dos aux exigences démocratiques confusément portées par les gilets jaunes.

Gilets jaunes: la responsabilité des gauches

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Le meilleur allié du pouvoir face aux « gilets jaunes » est l’extrême droite, dont l’action antisémite et raciste ruine les exigences démocratiques et sociales du mouvement. La responsabilité des gauches est dès lors décisive pour éviter ce face-à-face mortifère. Or, à force de divisions et de précautions, elles risquent de manquer ce rendez-vous.

Macron cajole les policiers et méprise les autres fonctionnaires

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Les policiers ont obtenu une hausse de leurs salaires qui est refusée à tout le reste de la fonction publique. Détestable logique des régimes autoritaires ou en crise : les forces de répression profitent d’une considération qui est refusée aux infirmières ou aux instituteurs.

Pourquoi la colère sociale n’est pas près de s’apaiser

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Face au puissant mouvement des « gilets jaunes », le chef de l’État a dû prendre des mesures pour stimuler le pouvoir d’achat. Mais il s’y est résolu de la pire des manières : en essayant qu’aucune des dispositions prises ne contrevienne à sa doxa néolibérale.