À vélo, à pied, en train, plus de cinquante mille migrants ont traversé la Macédoine depuis le début de l'année pour tenter d'atteindre l'Union européenne. Venus de Syrie, d'Afghanistan, d'Irak, ils traversent les Balkans, souvent aidés par la population mais aussi rackettés par les bandes criminelles.
Sur fond doré avec touches de pinceaux apparentes, les fresques monumentales de l’artiste grec Stelios Faitakis décomposent l’architecture, les symboles sacrés de la géométrie, la typographie, et remixent les références du muralisme mexicain, de Dürer, des icônes byzantines avec l’héritage du graffiti et les tensions des luttes contemporaines. Rencontre avec cet artiste qui peint le présent teinté classique, et qui expose à la Maison Particulière (Bruxelles) dans le cadre de l’exposition collective « Icône(s) », du 22 avril au 5 juillet 2015.
Mathilde Tréguier, chercheuse diplômée de la London School of Economics, publie dans le Club de Mediapart un article sur la question identitaire en Birmanie. En mars 2015, elle a passé un mois à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, dans la ville de Maungdaw, où les musulmans Rohingya représentent 96 % de la population. Elle a documenté sa recherche de rencontres dans une dizaine de townships de l'État d'Arakan. Ses photos témoignent des tensions croissantes depuis 2012 entre les bouddhistes de l’ethnie Rakhine et les musulmans Rohingya.
Trois bonnes raisons de vous faire entrer au Zanzibar. D'abord, c'est un bar situé à Sète (34) où s'ouvre, le 13 mai, le rendez-vous photographique ImageSingulières. Ensuite, dans le cadre de ce festival, ce travail extrait du projet La France VUE D'ICI, initié par Mediapart et ImageSingulières, sera exposé à l'espace Paul Boyé. Enfin, le Zanzibar est un endroit où l'on vient comme on est, seul ou accompagné, où l'on organise ses soirées et où l'on peut rester. Un endroit loufoque, et surtout accueillant.
Ces journalistes étaient à Katmandou au Népal, ce samedi 25 avril 2015, lorsque la terre a tremblé. Le séisme, le plus grave depuis 1934, a coûté la vie à plus de 5 500 personnes et le bilan n'est pas définitif. Des dizaines de milliers de familles sont à la rue, le pauvre réseau d'infrastructures a été gravement endommagé, les survivants, affamés et assoiffés, reprochent au gouvernement son inaction et la situation politique instable du pays risque à tout moment d'exploser. Retour sur quatre jours de deuil et d'attente dans la capitale.
Le procès de l'organisation néo-nazie grecque Aube dorée s'est ouvert ce lundi 20 avril à Korydallos, en périphérie d'Athènes. Les dirigeants du parti, qui figurent parmi les 69 accusés, ne se sont pas présentés à l'audience. À l'extérieur, des dizaines de manifestants étaient rassemblés pour appeler à la condamnation de cette organisation responsable de multiples agressions dans le pays ces trois dernières années. Voir un de nos précédents portfolios, « Terreur de Grèce » d'Alexia Tsagkari.
TERRA MALA est un projet réalisé entre 2012 et 2014 par la jeune photographe italienne Emanuela Meloni et exposé jusqu'au 30 mai à Niort, dans le cadre des rencontres de la jeune photographie internationale. Toutes les photos ont été prises en Sardaigne dans les provinces minières du Sulcis Iglesiente et du Medio Campidano. Les photos intérieures ont été prises dans la dernière mine de charbon active d’Italie, la Carbosulcis, dans la même région.
Russian freelance photographer Sergey Ponomarev has spent the last two years covering events in the Middle East, Afghanistan and Ukraine. His award-winning work has been regularly featured in The New York Times and French weekly Paris Match. He began his career with Associated Press in Moscow in 2003, initially focusing on Russian society and culture before covering the 2006 conflict between Israel and the Lebanese-based Hezbollah group, and later, in 2011, the Libyan revolution.
A freelance since 2012, the 34-year-old has continued his reporting of conflict zones, from the civil war in Syria, from Gaza and Israel during the 2014 Israeli offensive in Gaza codenamed ‘Protective Edge’, and the Ukraine, during both the uprising that toppled former president Viktor Yanukovych in February 2014 and the subsequent pro-Russian separatist conflict in the east of the country.
A collection of his work is currently being showcased in Paris, at the Galerie Iconoclastes (see details bottom of page) in an exhibition on until June 9th. Mediapart presents here below a selection of 15 compelling and often disturbing photos from those on display, and which vividly illustrate both the horrors of war and the staggering capacity of peoples to retrieve a semblance of normality amid surrounding turmoil.
Damas, Gaza, Kaboul, Kiev... Durant les deux dernières années, Sergey Ponomarev a couvert ces lieux de conflit, notamment pour le New York Times et Paris Match. Jeune photographe russe, il a commencé sa carrière en 2003 à l’agence AP à Moscou. Le conflit israélo-libanais de l’été 2006 l'amène à séjourner longtemps au Moyen-Orient et à travailler sur la révolution libyenne, la guerre en Syrie ou les bombardements israéliens à Gaza. Il a été honoré en 2015 d'un prix du Word Press Photo. Une exposition lui est consacrée jusqu'au 9 juin 2015 à la galerie Iconoclastes à Paris.