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Croatie, Serbie, Hongrie, les réfugiés à saute-frontières

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Frontières ouvertes, frontières fermées, la Serbie, la Croatie et la Hongrie n’en finissent pas de jouer au chat et à la souris avec les réfugiés. 17 000 personnes ont pénétré de Serbie en Croatie, durant le week-end des 26 et 27 septembre, encore 5 000 lundi. Les points de passage ne cessent de changer, au grand dam des autorités croates, qui dénoncent la politique « irresponsable » de Belgrade et organisent le transfert des réfugiés vers la Hongrie. Retrouvez ici l'ensemble de notre opération spéciale #OpenEurope.

De l'île de Kos au Pirée, comme au temps de la “Grande catastrophe”

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Vassiliki Polychronopoulou est une photographe grecque. L'exode des migrants et les épreuves qu'ils traversent lui rappellent l'histoire des Grecs d'Asie mineure expulsés d'Anatolie en 1922. Photographier aujourd'hui ces familles syriennes, afghanes ou pakistanaises en noir et blanc est pour elle une façon de raconter ce drame qui traverse les époques. Les îles grecques sont devenues le premier point de passage en Europe, plus de 340 000 migrants ayant emprunté cette route depuis le début de l'année.

Dernier jour sur la frontière serbo-hongroise

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Le premier ministre hongrois Viktor Orbán l’avait annoncé : le 15 septembre, la frontière avec la Serbie a été définitivement fermée aux réfugiés. La veille, des milliers de migrants ont donc tenté leur chance, puis les passages se sont faits au compte-gouttes (lire ici notre reportage). Face au chaos sur sa frontière nord, la Serbie a décidé, mercredi 16 septembre, d'organiser les passages en Europe via la Croatie, sur sa frontière ouest.

Ceux qui font vivre la fête de l'Humanité

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Ces photos ont été prises jeudi 10 et vendredi 11 septembre 2015, pendant la préparation de la fête de l’Humanité, avant son ouverture au public. Toutes les personnes photographiées passent plusieurs jours sur leur stand, certaines y sont depuis une semaine. Il s’agit de militants qui s’investissent pleinement dans la fête, participent au montage et/ou au démontage et qui, pour la plupart, campent sur place. Les plus jeunes assistent parfois à leur première fête, d’autres viennent depuis plus de quarante ans.

Tuées, parce que femmes

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« Féminicide » est un mot utilisé pour décrire le meurtre d'une femme, parce qu'elle est femme. Les trois dernières années, quelque 200 cadavres de femmes ont été retrouvés au Chili, victimes de violence conjugale. En juin dernier, en Argentine, des centaines de milliers de personnes ont manifesté pour que ne soient plus tus ces meurtres et assassinats. Tous ces crimes se ressemblent et sont bien vite rangés dans les statistiques. Avec ses triptyques et leurs froides légendes, le photographe chilien Cristóbal Olivares parvient à redonner à chacune de ces femmes sa propre histoire.

« Etre là, c'est le minimum »

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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 5 septembre, leur solidarité avec les réfugiés à Paris, place de la République. Des rassemblements ont également eu lieu à Vannes, Marseille, Rouen, Vannes, Arles, Strasbourg, Toulouse, Nice ou Briançon. Si elle est loin d’être massive, cette mobilisation tranche avec les rassemblements assez maigres des mois précédents, lancés à l’appel d’associations d’aide aux migrants ou de partis politiques. Le mouvement, #PasEnNotreNom, qui se veut apolitique, « citoyen » et « spontané », a été lancé sur les réseaux sociaux, à l’initiative notamment de l’intellectuel Raphaël Glucksmann. Il a pris de l’ampleur ces derniers jours, à la faveur de l’émotion suscitée par la publication du cliché du petit Aylan Kurdi, enfant syrien de trois ans mort sur une plage turque. Au départ réticents, plusieurs collectifs et associations d’aides aux migrants, comme la Cimade, se sont finalement joints au mouvement. Des représentants du PS, du Front de gauche, d’EELV et du NPA étaient aussi présents. Portraits. 

En Slovaquie, des murs contre les Roms

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En Slovaquie, où entre 7 % à 10 % de la population est rom, de plus en plus de murs sont érigés pour séparer les ghettos de la communauté « blanche ». Outre ces barrières physiques, des murs invisibles fracturent la société slovaque : les Roms ont un accès limité à l'éducation, car leurs enfants sont forcés de fréquenter des écoles spéciales pour enfants handicapés ou des institutions dans lesquelles il n'y a pas de « Blancs ». Ils n'ont pas accès au marché du travail et sont contraints de vivre dans des conditions misérables au sein de zones marginalisées de villes et villages.

Comment représenter un voyage migratoire ?

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Entre le moment où Kreuz quitte le Congo et celui où il arrive en France, trois ans se sont écoulés. À rebours « d'une cartographie institutionnelle et médiatique responsable d'une vision trop lisse de l'espace parcouru », Lucie Bacon, doctorante en géographie au Laboratoire Migrinter (Université de Poitiers), a dessiné le voyage en 9 étapes, révélant les imprévus qui complexifient et élaborent le mouvement.

Sergii Radkevych et la révolution Maïdan

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La révolution Maïdan qui a secoué l’Ukraine en 2014 était aussi artistique. Plongés dans un contexte politique sulfureux qui divisait pro-Russes contre pro-Européens et Américains – un affrontement qui a viré au bain de sang –, des artistes ont accompagné le mouvement en prenant les pinceaux et les bombes pour peindre des muraux engagés et des hommages aux résistants dans l’espace public. Entretien inédit avec Sergii Radkevych alias Teck (né en 1987 à Lutsk), artiste émergeant qui évolue entre la rue et l’Église.