Portfolios

Dans Katmandou en deuil

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Ces journalistes étaient à Katmandou au Népal, ce samedi 25 avril 2015, lorsque la terre a tremblé. Le séisme, le plus grave depuis 1934, a coûté la vie à plus de 5 500 personnes et le bilan n'est pas définitif. Des dizaines de milliers de familles sont à la rue, le pauvre réseau d'infrastructures a été gravement endommagé, les survivants, affamés et assoiffés, reprochent au gouvernement son inaction et la situation politique instable du pays risque à tout moment d'exploser. Retour sur quatre jours de deuil et d'attente dans la capitale.

«Si Aube dorée n'est pas condamnée, la violence raciste va continuer»

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Le procès de l'organisation néo-nazie grecque Aube dorée s'est ouvert ce lundi 20 avril à Korydallos, en périphérie d'Athènes. Les dirigeants du parti, qui figurent parmi les 69 accusés, ne se sont pas présentés à l'audience. À l'extérieur, des dizaines de manifestants étaient rassemblés pour appeler à la condamnation de cette organisation responsable de multiples agressions dans le pays ces trois dernières années. Voir un de nos précédents portfolios, « Terreur de Grèce » d'Alexia Tsagkari.

Les derniers mineurs de Sardaigne

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TERRA MALA est un projet réalisé entre 2012 et 2014 par la jeune photographe italienne Emanuela Meloni et exposé jusqu'au 30 mai à Niort, dans le cadre des rencontres de la jeune photographie internationale. Toutes les photos ont été prises en Sardaigne dans les provinces minières du Sulcis Iglesiente et du Medio Campidano. Les photos intérieures ont été prises dans la dernière mine de charbon active d’Italie, la Carbosulcis, dans la même région.

Life and death amid the ruins of conflict

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Russian freelance photographer Sergey Ponomarev has spent the last two years covering events in the Middle East, Afghanistan and Ukraine. His award-winning work has been regularly featured in The New York Times and French weekly Paris Match. He began his career with Associated Press in Moscow in 2003, initially focusing on Russian society and culture before covering the 2006 conflict between Israel and the Lebanese-based Hezbollah group, and later, in 2011, the Libyan revolution. A freelance since 2012, the 34-year-old has continued his reporting of conflict zones, from the civil war in Syria, from Gaza and Israel during the 2014 Israeli offensive in Gaza codenamed ‘Protective Edge’, and the Ukraine, during both the uprising that toppled former president Viktor Yanukovych in February 2014 and the subsequent pro-Russian separatist conflict in the east of the country. A collection of his work is currently being showcased in Paris, at the Galerie Iconoclastes (see details bottom of page) in an exhibition on until June 9th. Mediapart presents here below a selection of 15 compelling and often disturbing photos from those on display, and which vividly illustrate both the horrors of war and the staggering capacity of peoples to retrieve a semblance of normality amid surrounding turmoil.

Sur les ruines du monde

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Damas, Gaza, Kaboul, Kiev... Durant les deux dernières années, Sergey Ponomarev a couvert ces lieux de conflit, notamment pour le New York Times et Paris Match. Jeune photographe russe, il a commencé sa carrière en 2003 à l’agence AP à Moscou. Le conflit israélo-libanais de l’été 2006 l'amène à séjourner longtemps au Moyen-Orient et à travailler sur la révolution libyenne, la guerre en Syrie ou les bombardements israéliens à Gaza. Il a été honoré en 2015 d'un prix du Word Press Photo. Une exposition lui est consacrée jusqu'au 9 juin 2015 à la galerie Iconoclastes à Paris.

Les lucioles de Claire Tabouret

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Jeux de regards et de reflets, couleurs morbides lumineuses, costumes sans fard, figuration et abstraction, traversée des genres et des apparences… Claire Tabouret peint des duels, des entre-deux où tout peut encore basculer. Des migrants dérivent sur une eau somnambule. Des maisons résistent à la catastrophe. Des gamins ont les yeux bandés, ambiance colin-maillard en isolement de HP. D'autres teintés zombies nous fixent, insolents. Des gamines fric et fluo prennent des poses photo de classe ou maison close. La masse d’individus, de peintures, d’eau, de cheveux et de tissus est toujours menaçante. Face-à-face vidéo avec Claire Tabouret, jeune peintre.

Comment va Laveline, où le FN est arrivé en tête ?

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Ce village des Vosges de quelque 600 habitants a porté le FN en tête du scrutin du second tour des départementales 2015. Stéphane Doulé et Camille Millerand, du collectif Les Pieds dans la France, sont allés deux jours durant à la rencontre de plusieurs habitants de l’ancienne cité ouvrière afin de recueillir leur point de vue sur la situation politique actuelle. Des retrouvailles plus qu'une rencontre puisque les photographes avaient déjà séjourné à Laveline-devant-Bruyères il y a deux ans.

Faire corps avec Sébastopol

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Illustration 8

Il y a un an, le 16 mars 2014, un référendum rattachait la Crimée à la Russie. L'été suivant, Jana Romanova y séjournait avec l'intention de photographier Sébastopol. Son projet, « Immerse (Sevastopol) », « consistait à comprendre comment l'espace, l’architecture d'une ville prennent corps chez ses habitants qui à leur tour deviennent une partie de la ville ». « J’ai commencé par chercher des jeunes de moins de 30 ans, qui sont nés et ont grandi à Sébastopol », raconte-t-elle. « Ces jeunes, en fait des gens de ma génération, sont confrontés à une situation difficile : beaucoup sont nés en Union soviétique, ont grandi en Ukraine (en pensant parfois qu'ils vivaient en Russie ou en Union soviétique) et maintenant, après le référendum, ils vivent en Russie pour de vrai. Sans avoir eu à se déplacer. Tous n’ont pas le même point de vue sur la ville. Toutefois, il ne fut pas facile, après le référendum, de trouver des gens qui considéraient que Sébastopol était plus “ukrainienne” que “russe”. » 

Sivens : les dernières heures de la ZAD

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Ce 6 mars 2015, exactement 120 jours après la mort de Rémi Fraisse, les derniers occupants de la Zad de Sivens ont été évacués par les forces de l'ordre. Ils s'étaient installés là durant l'été 2014, pour protéger la zone humide du Testet menacée par le projet de construction d'un barrage. Ils avaient reçu, lors du week-end des 25 et 26 octobre, le soutien de plusieurs milliers de personnes – parmi lesquelles José Bové, Pascal Durand et Jean-Luc Mélenchon. Ce 6 mars, le conseil général du Tarn a voté, par 43 voix sur 46, la construction d'un barrage, de taille réduite (lire ici).