Depuis deux semaines, des manifestations en solidarité avec des membres d’une communauté autochtone s’opposant à un projet de gazoduc à l’ouest du Canada paralysent le transport ferroviaire et l’économie du pays.
Organisé ce 22 février, le caucus du Nevada, le premier État à sociologie électorale « diverse » de la primaire démocrate, ouvre une nouvelle phase. Avant le « Super-Tuesday » du 3 mars, Bernie Sanders fait déjà figure de favori pour la nomination. S'il confirme ce statut, rien ne garantit pour autant qu'il sera candidat démocrate face à Donald Trump.
Le maire de South Bend (Indiana), révélation de ce début des primaires démocrates, tente de ressusciter l’« espoir » vanté par Barack Obama. Caméléon politique financé par de riches donateurs, il ressemble au Macron de la campagne de 2017.
Bernie Sanders, favori de la primaire démocrate, propose une couverture santé universelle publique sur le modèle canadien ou européen. À Las Vegas (Nevada), où aura lieu le 22 février le troisième vote de la primaire, le puissant syndicat des salariés des casinos s’y oppose. Cette affaire au retentissement national résume les fractures idéologiques au sein du parti démocrate.
Depuis fin janvier, le président brésilien Jair Bolsonaro a intensifié ses attaques contre les droits des autochtones. Les actions du gouvernement sont de plus en plus agressives et l’ONU craint de « potentiels génocides ».
Dans un pays où dix femmes sont assassinées chaque jour, l’exploitation d’un fait divers particulièrement effroyable par la presse tabloïd a provoqué une vague de colère contre l’inaction des autorités.
« Pourquoi lui ? » Depuis deux ans, Mediapart a posé la question aux supporters de Bernie Sanders. Pour eux, le sénateur du Vermont, qui arrive en tête de la primaire du New Hampshire du 11 février, est une évidence : un candidat qui parle de leurs problèmes concrets et tient le même discours depuis des décennies.
Candidats aux primaires démocrates, Bernie Sanders et Elizabeth Warren empruntent à une tradition populiste américaine qui n’a rien à voir avec l’autoritarisme et la xénophobie. Comment renouvellent-ils cette tradition ? Quel est leur rapport au socialisme ? Entretien avec Federico Tarragoni et Mathieu Magnaudeix.
Après trois jours dramatiques, le patron du parti démocrate Tom Perez a appelé à un réexamen partiel des feuilles d'émargement dans les bureaux de vote de l’Iowa. Comme Pete Buttigieg, Bernie Sanders revendique la victoire.
Trump est blanchi dans son procès en destitution par des républicains sans gêne qui verrouillent les institutions. Son discours sur l’état de l'Union résume une présidence de télé-réalité. Pendant ce temps, la primaire démocrate a connu un faux départ tonitruant. À sept mois de la présidentielle, la démocratie aux États-Unis semble agoniser.
Le premier vote de la primaire démocrate avait lieu ce lundi 3 février. Les résultats ne sont pas encore connus, à cause de bourdes en série dans le décompte des résultats.
En 2016, Trump était un outsider détesté des élites républicaines. Aujourd’hui, il n’est plus contesté par un parti en pleine dérive vers l’extrême droite. Entretien vidéo sur un phénomène mortifère pour la démocratie états-unienne.
Joe Biden, Pete Buttigieg, Amy Klobuchar, Michael Bloomberg... : dans le cadre de la primaire démocrate, de nombreux prétendants concourent sur une ligne centriste, persuadés que la modération en politique, et elle seule, permettra de battre Trump en novembre.
Alors que la primaire démocrate démarre lundi 3 février, la campagne de Bernie Sanders et celle d’Elizabeth Warren, dans une moindre mesure, sont portées par des mouvements puissants, divers, dotés d’une science de l’organisation inédite.
Le récent limogeage du secrétaire d'Etat chargé de la culture, qui s’est inspiré du nazi Goebbels dans une vidéo, ne change rien aux plans du gouvernement de Jair Bolsonaro. Le régime prétend lutter contre une mainmise des « communistes » sur la culture. Avec des attaques qui visent aussi les livres scolaires ou le monde universitaire.
Alors que Juan Guaidó, président autoproclamé face à Nicolás Maduro, est en perte de vitesse, le Venezuela a depuis début janvier deux présidents de l’Assemblée nationale, sans oublier Diosdado Cabello, président de la toute-puissante Assemblée nationale constituante. Une situation confuse.