À Valence, une fillette et ses parents reprochent à une institutrice des comportements maltraitants. Alors que la famille a déposé plainte, que l’accompagnante (AESH) de cette élève scolarisée dans une classe pour enfants en situation de handicap a aussi alerté le commissariat, l’inertie de l’Éducation nationale interroge. Retour sur une histoire symptomatique des dysfonctionnements de l’école inclusive.
Dans quel état Emmanuel Macron laisse-t-il les universités après cinq ans de mandat ? Détour par l’université de Perpignan, l’une des moins bien dotées de France et qui compte pourtant l’un des plus forts taux de boursiers de l’hexagone. À ses portes, l’extrême droite qui dirige la ville depuis 2020.
Pendant quatre semaines, Mediapart a compté les absences non remplacées au collège Albert-Camus de Neuilly-sur-Marne. Verdict : les élèves ont été privés de 15 % de leurs heures de cours. De plus en plus de parents en colère s’organisent, en Seine-Saint-Denis, pour saisir la justice.
Après les propos polémiques d’Emmanuel Macron sur les frais d’inscription dans l'enseignement supérieur, plusieurs syndicats étudiants ont organisé jeudi 3 février des rassemblements de protestation. À Paris, une centaine de personnes s'est réunie.
La proportion de filles choisissant la spécialité mathématiques en terminale aurait chuté de huit points en deux ans, redescendant au-dessous du niveau de 1994, déplorent des associations et sociétés savantes. Elles accusent la réforme du lycée initiée par Jean-Michel Blanquer.
Ancien enfant placé, Lyes Louffok alerte depuis dix ans sur les défaillances de l’aide sociale à l’enfance. Alors que les députés doivent adopter mardi 25 janvier le projet de loi sur la protection de l’enfance, il milite pour que l’État reprenne l’ASE aux départements.
Dans les salles des profs, le corps enseignant oscille entre colère, mépris et désespoir après les révélations de Mediapart sur la façon dont le ministre de l’éducation a géré la crise sous le soleil de l’île espagnole. Peut-être la goutte de trop.
Les adversaires d’Éric Zemmour ont fait part samedi de leur indignation après ses propos sur « l’obsession de l'inclusion » scolaire, qui serait « une mauvaise manière faite aux autres enfants ». Une « obsession » qui manque pourtant cruellement de moyens en France. Et jusque-là, de propositions à la hauteur.
Le quasi-candidat Macron a souhaité jeudi une réforme « systémique » des universités. Derrière la promesse de les rendre « plus fortes » et de casser la concurrence avec les « grandes écoles », il a posé, en creux, les jalons d’un projet de privatisation.
Des dizaines de milliers de personnes dans les rues, une forte proportion de grévistes, et une mobilisation qualifiée d’« historique » par ses organisateurs. Jeudi, les personnels des écoles, collèges et lycées ont exprimé leur « ras-le-bol » de Jean-Michel Blanquer.
Alors que la grève dans l’Éducation nationale a été très suivie ce jeudi, nous recevons quatre porte-parole des candidat·es de gauche à l’élection présidentielle. Revalorisation des salaires, suppression de Parcoursup, hausse des effectifs... quels programmes pour l’école ?
Raillé pour ses accents rétrogrades, le programme d’Éric Zemmour sur l’école fait pourtant écho aux slogans réactionnaires brandis depuis cinq ans par Jean-Michel Blanquer. L’école mérite mieux que ces plats rances, inlassablement resservis depuis des décennies.
Le ministre qui incarne le plus intensément la régression démocratique imposée par Emmanuel Macron a pour nom Jean-Michel Blanquer. Pour mesurer l’ornière ainsi creusée, retour sur un temps révolu : quand la gauche défrichait en matière d’éducation.
Parmi les ressorts de la colère contre le ministre de l’éducation nationale, l’impression de devoir composer depuis des mois avec des bouts de ficelle arrive en bonne place. Pour pallier les manques et retards de l’État, enseignants et élus locaux se mobilisent comme ils peuvent.
De non-remplacement en non-remplacement, les professeurs et parents d’élèves de l’école élémentaire Charles-Daviler, à Montpellier, jugent que « le contrat » éducatif n’est plus rempli. Un cas d’école symptomatique de la cacophonie ambiante, générée par le manque d’effectifs et les limites du protocole sanitaire.
Manque de protections, décisions gouvernementales communiquées à la dernière minute... À l’université, chaque rentrée sous Covid-19 est ponctuée des mêmes problématiques, laissant libre cours à l’imagination des établissements qui doivent s’adapter. L’organisation de la session de partiels de janvier 2022 n’a pas dérogé à la règle.