Vendredi 7 et samedi 8 janvier s’est tenu à la Sorbonne un colloque éloigné des canons du genre, mais patronné par d’illustres visiteurs, dont le ministre de l’éducation nationale, qui a par ailleurs aidé à financer l’événement. « Épidémie de transgenres », « soleil noir des minorités » : les formules ont fleuri pour qualifier la manière dont le décolonialisme et les études intersectionnelles martyriseraient l’université française.
En Seine-Saint-Denis, la communauté éducative se mobilise pour dénoncer un énième protocole sanitaire considéré comme inapplicable. Mais surtout pour demander plus de moyens. Reportage vidéo.
Nouvelle vague de Covid, nouveau protocole dans les écoles. Enseignants, élèves et parents sont à bout. Le ministre est mis en cause, et pas seulement pour sa gestion de la pandémie. Pour en parler : Pascal Bouchard, auteur de « Jean-Michel Blanquer. L’Attila des écoles », et Guislaine David, du SNUipp-FSU.
Bousculées par la vague Omicron, écoles et universités rejouent un scénario déjà bien rodé : face à une communication ministérielle tardive et par voie de presse, le personnel sur le terrain panique et s’inquiète d’une contamination massive.
Après l’annonce de la suspension d’un professeur accusé d’islamophobie à l’IEP de Grenoble, de nombreux politiques dénoncent une attaque contre la liberté d’expression. Mediapart revient sur les nombreuses contrevérités relayées depuis.
Frédéric Sawicki, professeur de science politique et président du comité d’éthique de l’AFSP, souligne la gravité de la décision de Laurent Wauquiez de couper le soutien financier de la région Auvergne-Rhône-Alpes à Sciences-Po Grenoble. Il dénonce un climat délétère contre l’université et la recherche.
Depuis le début de la pandémie, ils sont en première ligne. Ces mardi et mercredi, des personnels de centres de loisirs sont en grève, partout en France, pour gagner la considération des pouvoirs publics et la revalorisation de leurs rémunérations.
À la suite des révélations de Mediapart sur Avenir lycéen, Jean-Michel Blanquer avait sollicité une mission d’inspection sur les subventions aux associations lycéennes. Le rapport est assassin pour plusieurs associations, dont Avenir lycéen, mais aussi pour la gestion des crédits par le ministère.
Alors que les élections étudiantes commencent lundi 6 décembre, une actualité est passée sous le radar. Le ministère de l’enseignement supérieur a reçu, le 23 novembre, syndicats étudiants et enseignants pour les informer de la réforme des admissions en master.
Près d’un mois après le suicide de Dinah, 14 ans, ses parents ont déposé plainte pour « harcèlement » et accusent le collège de non-assistance à personne en danger. Plusieurs témoins dénoncent la passivité de l’établissement. La direction dément tout dysfonctionnement.
Plutôt que de réformer le système des bourses, le gouvernement a décidé d’accorder une prime inflation de 100 euros aux étudiants boursiers. Les serveurs du Crous n’ont pas tenu le choc, les bugs se sont multipliés et nombre d’étudiants n’ont pas pu faire leur demande dans les délais.
Dans un rapport publié jeudi, les magistrats financiers se penchent sur les absences des enseignants qui font perdre aux élèves 10 % d’heures de cours dans les lycées. Les deux tiers sont liés à une mauvaise organisation de l’Éducation nationale.
Alors que les élections du Crous ont lieu du 6 au 10 décembre, quatre des principales organisations étudiantes débattent dans « À l’air libre » sur les sujets essentiels pour près de 3 millions d’étudiants en France : précarité, logement, alimentation... Sur notre plateau, Mélanie Luce, présidente de l’UNEF, Jacques Smith, président de l’UNI, Paul Mayaux, président de la FAGE, et Naïm Shili, secrétaire national de L’Alternative.
Largement oubliés depuis le début de la pandémie, ils sont en première ligne. Ce 19 novembre, des personnels de centres de loisirs sont en grève, partout en France, pour gagner la considération des pouvoirs publics et la revalorisation de leurs rémunérations.
Le suicide de Dinah, 14 ans, fin octobre, a rappelé les dangers du cyberharcèlement, angle mort du système scolaire. Comment désamorcer les conflits avant qu’il ne soit trop tard ? Mediapart a recueilli les témoignages de professionnels de l’éducation nationale, de parents d’élèves et de sociologues.
L’hommage à Samuel Paty dans les établissements scolaires, un an après son assassinat, s’est inséré dans une relation très abîmée entre le ministère et le corps enseignant. Au plus près de l’événement, à Conflans-Sainte-Honorine, c’est la place et le rôle des parents qui ont créé le trouble.