Le candidat Macron avait promis de dégager les moyens nécessaires pour stopper les départs de mineurs contraints d’aller chercher une scolarité adaptée à l’étranger. Une fable, constatent aujourd’hui de nombreux parents. Les familles de Victor, Vadim et Louis ont accepté de témoigner.
Six établissements catholiques ont intégré une expérimentation autour de l’éducation prioritaire. Les spécialistes jugent que cette initiative est un « galop d’essai » qui vise, à terme, à créer une concurrence entre établissements et à privatiser l’Éducation nationale.
Des enseignants ont fait grève jeudi partout en France, à l’appel d’une large intersyndicale, pour réclamer un « plan d'urgence » en faveur de l’Éducation nationale. Mais à Paris, les manifestants se disaient usés – sinon désabusés – après cinq ans de conflits.
En cette rentrée, les filières de l’informatique craquent de toutes parts. Les universités manquent d’enseignants, au point que certaines envisagent de fermer des formations dont les entreprises raffolent pourtant. Les écoles privées, elles, se sont jetées sur le « marché ».
Si l’on en croit les chiffres, l’Éducation nationale serait de plus en plus inclusive, avec 400 000 élèves handicapés dans ses rangs. Mais sur le terrain, malgré les annonces du gouvernement, les conditions d’accueil tournent encore bien souvent au bricolage.
Emmanuel Macron veut « innover » en accordant aux directrices et directeurs d’école un pouvoir de recrutement et plus « d’autonomie ». Une idée qui traîne dans les tiroirs depuis des lustres et qui irrigue des réformes de la maternelle à l’université.
L’État a attribué cet été le domaine de Grignon, campus historique de l’école d’ingénieurs AgroParisTech, au promoteur immobilier Altarea Cogedim. Selon nos informations, le prix s’est établi à 18 millions d’euros et la société revendra par lots la partie qu’elle prévoit d’aménager.
Alors que la rentrée scolaire est prévue jeudi, des personnels redoutent que le protocole sanitaire qui distingue élèves vaccinés ou non creuse les inégalités. Ils pointent les faiblesses de ce dernier face au variant Delta.
Les chefs d’établissement scolaire s’affairent à mettre en place le protocole sanitaire qui prévoit une large campagne de vaccination des collégiens et lycéens. À une semaine de la rentrée, ils dénoncent un manque d’anticipation de la part du ministre Jean-Michel Blanquer et une charge de travail supplémentaire.
La ministre de l’enseignement supérieur promet une rentrée « 100 % en présentiel », sans passe sanitaire mais avec beaucoup d’inconnues. « Il n’y a jamais aucune anticipation », dénonce le syndicat majoritaire.
La réforme du nouveau baccalauréat va accorder plus de place au contrôle continu. Certains observateurs pointent son caractère inégalitaire. L’architecte de la réforme, Pierre Mathiot, et le sociologue Pierre Merle, spécialiste des questions scolaires, livrent leurs points de vue antagonistes.
Deux ans après le suicide de Christine Renon, une directrice d’école épuisée par le poids de ses tâches administratives, un rapport d’enquête du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de Seine-Saint-Denis, que Mediapart a pu consulter, propose des mesures pour éviter un nouveau drame.
Le ministre de l’éducation nationale vient de décider d’introduire davantage de contrôle continu pour le baccalauréat, au risque de créer un examen local et d’accroître ainsi les inégalités entre élèves. Comme quasiment toutes ses réformes depuis le début du quinquennat.
Deux ans après sa première mouture, la réforme du bac connaît déjà des ajustements. Le contrôle continu est renforcé et les épreuves communes supprimées. Plusieurs experts et une partie des syndicats dénoncent un nouveau coup porté à l’Éducation nationale.
Le confinement des écoles allemandes a été sans commune mesure avec ce que la France a connu. Dangereuse pour les élèves vulnérables, révélatrice des déficits du système, la pandémie a aussi provoqué l’apparition d'initiatives porteuses d’espoir.
Très peu d’oraux blancs ont été organisés pour préparer les 525 760 candidats en terminales générale et technologique convoqués entre le lundi 21 juin et le vendredi 2 juillet pour le grand oral du bac, épreuve phare de la réforme Blanquer. Alors les étudiants se débrouillent pour s’entraîner de leur côté.