Podemos et ses alliés ont encaissé une sévère défaite lors des élections régionales dimanche en Galice et au Pays basque, également marquées par une poussée de l’indépendantisme de gauche.
Au second tour de l’élection présidentielle dimanche 12 juillet, 30 millions d’électeurs polonais auront le choix entre un centre-droit libéral et une droite nationale-conservatrice. Le scrutin mobilise fortement deux Pologne irréconciliables.
Depuis mardi soir, une révolte spontanée embrase le pays des Balkans pour dénoncer la gestion calamiteuse de l’épidémie de Covid-19 par le régime d’Aleksandar Vučić. Les autorités répondent par des provocations et la violence.
La Russie vote jusqu’à mercredi 1er juillet sur des amendements à sa constitution, dont les accents très conservateurs inquiètent. Ils sont surtout une façon pour le président russe de rester le maître du système qu’il a construit.
Une large majorité des citoyens de la Convention pour le climat s’est prononcée pour ne pas appliquer « en l’état » l’accord de libre-échange avec le Canada. Une position embarrassante pour l’Élysée, le texte controversé n’étant toujours pas passé au Sénat.
Durant le confinement, l’AfD a tenu un discours contradictoire, qui a miné sa crédibilité. Le parti d’extrême droite est aussi en proie à une lutte acharnée pour son contrôle entre une faction ultralibérale dite « modérée » et un puissant courant néonazi qui fait tache.
À peine sortie de l’état d’urgence sanitaire, la Serbie est retournée aux urnes le 21 juin pour un double scrutin, législatif et local, boycotté par l’opposition. Le parti du président Aleksandar Vucic a recueilli plus de 63% des voix.
Privée de ses thèmes de prédilection durant la crise sanitaire du Covid-19, l’extrême droite italienne traverse une passe difficile. Surtout, Matteo Salvini se fait bousculer sur sa droite par Fratelli d’Italia, mais aussi par un nouveau mouvement, les « gilets orange ».
Le meurtrier présumé de l’élu Walter Lübcke, assassiné car il soutenait la politique d’accueil des migrants, est jugé depuis mardi 16 juin à Francfort. Un tournant dans un pays qui a longtemps minimisé la violence d’extrême droite.
Selon des archives déclassifiées de la CIA, l’ancien chef du gouvernement socialiste espagnol a validé la création des GAL, des mercenaires chargés d’éliminer des militants d’ETA en Espagne et en France, dans les années 1980. Felipe González a toujours nié toute responsabilité.
Dans un pays au maigre filet social et aux lourdes inégalités, l’épidémie a fait des dégâts, abîmant définitivement le lien entre la population et un pouvoir sourd à ses difficultés. Solidarité et débrouille, faute de mieux, ont pris le relais. Reportage à Astrakhan et Togliatti.
Trente-quatre ans après son meurtre, l’enquête sur l’assassinat du premier ministre suédois est close. L’occasion de revenir sur une figure de la social-démocratie européenne, qui en incarne la grandeur perdue mais aussi certains renoncements.
La mort de cet homme noir, abattu par la police à Londres en 2011, avait déclenché les émeutes les plus violentes de l’histoire récente britannique. La reconstitution en réalité virtuelle du collectif Forensic Architecture met à mal la version selon laquelle les policiers avaient agi en légitime défense.
Outre-Manche, l’Office for National Statistics (ONS) vient de revoir une fois de plus à la hausse le bilan mortel du coronavirus : l’épidémie aurait fait 63 000 morts. Les Britanniques jugent sévèrement Boris Johnson.
L’eurodéputé RN Thierry Mariani, proche de Moscou, vient d’entrer dans la gouvernance d’une ONG soutenue par l’UE pour contrer l’influence russe dans les pays voisins de l’Union. Cette désignation surprise repose une question délicate : faut-il écarter les eurodéputés d’extrême droite du jeu politique traditionnel à Bruxelles ?
Des observateurs ont parlé d’un « moment hamiltonien » après la proposition de la Commission de créer de la dette en commun en Europe, face à la crise du Covid. Mais la référence aux pères fondateurs des États-Unis est-elle pertinente pour penser les institutions de l’UE ?