Le milliardaire George Soros a fait de la Hongrie, son pays d’origine, le laboratoire de son action philanthropique. Aujourd’hui, il y est désigné comme l’incarnation du mal par le régime.
Dès les années 1980, le milliardaire George Soros a fait de la Hongrie, son pays d’origine, le laboratoire de son action philanthropique. Aujourd’hui, il y est désigné comme l’incarnation du mal par le régime de Viktor Orbán.
Dans un pays à l’économie encore très planifiée, le régime est confronté à une menace inédite, peut-être plus redoutable encore que les manifestations : une cascade de grèves. Décryptage des secteurs mobilisés, alors que se tient, mercredi, un sommet européen.
À Bruxelles en 1520, le peintre Albrecht Dürer s’enthousiasme pour les pièces du « trésor » envoyé par Hernan Cortés depuis le Nouveau-Mexique. Cinq cents ans plus tard, l’Europe est toujours aux prises avec les mémoires de cette expansion brutale. Cinquième épisode de notre série.
Les municipalités du Grand Londres mettent en œuvre des mesures encourageant la marche et le vélo. La création de zones « à faible circulation automobile » fait polémique parmi les militants antipollution, sur fond d’épidémie de Covid-19 et de lutte antiraciste.
Albrecht Dürer séjourne à Anvers « rue des Anges » pendant des mois, en 1520, fasciné par les marchandises qui affluent de continents lointains. Comment ce laboratoire de la mondialisation est-il devenu le bastion de l’une des extrêmes droites les plus vivaces d’Europe, cinq siècles plus tard ? Quatrième étape de notre série dans les pas du peintre allemand.
Dimanche 16 août, des dizaines de milliers de Biélorusses se sont regroupés à Minsk, la capitale, pour demander à nouveau la démission du dictateur. Celui-ci a appelé ses partisans à sauver « l’indépendance » du pays. La Russie de Poutine se tient en recours.
Dans les environs de Cologne, des habitants se battent pour la survie de leurs villages, menacés de destruction par l’expansion d’une gigantesque mine de lignite. Troisième épisode de notre série sur les traces d’un voyage de Dürer vers les Pays-Bas.
Au terme des deux guerres balkaniques de 1912 et 1913, puis de la Première Guerre mondiale, l’Empire ottoman a perdu définitivement pied dans les Balkans. Un siècle plus tard, l’influence économique d’Ankara y est pourtant grandissante.
L’une des premières villes où Albrecht Dürer a fait étape lors de son voyage vers les Pays-Bas il y a cinq cents ans, Bamberg, accueille aujourd’hui l’un des centres d’accueil de migrants les plus controversés d’Allemagne. Deuxième étape de notre périple sur les traces du peintre allemand.
Une statue a été plusieurs fois dégradée ces dernières semaines dans la capitale autrichienne : celle de Karl Lueger, maire de la capitale de 1897 à 1910 et antisémite. Une pétition réclame son retrait.
La mobilisation ne faiblit pas en Biélorussie où elle doit faire face à une violente répression. Les manifestants demandent le départ du président Alexandre Loukachenko. Décryptage d’un mouvement inédit, alors que l’opposante principale est partie se réfugier en Lituanie.
À l’été 1520, le peintre Albrecht Dürer quitte Nuremberg avec sa femme et sa servante pour un voyage d’un an et de 1 000 kilomètres vers la Belgique et les Pays-Bas actuels. Cinq cents ans plus tard, Mediapart a refait le voyage. Le parcours de Dürer dessine la carte d’une Europe du Nord en pleine mutation.
La société polonaise ne s’est pas laissé endormir par la torpeur de l’été. Samedi 8 août, elle a manifesté dans plusieurs villes du pays en faveur d’une activiste arrêtée la veille pour un véhicule endommagé. Le mouvement anti-homophobie a rarement été aussi massif dans le pays.
En 1923, plus d’un million de Grecs doivent quitter leurs terres anatoliennes, alors que 500 000 musulmans prennent le chemin inverse. Un exil que chante le «rébétiko», musique des déshérités qui fait le pont entre les rives de la mer Égée.
Le « dernier dictateur d’Europe », président depuis vingt-six ans, s’accroche au pouvoir et restera sans doute en place à l’issue du scrutin de dimanche. Mais après ? La renaissance d’une opposition populaire et d’une société civile engagée, en plus du courroux de Moscou, pourrait bien menacer son règne.