Le sud du pays est moins touché par le virus que le nord mais les effets sociaux du confinement y sont particulièrement violents. Les distributions alimentaires ne suffisent pas. Le gouvernement crée un « revenu d’urgence ».
Un plan européen de soutien de 540 milliards d’euros a été adopté lors de la réunion de l’Eurogroupe du 9 avril. Derrière les chiffres ronflants, ce sont surtout des vieilles recettes éculées. L’Europe est incapable d’articuler une réponse à la hauteur de la crise sanitaire.
La banque centrale britannique va financer directement le Trésor afin de l’aider à affronter les ravages sanitaires et économiques provoqués par l’épidémie de Covid-19. Un des piliers du néolibéralisme s’effondre.
Alors que l’UE joue sa survie sur la gestion du coronavirus, une nouvelle série télé raconte l’Europe de l’après-Brexit depuis les couloirs du Parlement de Bruxelles. Avec l’espoir – impossible ? – de déverrouiller un imaginaire européen déprimé.
L’avocat de 57 ans élu à la tête du Labour se rêve en trait d’union rassembleur entre Tony Blair et Jeremy Corbyn. À un moment sombre où le Covid-19 a déjà tué plus de 5 000 personnes au Royaume-Uni, et envoyé le chef de l'exécutif aux soins intensifs.
Alors qu’un Eurogroupe de crise doit se tenir mardi après-midi, au cours duquel les ministres débattront des instruments de solidarité face aux ravages de l’épidémie, il faut en finir avec l’opacité de ce cénacle sans véritable statut dans les traités européens.
En pleine pandémie, le pays a décidé de régulariser temporairement les demandeurs d’asile et les immigrés en attente de titre de séjour pour mieux les protéger. « Le devoir d’une société solidaire », a déclaré le ministre de l’intérieur.
Les autorités de cette région de l’ouest de l’Autriche sont sous le feu des critiques pour leur gestion de la crise du coronavirus et la fermeture tardive des stations de ski.
Le gouvernement de Mark Rutte, et son ministre des finances Wopke Hoekstra en particulier, sont devenus le symbole de l’égoïsme d’une Union vouée à l’éclatement. Mais le débat aux Pays-Bas est plus complexe qu’il n’y paraît.
Depuis des années, l’Italie est l’illustration des dysfonctionnements de la zone euro. Aujourd’hui, la troisième économie européenne est la plus touchée par la crise sanitaire et en appelle à la solidarité. De la réponse de l’Union dépendra la fin ou non de l’Europe.
Beaucoup de personnes testées pour peu de décès. C’est le profil de l’Allemagne face à la pandémie du Covid-19. Ces résultats encourageants s’expliquent par une réaction rapide des acteurs médicaux, politiques et industriels.
Le dirigeant nationaliste hongrois va s’arroger le droit de gouverner par décrets. Le Parlement doit adopter une loi prolongeant sans limite de temps « l’état de danger » décrété le 11 mars pour 15 jours. L’opposition dénonce un « putsch ».
En Irlande, où un confinement total a été décidé vendredi, les poids lourds de l’économie comme Google et Facebook avaient renvoyé leurs employés à la maison depuis le 16 mars. Mais du côté des sous-traitants, ce n’était pas la même histoire.
Neuf États de l’UE, dont la France, l’Espagne et l’Italie, plaident pour émettre de la dette en commun, afin d’amortir le choc de la crise économique à venir. Mais Berlin et La Haye s’y refusent. Un test pour la solidarité européenne.
Le président russe organise une spectaculaire chorégraphie politique qui l’autorisera à prolonger son règne jusqu’à l’âge de 83 ans. L’épidémie qui arrive en Russie – un premier décès annoncé le 19 mars – lui permet de museler l’opposition.
L’Italie compte désormais plus de morts – 3 405 – que la Chine. À Bergame, dans la région de Lombardie, épicentre de l’épidémie, comme dans le reste du pays, les médecins attendent encore le pic. Témoignages.