À la veille du 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, la question de la spoliation de la RDA est toujours vive. Ainsi, la « Treuhand », organisme chargé à la va-vite de privatiser l’économie est-allemande entre 1990 à 1994, employeur direct ou indirect d’environ 4 millions de salariés, est sans doute l’organe le plus détesté à l’Est.
À l’approche de l’audition de Thierry Breton pour la Commission, l’Élysée plaide pour tirer les leçons du rejet de la candidature de Sylvie Goulard, et réclame une « majorité de responsabilité » au Parlement européen. Quitte à réactiver le spectre de cette « grande coalition » mécanique entre droite et gauche, qui a longtemps étouffé l’hémicycle.
Après s’être abstenus lundi, les députés travaillistes semblaient bien partis pour soutenir, mardi 29 octobre, la tenue d’élections anticipées en décembre au Royaume-Uni, dans l’espoir de sortir du chaos né du Brexit. Entretien avec l’universitaire Clément Claret, pour comprendre les subtilités travaillistes.
La gauche de Die Linke a remporté dimanche les élections en Thuringe, région d’ex-RDA où l’aile radicale du parti d’extrême droite AfD, qui a séduit près d’un votant sur quatre, renforce considérablement son ancrage.
L’avortement vient d’être dépénalisé en Irlande du Nord, et le mariage ouvert aux personnes du même sexe. Une victoire de la société civile à Belfast, tandis que le parti ultraconservateur DUP, décisif sur le Brexit, espère encore annuler ces décisions.
Alors que l’extrême droite s’approprie les mots d’ordre scandés il y a 30 ans au moment de la chute du mur de Berlin, la gauche au pouvoir est, à l’approche du scrutin régional du 27 octobre, sous le feu des critiques pour sa condamnation jugée trop faiblarde de l’ancienne dictature communiste.
Le transfert des restes du dictateur, quarante-quatre ans après son décès, dans un cimetière municipal de la banlieue de Madrid devait avoir lieu jeudi dans la matinée. À la manœuvre, le chef du gouvernement socialiste Pedro Sánchez. Celui-ci est accusé sur sa gauche d’instrumentaliser une mesure démocratique nécessaire, en pleine campagne électorale.
La politiste Line Rennwald met en perspective les résultats des élections fédérales suisses du 20 octobre. Alors que la progression historique des écologistes a profité au bloc de gauche, le principal parti de droite radicale voit sa domination s’éroder sur le paysage politique.
Le verdict de la justice espagnole a plongé les indépendantistes dans un débat sur les impasses de leur stratégie. Partis et organisations redoutent d’être débordés par des activistes plus jeunes et sans leaders. Les législatives compliquent encore l’équation politique.
Une semaine après la victoire de l’opposition à Budapest, première brèche ouverte dans le système Orbán depuis 2010, le nouveau maire dévoile ses ambitions pour la capitale hongroise. À l’image de nombreux édiles en Europe centrale, à rebours de leurs gouvernements, Gergely Karácsony entend mener une politique sociale et écologique.
La journée de mobilisations de vendredi, qui a rassemblé pacifiquement plus d’un demi-million de manifestants, s’est terminée par de violents affrontements entre la police et les manifestants, indignés par les condamnations des leaders indépendantistes. Lesquels comptent 300 blessés dans leurs rangs.
Alors que le président de la région, l’indépendantiste Quim Torra, semble de plus en plus isolé, des appels à des élections anticipées se font entendre à Barcelone. Plus d’un demi-million de personnes ont défilé vendredi pour réclamer l’amnistie des prisonniers.
L’Irlande n’est pas seulement au cœur des négociations en raison des difficultés économiques et douanières liées au Brexit, mais aussi parce qu’il existe un vrai danger de reprise de la guerre entre unionistes et républicains. Reportage à Belfast, où les tensions sont toujours vives.
Quelques heures avant le Conseil européen, l’Union européenne et Boris Johnson ont annoncé jeudi 17 octobre avoir trouvé un nouvel accord sur le Brexit « juste et raisonnable », selon les mots du négociateur des Vingt-Sept Michel Barnier. Mais le premier ministre britannique doit encore trouver une majorité à Londres.
Après la condamnation de neuf anciens dirigeants, les deux grandes associations indépendantistes catalanes appellent à participer ce mercredi aux « Marches de la liberté ». Mais la grande nouveauté de cette vague de mobilisations vient du « Tsunami Democràtic », le mouvement qui a organisé le blocage surprise de l'aéroport.
Des responsables indépendantistes catalans ont été condamnés lundi 14 octobre à des peines allant jusqu’à 13 ans de prison, pour leur rôle dans la crise de 2017. Des mobilisations s’organisaient à Barcelone alors qu’Oriol Junqueras, le principal condamné, dénonce une « vengeance ». Le socialiste Pedro Sánchez exclut, lui, toute amnistie.