Les Autrichiens sont appelés aux urnes dimanche pour des élections législatives anticipées. Une conséquence du scandale de corruption de l’Ibizagate qui a provoqué la chute de l’alliance entre conservateurs et extrême droite. Grand favori, l’ex-chancelier fait campagne sans se prononcer sur un éventuel partenaire de coalition.
En deux décisions favorables à Google et Starbucks, la Cour de justice de l’UE a mis à bas les défenses que tentait d’ériger l’Europe face aux multinationales. Avant même d’être renommée, la commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager, voit son action empêchée.
À l’unanimité, onze juges de la plus haute cour judiciaire du Royaume-Uni ont décidé que la suspension du Parlement était « illégale, nulle et non avenue ». Les parlementaires seront de retour à Westminster mercredi matin. Tout comme le premier ministre, qui a écourté son séjour à New York.
Les Autrichiens sont appelés aux urnes le 29 septembre pour des législatives anticipées, conséquence de la chute de la coalition entre droite et extrême droite sur une affaire de corruption. Une chance pour les Verts qui avaient quitté le Parlement après un résultat désastreux aux législatives de 2017. Ce nouveau scrutin pourrait marquer leur retour sur les bancs de l’Assemblée.
Le député londonien sera l’une des vedettes de la conférence annuelle du parti travailliste, qui s’ouvre samedi 21 septembre à Brighton dans un contexte politique très tendu. Ce tenant de l’aile gauche du parti travailliste, qui cite Marx et rêve de devenir ministre de l’économie, défend sur l’Europe une position plus pragmatique que Corbyn.
À l’approche des auditions, des eurodéputés passent au peigne fin les profils des candidats à la commission européenne. Même si la gravité des faits reprochés varie, quatre d’entre eux se préparent à un examen de passage mouvementé. Outre Sylvie Goulard, des ministres, anciens ou en exercice, de Belgique, Hongrie et Roumanie, sont concernés.
La brutalité de la répression engagée par le pouvoir russe, en réponse à une lourde défaite électorale lors des élections locales du 8 septembre, relance la contestation. Manifestation à Saint-Pétersbourg, mobilisation des milieux culturels… et voilà même des prêtres orthodoxes qui s’indignent des condamnations prononcées. En toile de fond : l’usure du régime Poutine.
Près de cinquante ans après le massacre du « Bloody Sunday » à Derry-Londonderry, qui a fait 14 morts, seul un soldat britannique comparaît mercredi 18 septembre devant la justice nord-irlandaise pour le meurtre de deux hommes. Une décision qui déçoit les familles des victimes et rouvre les plaies du passé, à l’heure où le Brexit soulève des tensions.
La suspension du parlement britannique par le premier ministre Boris Johnson est-elle ou non légale ? La semaine dernière, la plus haute cour de justice écossaise a jugé que non. La Haute Cour de Londres est arrivée, elle, à une tout autre conclusion. Il appartient à présent à la Cour suprême de trancher. À partir de mardi 17 septembre et pendant trois jours, 11 juges de la plus haute instance judiciaire du Royaume-Uni se penchent sur cette question fondamentale.
Alors que l’on vient d’apprendre le décès de l’écrivain hongrois György Konrád, grande figure de la dissidence, longtemps interdit de publication officielle dans son pays, Mediapart republie un entretien réalisé en mai 2015 à Budapest avec lui et avec son fils, l’historien Miklós Konrád.
En obtenant un échange de prisonniers, dont le célèbre réalisateur Oleg Sentsov, avec la Russie, le président ukrainien a obtenu une victoire diplomatique. Volodymyr Zelenski met en œuvre une stratégie prudente et, pour l’instant, payante. Même si une partie de la société ukrainienne doute de la possibilité d’une paix réelle avec Moscou et Vladimir Poutine.
Alors que des centaines de milliers d’indépendantistes catalans vont défiler, mercredi 11 septembre, dans les rues de Barcelone, la coalition au pouvoir dans la région tangue. La gauche républicaine de l’ERC réclame des élections anticipées.
Le Parlement britannique a été suspendu dans la nuit au terme d’une séance houleuse au cours de laquelle les députés ont de nouveau voté contre l’organisation d’élections anticipées. À la tête du gouvernement, Boris Johnson a les mains libres, ou presque, pendant les cinq prochaines semaines. Et assure être en mesure de trouver une issue à l’impasse du Brexit.
Devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Christine Lagarde a joué la bonne volonté consensuelle et la continuité. Mais plusieurs points essentiels du débat ont été oubliés.
Le premier ministre Boris Johnson, dit BoJo, a frôlé le KO. Sa stratégie a viré au chaos le mercredi 4 septembre aux Communes. Les députés britanniques lui ont infligé l’interdiction de sortir de l’Union européenne sans accord, tout en l’empêchant d’organiser des élections anticipées à sa guise.