Angela Merkel et Viktor Orbán célèbrent ensemble, ce lundi, le 30e anniversaire du « pique-nique paneuropéen », première brèche dans le Rideau de fer, avant son ouverture totale par la Hongrie puis la chute du mur de Berlin. Mais sur fond de querelle mémorielle et à l’ombre des barbelés érigés en 2015.
À la veille des élections européennes, Bruxelles s’est empressée de voter le renforcement de Frontex. Jamais l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes n’a été aussi puissante. Aujourd’hui, il est devenu presque impossible de vérifier si cette autorité respecte les droits fondamentaux des migrants, et si elle tente vraiment de sauver des vies en mer. Mais des activistes ne lâchent rien. Une enquête de notre partenaire allemand Correctiv.
Après 14 mois d’alliance chaotique entre la Ligue et le Mouvement Cinq Étoiles, le parti d'extrême droite a déposé, vendredi 9 août, une motion de censure contre l'exécutif. Son ancien partenaire l'accuse de vouloir empêcher la tenue d'un vote en septembre, qui devait réduire d'un tiers le nombre de parlementaires.
Trente ans après la chute du Mur, l’histoire de la gauche en Europe centrale est celle d’une longue faillite idéologique. Si des partis sociaux-démocrates ont existé et gouverné dans chacun de ces pays, ils n’ont fait que porter un mélange de corruption et de réformes libérales. Il est vrai que les gauches de « l’Europe de l’Ouest » ralliées aux politiques néolibérales n’avaient rien à leur proposer...
Un nouveau parti se présente aux élections régionales d’Émilie-Romagne, dans le nord de l’Italie, en novembre : le Mouvement 3V, pour « Nous voulons la vérité sur les vaccins ». C'est une première dans le pays pour les opposants à la vaccination obligatoire, déçus par la ligne fixée par le Mouvement Cinq Étoiles au pouvoir.
Le nouveau premier ministre britannique Boris Johnson fait craindre le pire aux Écossais, majoritairement hostiles au Brexit. De quoi renforcer encore l’hégémonie du Parti national écossais, le SNP, social-démocrate, pro-européen et indépendantiste, dont le succès s’est fait aux dépens des travaillistes.
Boris Johnson, qui se veut Terminator du Brexit, a fait une tournée au Royaume-Uni cette semaine. Les nuages s’accumulent, les avertissements pleuvent, mais le premier ministre britannique fonce sous sa bonne étoile churchillo-thatchérienne, face à une UE sidérée : ça passe ou ça casse.
En cas de Brexit, leur destin au sein de l’Union européenne prendra fin et ces villes resteront à seulement quelques mètres de la forteresse bruxelloise. Un coup dur pour les frontaliers. Balade nord-irlandaise à Newry, Belcoo et Strabane.
En juin 2017, l’incendie de la tour HLM de Londres Grenfell Tower a fait 72 victimes et suscité une vague d’indignation dans le pays. Mais au terme de son mandat, le bilan de la première ministre Theresa May est catastrophique, incapable d’améliorer la sécurité de centaines d’immeubles considérés à risques dans le pays.
Le nouveau premier ministre du Royaume-Uni est une figure bien connue des Britanniques. Excentrique et défenseur du Brexit, Boris Johnson incarne aussi le libéralisme à tout crin défendu par son parti. D’où le soutien des conservateurs, balayés lors des européennes, selon Tim Bale, professeur de science politique à Londres.
Les législatives anticipées organisées en Ukraine, dimanche 21 juillet, par le nouveau président Volodymyr Zelenski pourraient conduire à changer plus des deux tiers du Parlement. Mais les pratiques anciennes de corruption et de clientélisme font de la résistance.
Les députés ouvrent, mercredi soir, les débats sur le traité de libre-échange avec le Canada, trois ans après la fin des négociations avec Ottawa. Cette discussion arrive tardivement à l’Assemblée, alors que le sort de ce texte controversé s’est sans doute joué en 2016, lorsque la Wallonie belge a failli le mettre à terre.
Les eurodéputés se prononcent mardi 16 juillet sur la candidature de la conservatrice allemande Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne. Malgré le soutien officiel de la droite du PPE et des libéraux, le vote s’annonce serré. Les tractations vont durer jusqu’à la dernière minute.
L’entrée dans le port de Lampedusa du Sea-Watch 3 de Carola Rackete est une victoire symbolique contre les politiques migratoires européennes soutenues par les nationalistes et les libéraux. La capitaine allemande a, par son geste, plus fait pour la bataille des idées en Europe que tous les spin doctors de Bruxelles qui veulent nous vendre un grand récit pour le continent.
La victoire de Syriza a ressuscité les espoirs des partisans d’une troisième voie entre les partis communistes épuisés et la social-démocratie ralliée à la gestion néolibérale. Mais Tsipras et ses alliés ont été absorbés par l’appareil d’État.
Le parti de Tsipras a perdu les législatives dimanche en Grèce. Devancé de plus de huit points par la droite de Nouvelle Démocratie, il voit celle-ci arriver au pouvoir avec une majorité absolue des sièges au Parlement. Une première depuis le début de la crise.