« Nous repartirons. Ce sera simplement plus difficile de trouver un capitaine qui acceptera de prendre le risque. » Mediapart publie l’entretien réalisé par Der Spiegel avec Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch 3, qui a osé défier Matteo Salvini et ébranler l’indifférence des dirigeants européens.
Le Parlement autrichien a voté l’interdiction totale du glyphosate dans le pays. Une mesure adoptée avec les voix des sociaux-démocrates et de l’extrême droite, qui pourrait peser dans la campagne pour les législatives à l’automne.
Après sa défaite aux européennes, le parti de Tsipras pourrait subir un profond désaveu ce dimanche en Grèce où se tiennent des élections législatives anticipées. Pour la politologue Filippa Chatzistavrou, « Syriza a orchestré le délitement d’une conviction populaire ».
> En Grèce, une défaite majeure pour Tsipras
Arrêtée le 29 juin, la capitaine allemande du navire humanitaire Sea-Watch 3 a été finalement libérée par la justice italienne mardi 2 juillet. D’autres capitaines et ONG attendent encore de connaître leur sort judiciaire.
Longtemps considérée comme l’héritière d’Angela Merkel, Ursula von der Leyen, qui pourrait prendre la tête de la Commission européenne, accéderait à un poste auquel on ne l’attendait pas ou plus, tant elle semblait fragilisée par des affaires au ministère de la défense.
Alors que le Parlement a élu mercredi le social-démocrate italien David-Maria Sassoli à sa tête, les dirigeants européens ont fini par s’entendre sur des noms pour diriger l’UE dans les années à venir. Principale surprise d'un casting sans grande cohérence : la ministre de la défense allemande, proposée à la tête de la Commission.
La signature de l’accord de libre-échange Mercosur entre la Commission européenne et quatre pays d’Amérique du Sud, dont le Brésil de Bolsonaro, a provoqué de vives critiques au sein de LREM. Les tenants de la position de la France indiquent que tout a été négocié pour préserver les clauses écologiques. Mais le texte est encore confidentiel.
Les 751 nouveaux eurodéputés se réunissent pour la première fois ce mardi. Mediapart passe en revue les bizarreries des huit groupes qui vont rythmer la vie de l’hémicycle, alors que les dirigeants européens ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord, après dix-sept heures de tractations, sur les futurs titulaires des postes clés des institutions.
Entre droites et extrêmes droites, la notion de cordon sanitaire est de plus en plus poreuse. En France, les municipales de l’an prochain pourraient le fragiliser, tandis qu’ailleurs en Europe, il a déjà sauté. Tour d’horizon.
Le 2 août, le traité sur les forces nucléaires de portée intermédiaire sera mort, dénoncé par les États-Unis et la Russie. Les ministres de la défense des pays membres de l’Otan viennent de décider de riposter à Moscou en mobilisant des moyens de surveillance, de renseignement, des missiles et systèmes d’armes conventionnels. Une course aux armements, tant redoutée, est lancée en Europe.
Le bras de fer engagé par Emmanuel Macron sur les postes clefs de l’UE crispe les relations entre Paris et Berlin. Saluée par la presse hexagonale, la stratégie du président laisse pantois élus et commentateurs étrangers, qui soulignent le risque d’une crise institutionnelle et s’agacent de l’« arrogance » des Français.
Au terme d’un long mois de tractations, la gauche critique européenne s’est dotée d’une direction collégiale et a repoussé à la mi-juillet la désignation de la présidence du groupe. Loin des ambitions initiales, le groupe parlementaire risque de ne pas peser bien lourd dans la prochaine mandature européenne.
L’assassinat du haut fonctionnaire Walter Lübcke, le 2 juin, par un membre de l’extrême droite, marque un changement de registre dans l’exercice de la violence propre à la nébuleuse néonazie. Désormais, les exécutions politiques sont ciblées. L’affaire relance le débat sur l’efficacité des services de sécurité allemands, qui n’ont rien vu venir.
Conservateurs, sociaux-démocrates, libéraux et écologistes négocient depuis plus d’une semaine, entre les murs du Parlement européen, le contenu d’une feuille de route pour les cinq années à venir. La démarche est inédite. Elle est aussi sensible, en particulier pour le groupe des Verts.
Benjamin Roll fait partie des trois étudiants à l’origine de la manifestation monstre qui s’est déroulée ce dimanche à Prague. Dans une interview exclusive à Mediapart, il explique les objectifs de son mouvement, qui réclame la démission du premier ministre Andrej Babiš.
Le traité de libre-échange conclu entre l’Union européenne (UE) et le Canada, le Ceta, doit être examiné en conseil des ministres le 3 juillet, ouvrant la voie à un débat à l’Assemblée dans le courant du même mois. Alors que le dossier continue d’inquiéter, Mediapart a organisé un débat entre Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au commerce, Édouard Bourcieu, de la Commission européenne, et Lora Verheecke, activiste anti-Ceta.