Loin d’être aussi influente que son aînée, l’organisation dissidente frappe l’Irlande du Nord de façon épisodique. Elle est soupçonnée d’avoir perpétré l’attaque à la bombe du samedi 19 janvier, à Londonderry. Car plus de vingt ans après les accords de paix, une poignée de paramilitaires se battent encore pour l’indépendance de la province britannique.
L’embellie n’aura pas duré dix-huit mois. À peine sortie de la crise, l’économie européenne est à nouveau menacée de retomber dans le marasme. Le président de la BCE se dit prêt à reprendre sa politique monétaire accommodante pour soutenir l’activité. Mais à quoi bon engager des centaines de milliards s’ils ne permettent pas de construire une économie solide pour le bénéfice de tous ?
Dans un entretien à Mediapart, Jon Lansman, proche de Jeremy Corbyn et cofondateur du mouvement Momentum, revient sur les tiraillements du parti travailliste britannique face à l’impasse du Brexit.
Si la répression qui s’est abattue en France sur les gilets jaunes est sans précédent, certains pays européens connaissent depuis des années de fréquentes violences policières, qui sont souvent restées impunies. Tour d’horizon.
Un nouvel amendement, qui prépare le terrain à une prolongation des négociations de sortie de l’UE jusqu’à la fin 2019, pourrait être bientôt adopté. Quant au Labour de Corbyn, il fait un pas de plus vers un second référendum.
Il est déjà une machine à désinformation. Le traité franco-allemand signé ce 22 janvier par Macron et Merkel est critiqué par l’extrême droite et une partie de la gauche. Or c’est un texte insipide qui ne propose aucune avancée importante. Il ne dit que l’état de faiblesse du « couple franco-allemand » et de leurs deux dirigeants dans une Europe en crise.
Ils battent le pavé de Belgrade chaque samedi depuis le 8 décembre, dénonçant le régime autoritaire du président Vučić. Ce week-end, pour « l’acte VII » du mouvement, celui-ci s’est étendu à l’ensemble du territoire, malgré la démonstration de force du pouvoir en milieu de semaine.
Samedi, un dernier hommage sera rendu à Paweł Adamowicz, le maire de Gdansk, poignardé dimanche. Il était l’antithèse de la majorité qui gouverne le pays : ouvert aux réfugiés, défenseur de la cause LGBT, pro-européen convaincu.
La frontière entre les deux Irlande est au cœur des négociations du Brexit, alors que Theresa May a jusqu’à lundi 21 janvier pour revoir l’accord de sortie de l’UE. Reportage en Irlande du Nord, dans un des fiefs unionistes où la majorité des habitants soutient le Brexit.
En dépit de la défaite d’ampleur historique subie mardi à la Chambre des communes, la première ministre britannique ne donne aucun signe de vouloir changer de méthode pour sortir le Brexit de l’impasse où il se trouve.
Avec 151 voix pour et 148 voix contre, le vote de confiance convoqué mercredi soir par le Premier ministre grec Alexis Tsipras lui a permis de sauver les meubles. Jusqu’à quand ?
Après quatre mois de blocage, les Suédois ont enfin un gouvernement : une coalition minoritaire rose-verte avec le soutien du centre-droit. Ce compromis inédit s'est fait au prix d’importantes concessions, notamment de la part des sociaux-démocrates, qui se sont engagés à mener une politique plus libérale que celle prévue dans leur programme.
Après le rejet massif, mardi à Westminster, du projet de divorce avec l’UE négocié par Theresa May, l’incertitude est totale. À la fois sur l’avenir politique de May, mais aussi sur la forme que va prendre le Brexit − s’il finit un jour par se concrétiser.
Paweł Adamowicz était l’antithèse de la majorité qui gouverne le pays : ouvert aux réfugiés, défenseur de la cause LGBT, pro-européen convaincu. Dimanche soir, il a été assassiné au cours d’une fête caritative. De nombreux éditorialistes accusent le climat politique délétère créé par le pouvoir.
Il risque 17 ans de prison. Il est l’un des 12 indépendantistes catalans poursuivis pour rébellion vis-à-vis de l’État espagnol. Dans un entretien à Mediapart depuis sa prison de Lledoners, cette figure de la société civile catalane, très critique de la monarchie espagnole, explique pourquoi elle veut faire de son procès, qui devrait s’ouvrir fin janvier à Madrid, une affaire de respect des droits fondamentaux.
Le leader travailliste, qui fait tout pour laisser aux conservateurs la responsabilité d’un Brexit s’annonçant désastreux, est mis sous pression par ses propres partisans, qui soutiennent un second référendum.