Attac a perdu son statut d’association d’utilité publique en Allemagne parce qu’elle serait trop « politique ». L’association, qui pourrait être confrontée à de sérieux ennuis financiers, n’est pas la seule à se trouver dans la ligne de mire de députés conservateurs et libéraux.
Zuzana Čaputová a été élue, samedi 30 mars, présidente de la Slovaquie avec 58 % des voix. Cette avocate, qui a mené des luttes environnementales par le passé, dit vouloir s’attaquer à la corruption, un des maux endémiques du pays.
La ville accueille jusqu’à dimanche le Congrès mondial des familles, à l’initiative d’associations anti-avortement aux États-Unis. L’événement est critiqué.
Cinq ans après les rassemblements du Maïdan qui avaient porté des espoirs de vastes réformes du système oligarchique ukrainien, le président Petro Porochenko, candidat à sa réélection, n’a qu’un maigre bilan à présenter. Face à lui, la popularité croissante d’un comique du petit écran montre l’attirance des électeurs pour une figure hors système.
Free Joseon, autoproclamé « gouvernement provisoire de la Corée du Nord », a revendiqué la spectaculaire attaque en plein jour de l’ambassade nord-coréenne à Madrid le 22 février. Le chef présumé du commando n’en est pas à son premier coup d’éclat.
Theresa May a mis mercredi sa démission dans la balance, dans l’espoir de trouver une majorité pour sauver son Brexit, déjà rejeté à deux reprises. Mais ses alliés nord-irlandais continuent de s’y opposer. Quant aux parlementaires, ils ont rejeté mercredi soir les huit propositions alternatives au plan de May. L’impasse se poursuit.
Bernard-Henri Lévy présentait lundi 25 mars son one-man show Looking for Europe à Barcelone, en présence de son « ami » Manuel Valls, candidat à la mairie de Barcelone. L’occasion pour BHL de dire tout le mal qu’il pense des extrêmes droites en Europe, mais aussi des gilets jaunes et des indépendantistes catalans.
À l’approche d’élections législatives, le 28 avril, le conflit entre le gouvernement socialiste espagnol et la famille Franco sur l’exhumation des restes du dictateur s’intensifie. L’affaire met de nouveau en lumière les réseaux et privilèges dont bénéficient ses héritiers, en particulier par le biais de l’opaque Fondation Franco, et illustre la difficulté du travail de mémoire espagnol.
Plusieurs centaines de milliers de personnes hostiles au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne ont manifesté samedi 23 mars dans le centre de Londres pour réclamer la tenue d’un deuxième référendum sur le Brexit.
Le Parlement européen doit voter mardi 26 mars la directive sur les droits d’auteur. C’est en Europe du Nord et en Allemagne que se concentre l’essentiel de la mobilisation de ses adversaires, qui craignent un contrôle beaucoup trop restrictif d’Internet.
Notre journaliste Amélie Poinssot publie Dans la tête de Viktor Orbán (Solin/Actes Sud), une enquête intellectuelle décryptant les dessous de son influence grandissante en Europe. En voici les bonnes feuilles.
Une majorité de députés s’est prononcée jeudi pour demander aux Européens un report de la date butoir du Brexit, épilogue de trois jours de chaos politique à Westminster. À deux semaines de la date officielle, il est toujours impossible de savoir s'il aura lieu, et sous quelles modalités.
Alors que les députés britanniques ont de nouveau rejeté, mardi 12 mars, le projet d’accord de sortie de l’UE négocié par Theresa May, incapables de trouver une issue au référendum de 2016, la population, elle, subit les effets d’une politique d’austérité carabinée. Reportage à Glasgow, où nombre d’habitants se raccrochent aux banques alimentaires, depuis la mise en place du crédit universel en 2018.
Mensonges et intimidations sont le lot quotidien dans les médias publics, mis en coupe réglée par les nationaux-conservateurs en Pologne et en Hongrie.
Selon un document consulté par Mediapart, la Commission européenne a décidé de ne plus participer aux négociations sur la mise en place d’un traité juridiquement contraignant pour les multinationales en matière de droits humains et environnementaux. Vendredi, à Genève, l’Union européenne a argué de soucis de procédure pour ne pas avancer.
En Autriche, le ministère de l’intérieur, aux mains du FPÖ, le parti d’extrême droite, veut créer une agence fédérale responsable de la prise en charge des demandeurs d’asile et mettre ainsi fin aux contrats des ONG auxquelles, jusqu’à présent, était confiée cette mission. Une annonce qui s’inscrit dans un contexte de tensions entre les associations et le gouvernement.