Les élections du 21 décembre ont encore aggravé la crise catalane. Des discussions sur un retour de Puigdemont en Espagne aux hésitations de Rajoy face à la déflagration Ciudadanos, passage en revue des paramètres d’une équation politique carabinée.
Depuis octobre 2015, les socialistes tiennent les rênes de l’exécutif portugais. Avec l’appui d’une coalition originale au Parlement : la gauche radicale du Bloco et le parti communiste. Un attelage qui pourrait être riche d’enseignements ailleurs en Europe. Premier volet de notre série de reportages.
La commission électorale russe a statué le 25 décembre sur le sort d’Alexeï Navalny : le principal opposant à Poutine ne pourra pas candidater à la présidentielle prévue en mars. Une décision très révélatrice du système qui gouverne aujourd’hui la Russie.
On appelle cela la « Yougonostalgie » : une partie des Balkans rêve aujourd’hui de l’ex-Yougoslavie et du régime du maréchal Tito, vécu comme une période d’unité et de relative prospérité. Qu’en était-il ? La première grande biographie de Josip Broz Tito, écrite par l’historien slovène Joz̆e Pirjevec, paraît en français.
Favorable à l’unité de l’Espagne, Ciudadanos est arrivé en tête. Mais le camp indépendantiste reste majoritaire et Carles Puigdemont, exilé à Bruxelles, est le grand vainqueur de la soirée. Rien ne dit pourtant qu’il pourra être investi à la tête du prochain gouvernement. Pour Rajoy, c’est une claque sans précédent.
Plus de 5,3 millions de Catalans sont appelés aux urnes ce jeudi, sur fond d’extrême polarisation entre deux blocs – les indépendantistes et leurs adversaires « unionistes ». Taux de participation, coalitions possibles, risques d’une nouvelle impasse politique… Mediapart passe en revue ce qu’il faut savoir pour suivre ce scrutin clé pour l’avenir de l’Espagne.
L’avènement de Sebastian Kurz et ses ministres d’extrême droite gênent profondément Berlin. Il fait craindre un axe Autriche-Hongrie sur le dossier des migrants. Et il va renforcer la division entre une droite modérée pro-Merkel et une droite conservatrice de plus en plus dure, qui rêve d’en finir avec cette chancelière « de gauche ».
L’un est exilé à Bruxelles, l’autre est en prison à Madrid : Carles Puigdemont et Oriol Junqueras, anciens alliés à la tête de la Catalogne, bataillent pour devenir la première force du bloc indépendantiste, au soir du 21 décembre. Coulisses d’une campagne sans précédent.
Le tout nouveau gouvernement autrichien a prêté serment ce lundi 18 décembre. Le jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz a donné six ministères sur quatorze à l’extrême droite du FPÖ. Une alliance qui soulève bien peu d’indignation en Europe.
Un lobby patronal espagnol a sollicité des entreprises de l’IBEX 35, l’équivalent du CAC 40 en Espagne, pour couvrir les frais des conférences que l’ex-premier ministre français Manuel Valls a données cette semaine en Espagne, et dans lesquelles il dénonce les risques posés par l’indépendantisme catalan.
Le parti de la droite libérale, emmené par Inés Arrimadas, engrange les soutiens des adversaires de l’indépendance. Il organise samedi à Barcelone son grand meeting de campagne, en présence de l’ex-premier ministre français Manuel Valls. À gauche, cette stratégie identitaire en irrite plus d’un.
Désormais sous tutelle de Madrid, la Catalogne a été forcée de rendre, lundi 11 décembre, 44 œuvres religieuses de l’époque gothique à la région voisine de l’Aragon. À dix jours d'élections régionales tendues, les indépendantistes dénoncent une «spoliation».
Volodymyr Yermolenko, philosophe et journaliste ukrainien, éclaire les fardeaux et les idéaux de son pays, qui peine non seulement à trouver sa place mais à conserver son intégrité, dans le concert des nations comme dans la modernité…
Le chef de la diplomatie britannique joue son avenir politique samedi : il se rend à Téhéran pour tenter de faire oublier son dernier impair, lui qui avait fragilisé la situation d’une Irano-britannique accusée d’espionnage. À Londres, Johnson fait vivre un calvaire à Theresa May, qui n’ose se débarrasser de ce conservateur très populaire auprès des partisans du Brexit. Portrait d’un provocateur à l’idéologie incertaine.
Après une nuit de négociations, la Commission européenne a fait savoir vendredi 8 décembre que des « progrès suffisants » avaient été réalisés à ses yeux, pour passer à la seconde phase des discussions. C’est la première fois qu’une avancée est enregistrée, depuis le début des négociations du Brexit en juin.
Le SPD allemand va proposer, lors de son congrès qui s'ouvre jeudi, de mener des négociations exploratoires avec la CDU d'Angela Merkel. Mais les militants de base du parti social-démocrate, que Mediapart a rencontrés ces jours derniers, sont réticents à l'idée d'une nouvelle alliance avec la droite.