Le conseil européen des 22 et 23 mars devait marquer le lancement de la réforme de la zone euro. Mais tout est repoussé. Les projets avancés par la France se heurtent à une opposition de plus en plus vive de l’Allemagne et de l’Europe du Nord. Et après les élections en Italie, Macron a perdu un allié de poids.
Dans un entretien à Mediapart, l’une des figures de Podemos et théoricien du populisme de gauche, l’Espagnol Íñigo Errejón, analyse les secousses des législatives italiennes et plaide pour une gauche capable de « mettre de l’ordre », en réaction aux virages droitiers observés en Europe.
République frondeuse dans les années 1990, le Tatarstan s’est plié à la « verticale du pouvoir », renonçant à son statut spécial et devenant l’une des vitrines économiques russes. À la veille de l’élection présidentielle, ses dirigeants ont promis de faire un triomphe à Poutine.
Avec près de 33 % des voix, le Mouvement Cinq Étoiles est arrivé en tête des élections législatives italiennes, dimanche 4 mars. C’est une erreur de vouloir le classer à droite, explique à Mediapart le jeune chercheur Fabrizio Li Vigni.
Le Mouvement Cinq Étoiles est le vainqueur des législatives, et l’extrême droite de la Ligue du Nord dépasse son partenaire de coalition, Forza Italia. Aucune majorité claire ne se dessine.
Le résultat est tombé ce dimanche 4 mars : les adhérents du SPD ont voté à 66 % en faveur d’une coalition avec la CDU/CSU, ouvrant la voie à un quatrième mandat pour Angela Merkel. Mais la chancelière est fragilisée par des mois de négociations, tandis que l’ancrage à gauche du parti social-démocrate est définitivement enterré.
Les corps sans vie du journaliste Ján Kuciak et de sa compagne Martina Kušnírová ont été découverts à leur domicile dimanche 25 février. La contestation gronde depuis dans le pays, tandis que le pouvoir slovaque tarde à tirer les conséquences de cet assassinat.
Petite revue des programmes des principaux partis en lice pour les élections législatives italiennes de dimanche, autour de trois points clés : l’Europe, la politique fiscale, la question migratoire.
Potere al Popolo! est une coalition de mouvements sociaux et de petits partis de gauche née de la mobilisation d'un centre social à Naples. Elle devrait réaliser un score confidentiel aux législatives, ce dimanche 4 mars. Mais elle a pu compter sur un soutien de poids pendant sa campagne : Jean-Luc Mélenchon. Explications.
Les Italiens votent dimanche pour élire leur parlement, dans un pays où la crise politique se comprend aussi par une grave situation économique. Plombée par une absence de croissance de la productivité, la péninsule s’enfonce dans une faiblesse chronique dangereuse sur le plan social.
L’avenir politique de l’Allemagne dépend des résultats du référendum interne du SPD qui déterminera la participation des sociaux-démocrates à un gouvernement Merkel. De son côté, Sahra Wagenknecht, figure contestée de Die Linke, plaide pour un grand rassemblement populaire des gauches, en partie inspiré des Insoumis français.
Depuis son accession à la tête du parti en décembre 2013, Matteo Salvini a modifié les contours de son mouvement. L’agenda fédéraliste de la Ligue du Nord a été mis de côté pour faire place à un discours nationaliste et anti-immigrés, dans l’idée de s’imposer aussi dans le sud de l’Italie. Il pourrait gouverner en coalition avec la droite de Berlusconi. Reportage dans les environs de Naples.
Les leaders des cinq principaux partis de la campagne électorale italienne sont des hommes. Le Parlement sortant compte à peine un tiers de femmes. Et les législatives du 4 mars risquent de conforter un pouvoir très masculin.
Malgré sa fermeture officielle, il y a bientôt deux ans, la « route des Balkans » est toujours active. Environ 5 000 réfugiés sont bloqués en Serbie qui, de pays de transit, s’est brutalement transformée en cul-de-sac. D’autres exilés continuent d’arriver, via la Turquie, la Grèce, puis la Macédoine ou la Bulgarie.
À Gênes, ultradroite et néofascistes tentent de faire une percée sur fond d’abstention grandissante. Mais les collectifs citoyens se ressaisissent. Une semaine avant les élections législatives italiennes, reportage dans une ville considérée par beaucoup comme un laboratoire politique.
Huit mois après le bon score du parti travailliste aux législatives – 40 % des voix –, la popularité du chef de l’opposition britannique, Jeremy Corbyn, s’est un peu émoussée. Mais le leader de 68 ans cherche surtout à réformer le mode de fonctionnement de son parti, en s’appuyant sur la nébuleuse Momentum, au grand dam de l’aile droite du Labour.