Sans expérience politique, Quim Torra, un proche de Carles Puigdemont au profil radical, a été élu lundi 14 mai à la tête de la Catalogne. Dès son élection, il s’est engagé à construire la « république catalane ». Adversaire des indépendantistes, le parti Ciudadanos exhorte Madrid à maintenir la tutelle sur la région.
Nikol Pachinian, le principal opposant au régime corrompu d’Arménie, pensait devenir premier ministre le 1er mai. Il a échoué, appelé à une grève générale, et estime désormais qu’il sera élu le 8 mai.
Accusé de vouloir prendre le contrôle des renseignements intérieurs, le ministre de l’intérieur, personnalité centrale du FPÖ et l’un des hommes forts du nouveau pouvoir, se trouve au cœur d’un scandale politique.
Après quinze jours de manifestations et la démission du premier ministre, le leader de l’opposition Nikol Pachinian est en passe d’être élu et de mettre fin à 28 ans de gouvernance d’un parti désormais rejeté par la population.
Les centrales nucléaires allemandes auront toutes cessé de fonctionner en 2022. Comment fait-on pour démanteler ces mastodontes au cœur radioactif ? Peut-on en prévoir les coûts et la durée ? Certains experts y voient un « business » porteur. Mediapart s’est rendu à Lubmin, dans le nord-est de l’Allemagne, où une centrale fait l’objet depuis vingt-trois ans d’un démantèlement périlleux.
Située au sud du Yorkshire, en bordure d’un parc national, Sheffield se prévaut d’être la ville la plus verte d’Europe. Pourtant, depuis cinq ans, la municipalité a lancé une campagne massive d’abattage des arbres situés le long des routes. Plusieurs milliers d’habitants s’opposent à une entreprise qu’ils jugent nuisible au bien-être, absurde et antidémocratique.
Pendant plusieurs décennies, des Antillais originaires des ex-colonies britanniques ont vécu au Royaume-Uni en toute légalité. Mais, récemment, ils sont devenus la cible de la chasse aux immigrés lancée par Theresa May en 2012.
Un an avant le scrutin, toutes les formations de gauche pensent aux élections européennes, mais aucune n’a arrêté de stratégie claire. Outre leur volonté de changer l’Europe, elles vont jouer leur place dans la reconfiguration du champ politique français. Tour d'horizon.
Des dizaines de milliers de Hongrois manifestent samedi à Budapest, en réaction à la reconduction du très droitier Viktor Orbán à la tête de l’exécutif. Malgré le succès écrasant de son parti, le Fidesz, qui a conquis deux tiers des sièges du Parlement, une protestation est en train de prendre forme dans le pays.
La promotion éclair du conservateur allemand Martin Selmayr au sein de la commission européenne peut être considérée comme un « coup de force », se sont indignés les eurodéputés mercredi 18 avril. Mais ils ne sont pas allés jusqu’à exiger la démission immédiate de l’intéressé. La commission continue, elle, de faire la sourde oreille.
Alors que sa stratégie européenne patine, Emmanuel Macron a livré un plaidoyer musclé pour une véritable « souveraineté européenne », mardi 17 avril à Strasbourg, en réponse aux « démocraties illibérales » de Viktor Orbán et consorts. Mais en attendant les européennes de mai 2019, ses marges de manœuvre restent faibles.
Le juge Pablo Llarena a refusé jeudi 12 avril d’autoriser le Catalan Jordi Sànchez, en prison depuis octobre, à participer à la session d’investiture prévue vendredi à Barcelone, où il aurait pu être élu président de la région. Ce juge de la Cour suprême, conservateur de 54 ans, joue un rôle considérable dans la crise catalane.
Au Royaume-Uni, plus de 20 ans après la privatisation des chemins de fer, une majorité de Britanniques veut faire machine arrière. Exploité par vingt entreprises privées, le réseau ferroviaire est l’un des plus chers d’Europe pour les passagers. Il est également fortement subventionné.
C'est l'un des accords de libre-échange en chantier les moins connus : le texte entre l'UE et les pays du Mercosur – dont l'Argentine et le Brésil – pourrait aboutir cette année. Alors qu’un pan des chapitres en discussion vient de fuiter, ses adversaires s'inquiètent des coopérations promises sur le front des OGM.
Le partenaire le plus compliqué à gérer pour Angela Merkel ne sera sans doute pas l’allié social-démocrate du SPD. C’est plutôt l’aile bavaroise de son propre camp, la CSU, qui lui cause du souci depuis la formation de la coalition gouvernementale, à la mi-mars.