Élu président de l’Eurogroupe, Mario Centeno est un économiste du travail plutôt libéral pratiquant à Lisbonne, dans un gouvernement de coalition des gauches, une austérité budgétaire « furtive ». Pas vraiment la rupture.
Plus Theresa May lâche du lest dans les négociations sur le Brexit à Bruxelles, plus elle affaiblit son assise politique à Londres. Et plus, dans la foulée, elle perd en crédibilité auprès de ses interlocuteurs européens… Dernier exemple de cette spirale infernale : le dossier de la frontière irlandaise, au cœur des discussions lundi.
L’indépendantiste Oriol Junqueras, chef de file de la gauche républicaine (ERC) pour les élections du 21 décembre, reste en détention, tandis que six autres ex-conseillers régionaux ont été libérés sous caution, lundi matin. Cette décision va tendre la campagne, qui s’ouvre mardi.
Paul Magnette, bourgmestre socialiste de Charleroi, est celui qui a fait trébucher le traité CETA. Invité de la journée « Que faire à gauche ?, il a plaidé pour une organisation des gauches afin de démocratiser l’Europe.
Le parlement européen a adopté jeudi, à une large majorité, une résolution non contraignante, qui critique violemment la diplomatie économique de la France vis-à-vis de Riyad.
Une loi dès 2004, des médias attentifs, une nouvelle enveloppe d’un milliard d’euros sur cinq ans qui vient d’être débloquée… L’Espagne fait figure de bon élève, face au fléau des violences faites aux femmes. La situation reste alarmante. Depuis 2003, 917 femmes y ont été tuées par leur conjoint ou d’anciens partenaires.
Le soutien inattendu de Berlin, lundi à Bruxelles, à la ré-autorisation du glyphosate pour cinq ans en Europe, complique un peu plus l’équation politique en Allemagne, sur fond de désaccord entre la droite de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD. L'épisode révèle également le désordre politique qui règne actuellement à Berlin.
Alors que les négociations se poursuivent à Reykjavik en vue de former un gouvernement, Mediapart s’est entretenu avec Lionel Cordier, de l’université Lyon 2, qui rédige une thèse sur les dynamiques sociales et politiques de l’Islande depuis le krach de 2008. Il revient en particulier sur la dynamique du parti pirate.
À quatre mois de l’élection présidentielle russe, le paysage de la campagne se met en place. Si l’opposition est représentée, Vladimir Poutine est assuré d’être réélu. Tentative de définition du poutinisme à l’aune d’un quatrième mandat qui devrait être le dernier, avec le chercheur ukrainien Anton Shekhovtsov.
Ratko Mladić, l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie-Herzégovine, a écopé de la peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité. Mais, alors que le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie s’apprête à fermer ses portes, l’exigence de justice qui taraude les Balkans n’est toujours pas satisfaite.
Sous pression depuis le début de semaine, Martin Schulz, le candidat défait des sociaux-démocrates, a accepté vendredi d’ouvrir des discussions qui pourraient déboucher sur une nouvelle « grande coalition » en Allemagne avec la droite d’Angela Merkel. Il reviendra à la base du SPD de valider ce choix.
Angela Merkel a échoué là où elle s’était toujours révélée excellente : l’élaboration d’un compromis. Retour sur les raisons de cet échec, avec la politologue allemande Ursula Münch.
Arrêté en 2011, le chef des militaires serbes de Bosnie a été condamné le 22 novembre à la prison à perpétuité pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Organisateur du siège de Sarajevo et du massacre de Srebrenica, il était le dernier grand accusé devant le TPIY. Portrait d'un criminel toujours populaire en Serbie.
La Cour européenne des droits de l’homme se penche sur le cas de l’ancien premier ministre actuellement inéligible. Au-delà de la décision des juges, le Cavaliere affûte sa stratégie pour peser sur les prochaines législatives en Italie, prévues en mars. Jusqu’à réfléchir à s’allier avec le patron de la Ligue du Nord.
Depuis lundi, les libéraux sont attaqués de toutes parts, accusés d'être responsables de la crise politique en Allemagne. « Mieux vaut ne pas gouverner que de mal gouverner », répond leur leader. Retour sur les origines de ce parti, qui connaît aujourd'hui une dérive droitière.
À son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a misé toute sa politique européenne sur Angela Merkel. L’affaiblissement politique de la chancelière allemande met à mal tous ses espoirs de refondation de la zone euro.