Carles Puigdemont s’était préparé jeudi à annoncer des élections anticipées, pour éviter la mise sous tutelle de la Catalogne. Mais il a fait marche arrière, jugeant que Madrid n’apportait pas assez de « garanties ». Le camp indépendantiste semble plus divisé que jamais.
Proclamer unilatéralement l’indépendance, organiser un référendum irrégulier : ce ne sont pas des pratiques exceptionnelles. De tels scénarios se sont déjà produits sur le continent européen. Même si les circonstances sont très différentes, certains de ces exemples inspirent les autorités catalanes.
Un accord d'étape est intervenu lundi soir dans l'un des dossiers les plus épineux de l'UE. Emmanuel Macron veut y voir la première pierre de cette « Europe sociale » promise. Pourtant cet accord, qui reste à confirmer, n'entrera en vigueur que dans quatre ans. Et les ministres français ont lâché sur les routiers.
Le Bundestag fait ce mardi sa rentrée parlementaire, avec 92 députés du parti d’extrême droite AfD, ouvertement xénophobe et hostile au travail de mémoire entrepris par le pays. Une entorse aux fondements de la démocratie allemande, selon Géraldine Schwarz qui publie un récit très personnel autour de la question mémorielle outre-Rhin.
Des dizaines d’États se retrouvent à partir de lundi à Genève, pour discuter d’un texte qui ferait primer les droits humains sur ceux des multinationales. La société civile pousse, mais les Européens, eux, freinent. La position de Paris est ambiguë.
Le premier ministre espagnol a annoncé l’application de l’article 155 de la Constitution : il va démettre les responsables catalans, reprendre les prérogatives du Parlement et des fonctionnaires régionaux, et organiser de nouvelles élections. Dénonçant le coup de force de Madrid, le dirigeant indépendantiste Puigdemont convoque l’Assemblée régionale la semaine prochaine pour répondre au plan de Rajoy.
La crise catalane ne cesse d’enfler. Mais les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont fermement soutenu leur collègue Mariano Rajoy, sans même avoir pris le temps d'en débattre. Ce choix pourrait s’avérer lourd de conséquences.
L’exode de sièges d’entreprises catalanes est présenté comme la preuve de la “folie” du projet indépendantiste. Il s’agit plutôt de la partie visible des pressions économiques de Madrid.
Fin du suspense : le gouvernement de Mariano Rajoy a annoncé la tenue d’un conseil des ministres extraordinaire samedi, pour lancer la procédure de mise sous tutelle de la Catalogne.
Le PP de Mariano Rajoy multiplie les contacts avec des partis d'opposition, dont le PSOE, pour préparer la mise sous tutelle de la Catalogne, qui pourrait intervenir à partir de jeudi matin. Des voix exhortent Carles Puigdemont à convoquer des élections. Est-il encore possible de freiner l'engrenage?
Les éditions Les Liens qui libèrent publient ce mois-ci la version française du livre de Yanis Varoufakis, Conversations entre adultes. Dans les coulisses secrètes de l'Europe. Retour sur le combat mené il y a deux ans par celui qui était alors ministre des finances de la Grèce.
Débat avec Yanis Varoufakis, qui publie Discussions entre adultes. L'occasion pour l'ancien ministre grec de défendre sa vision de la crise de 2015 et d'évoquer son mouvement DiEM25.
Le spectre d’une Catalogne indépendante a réveillé le nationalisme espagnol qui s’était éteint avec la mort de Franco. Au congrès des députés, Podemos plaide pour reconnaître le délit d’apologie du franquisme.
Sebastian Kurz a remporté son pari. À 31 ans, le conservateur est en passe de devenir le plus jeune dirigeant européen, en prenant la tête d’une coalition avec l’extrême droite. Après les législatives en Allemagne, c’est une nouvelle victoire des forces de droite en Europe.
Les Autrichiens votent dimanche pour renouveler leur parlement. Le parti conservateur ÖVP, emmené par Sebastian Kurz, est donné favori. Un homme au discours antimigrants, qui ne semble nourrir d’autre ambition que celle de devenir chancelier.
Pour fêter le 12 octobre, « jour de l’hispanité », les partisans de l'unité de l'Espagne sont à nouveau descendus dans les rues de Barcelone. Une manifestation de soutien à la fermeté de Madrid contre les indépendantistes. Reportage.