Chaque soir, ils sont plus nombreux à dénoncer la corruption. Jeudi, ils étaient 100 000 à Bucarest, 30 000 à Cluj, 15 000 à Timișoara… Jamais le pays n’a connu une telle mobilisation depuis 1989. En promulguant des réformes organisant amnistie et grâce d'élus condamnés, le gouvernement n’a fait que renforcer cette mobilisation.
Le gouvernement britannique a rendu public jeudi son Livre blanc fixant ses plans en vue de la négociation à venir avec ses partenaires européens sur la sortie de l'Union européenne.
Les Européens vont se livrer à une première « appréciation » du séisme Trump lors d'un sommet informel, vendredi à Malte. Pour la première fois, les États-Unis se posent en ennemis du projet d'intégration européenne. Le Polonais Donald Tusk, à la tête du Conseil européen, parle de « déclarations inquiétantes » de Washington.
Les députés britanniques débattent à partir de mardi d’un texte de loi succinct, censé ouvrir la voie aux négociations du Brexit. Le feu vert de Westminster ne fait guère de doute. Mais l’opposition travailliste se déchire.
L’élection de Donald Trump peut aussi changer la donne dans les Balkans. Tout comme le Monténégro, la Serbie met en scène une alliance avec la Russie pour mieux faire pression sur l’Union européenne et l’Otan. Officiellement attachée à sa neutralité militaire, Belgrade excelle dans l’art de jongler avec les rivalités des puissances et profite d’un effacement américain.
Contre toute attente, le président du SPD Sigmar Gabriel a fait savoir ce mardi qu'il renonçait à être candidat du SPD contre Angela Merkel. Il laisse la place, et la direction du parti, au président sortant du Parlement européen, Martin Schulz. Une mauvaise nouvelle pour la droite allemande alors qu'à l'opposé, certains entrevoient une possible union de la gauche.
Le CETA vient de franchir une nouvelle étape mardi au parlement européen, dans l’attente du vote définitif en plénière, désormais attendu pour mi-février. Pour nombre d’élus, ce traité est devenu la meilleure des réponses au « désengagement » de Donald Trump.
En Russie, hommes politiques, experts et journalistes se sont passionnés pour le « phénomène Trump ». Dans les cercles du pouvoir, l'espoir est grand de voir le milliardaire opérer une refonte cardinale des dossiers les plus conflictuels.
Les très pragmatiques Katrin Göring-Eckardt et Cem Özdemir ont été élus têtes de liste du parti écologiste pour les législatives de septembre en Allemagne. Une alliance avec le parti conservateur d’Angela Merkel constitue une option sérieuse dans leur stratégie.
Antonio Tajani, ancien proche de Berlusconi, a été élu avec les voix des trois grands groupes de droite. Son élection pourrait bousculer les rapports de force à Strasbourg.
Sept mois après son arrivée au pouvoir, la cheffe du gouvernement britannique a abattu ses premières cartes. May plaide pour une sortie du marché unique européen comme de l’union douanière. Et menace de recourir au dumping fiscal, si les Européens durcissaient le ton.
Les eurodéputés élisent mardi 17 janvier leur nouveau président, après le départ de l’Allemand Martin Schulz. Faute d’accord entre conservateurs et sociaux-démocrates, l’élection est plutôt ouverte. Est-ce pour autant la fin de la « grande coalition » ? Passage en revue des sept candidats.
Barbara Nowacka est l'une des figures qui contribuent depuis quelques années au renouvellement de la gauche polonaise. Entretien avec une féministe engagée, lauréate 2017 du prix Simone de Beauvoir.
Trois fois premier ministre, président de la République portugaise durant dix ans, Mario Soares, décédé le 7 janvier 2017 à Lisbonne, est associé pour toujours au rétablissement de la démocratie après la chute de la dictature salazariste et à l’arrimage de son pays au projet européen.
Depuis le 16 décembre, les députés de l’opposition polonaise occupent le Parlement à Varsovie. Ils contestent le vote du budget, opéré en catimini par le parti au pouvoir, ouvrant un nouveau front contre sa dérive autoritaire. Entretien avec le député à l’origine de la mobilisation.
Ballottés entre la Russie, la Turquie et l'UE, les Balkans sont redevenus un terrain de jeu pour la confrontation des grandes puissances. Dernier épisode : l’invraisemblable scénario du « coup d’État pro-russe » raté au Monténégro.