Le duel entre l’Andalouse Susana Díaz, soutenue par l’appareil du parti, et l’ex-économiste Pedro Sánchez, qui plaide pour un « retour aux origines » du socialisme, domine la consultation des militants du PSOE, prévue le 21 mai.
C’est l’obsession de Podemos depuis sa création : passer devant les socialistes du PSOE. Jean-Luc Mélenchon, lui, y est parvenu en France, alors même que beaucoup de cadres de Podemos, à Madrid, ont longtemps douté de la stratégie du candidat français.
À deux jours d’un congrès de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), sa coprésidente Frauke Petry, façade modérée de ce parti anti-UE, renonce à être la tête de liste pour le Bundestag. Ce retrait confirme la montée en puissance d’une aile « ethno-nationale-socialiste » face à une aile plus modérée. La scission guette, à l’approche des législatives de septembre.
Rester ? Négocier ? En sortir ? La question de l'Union européenne est au cœur de la campagne présidentielle. Paix, intégration économique, coopération et entraide, monnaie unique : sans prétendre trancher le débat, retour sur quelques idées reçues véhiculées ici et là.
En réclamant l’organisation d’élections législatives anticipées le 8 juin prochain, avec trois ans d'avance, la première ministre britannique espère terrasser toute forme d’opposition et profiter un maximum de la faiblesse des travaillistes.
Mediapart a interviewé plusieurs chercheurs européens sur la campagne présidentielle française. Si celle-ci s’inscrit dans des recompositions politiques à l’œuvre dans différents pays du continent, elle étonne aussi nombre d’interlocuteurs par le contenu des programmes des candidats.
En arrivant à Downing Street, Theresa May s’est engagée à diviser par trois le solde migratoire. Son prédécesseur, David Cameron, n’y était pas parvenu. À l’heure du Brexit, May a fait de la lutte contre l’immigration son Graal. Les Européens du Royaume-Uni redoutent de servir de « monnaie d’échange » durant les négociations avec Bruxelles.
Il est l’un des principaux dirigeants du Parti national écossais, cette formation de gauche et écologiste au pouvoir à Édimbourg. Dans un entretien à Mediapart, l’eurodéputé Alyn Smith défend la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse, convaincu, cette fois, que le « oui » pourrait l’emporter.
Plus encore que l’euro, la figure du travailleur détaché cristallise les tensions autour du projet européen. Ils sont à peine trois candidats à défendre une amélioration de ce statut, quand les autres préfèrent l’abroger pour en finir, espèrent-ils, avec le « dumping social ». Revue des programmes.
Un nouveau texte est en chantier à Bruxelles. Répond-il aux urgences du terrain ? L’eurodéputée LR Élisabeth Morin-Chartier, co-rapporteure du texte à Strasbourg, débat avec le syndicaliste CGT Serge Pléchot, de la Fédération du bâtiment.
Mécanicien et chauffeur de poids lourds, Cristian Bagiu a travaillé deux ans, détaché sur le chantier du terminal méthanier de Dunkerque, dans le nord de la France. Après un grave accident du travail, ce Roumain a dû batailler pour faire valoir ses droits, piégé par les failles du système.
Des manifestations antigouvernementales massives, déclenchées par l’attaque contre l’université d’Europe centrale, secouent la Hongrie. Face aux opposants, la propagande tourne à plein régime et le pouvoir s’enferme dans la haine et le mensonge… en se faisant menaçant.
Depuis une semaine, le mouvement de protestation ne cesse de s’étendre, prenant une ampleur jamais vue depuis la chute de Milosevic en 2000. Chaque soir, des dizaines de milliers de Serbes manifestent dans toutes les villes du pays contre la « dictature » d’Aleksandar Vučić, le premier ministre élu président de la République dimanche 2 avril.
Les « artisans de la paix » ont réuni samedi à Bayonne 10 à 15 000 personnes, après avoir mené à bien le désarmement total de l’ETA. Huit dépôts d’armes ont été exhumés par les autorités sous le contrôle de représentants de la société civile.
Vendredi, les policiers suédois ont interpellé un Ouzbek de 39 ans soupçonné d'avoir été le chauffeur du camion qui a tué quatre personnes et blessé une quinzaine d'autres dans le centre de la capitale suédoise.
Samedi matin, les coordonnées des dépôts d’armes de l’organisation indépendantiste ont été communiquées par les « artisans de la paix » et transmises au parquet de Bayonne, qui a commencé à prendre possession des lieux.