L’« effet Schulz » a disparu. Les sociaux-démocrates du SPD et leur candidat à la chancellerie sont sous pression pour remporter l’élection régionale décisive qui se tient dimanche dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, la région la plus peuplée d’Allemagne. En cas d’échec, les chances d’une victoire du SPD sur Merkel aux législatives de septembre seront minimes.
À l’aube de la campagne législative, les partis allemands se divisent sur les propositions européennes du nouveau président français, que tous ont pourtant soutenu. Pendant que la droite rejette désormais toute idée de budget pour la zone euro, le SPD soutient les positions de Macron. Une seule chose est sûre : les Allemands ont besoin de la France pour réformer l’Europe.
L’affaire a été révélée par le quotidien russe Novaïa Gazeta. Plus de 150 Tchétchènes soupçonnés d’être homosexuels ont été détenus de manière arbitraire depuis début mars. Les autorités russes ont à peine bougé le petit doigt, malgré les réactions internationales.
L’exécutif bruxellois avait refusé en 2014 d’étudier une Initiative citoyenne européenne contre le traité de libre-échange avec les États-Unis, signée par plus de trois millions de citoyens. Le Tribunal de l’UE a annulé cette décision mercredi.
Après le succès contenu de l'extrême droite aux Pays-Bas et la défaite de Marine Le Pen en France, les dirigeants bruxellois veulent croire que les adversaires de l'UE sont en train de perdre du terrain. Sans surprise, c'est à Berlin que le futur chef d'État effectuera son premier déplacement officiel.
Les droites extrêmes sont déjà au pouvoir en Europe : en Hongrie, en Pologne. Elles se renforcent en Autriche, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, au Danemark. Comment gouvernent-elles, comment pèsent-elles sur les politiques publiques ? Avec Amélie Poinssot, journaliste à Mediapart.
A Varsovie et Budapest, des droites ultraconservatrices sont aux manettes. Deux pays au cœur de l’Europe, et deux gouvernements qui ont imposé le repli national et une législation ultraconservatrice. Nul besoin d’aller très loin pour se rendre compte de ce que ferait le Front national une fois au pouvoir…
Les dirigeants européens, réunis samedi à Bruxelles, se sont entendus sur les lignes directrices de la négociation du Brexit. Plusieurs d’entre eux s’inquiètent d’une Theresa May en plein « déni de Brexit », à l’approche des élections anticipées du 8 juin au Royaume-Uni.
Un sommet européen sur le Brexit se tient samedi à Bruxelles. La Britannique Theresa May a provoqué des élections anticipées, dans l'espoir de renforcer sa position dans les négociations avec l'UE. Mais la conservatrice reste évasive sur l’action qu’elle entend mener. Après vingt ans de carrière politique, l'atypique cheffe du gouvernement demeure une interrogation.
Jeroen Dijsselbloem avait déclaré forfait début avril. Il a finalement consenti à répondre aux eurodéputés, jeudi 27 avril, après la polémique déclenchée par ses propos sexistes et insultants envers les pays du Sud.
Le duel entre l’Andalouse Susana Díaz, soutenue par l’appareil du parti, et l’ex-économiste Pedro Sánchez, qui plaide pour un « retour aux origines » du socialisme, domine la consultation des militants du PSOE, prévue le 21 mai.
C’est l’obsession de Podemos depuis sa création : passer devant les socialistes du PSOE. Jean-Luc Mélenchon, lui, y est parvenu en France, alors même que beaucoup de cadres de Podemos, à Madrid, ont longtemps douté de la stratégie du candidat français.
À deux jours d’un congrès de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), sa coprésidente Frauke Petry, façade modérée de ce parti anti-UE, renonce à être la tête de liste pour le Bundestag. Ce retrait confirme la montée en puissance d’une aile « ethno-nationale-socialiste » face à une aile plus modérée. La scission guette, à l’approche des législatives de septembre.
Rester ? Négocier ? En sortir ? La question de l'Union européenne est au cœur de la campagne présidentielle. Paix, intégration économique, coopération et entraide, monnaie unique : sans prétendre trancher le débat, retour sur quelques idées reçues véhiculées ici et là.
En réclamant l’organisation d’élections législatives anticipées le 8 juin prochain, avec trois ans d'avance, la première ministre britannique espère terrasser toute forme d’opposition et profiter un maximum de la faiblesse des travaillistes.
Mediapart a interviewé plusieurs chercheurs européens sur la campagne présidentielle française. Si celle-ci s’inscrit dans des recompositions politiques à l’œuvre dans différents pays du continent, elle étonne aussi nombre d’interlocuteurs par le contenu des programmes des candidats.