Le candidat du PS et celui de la France insoumise ont acté leur désunion au premier tour de la présidentielle. Avec un argument : les divergences sur l’Europe. Elles reposent, essentiellement, sur le « plan B » de sortie des traités de Mélenchon, que Hamon refuse d’envisager.
Après une année d'enquête, des eurodéputés ont adopté un rapport très critique sur les responsabilités des États et de la Commission européenne après l'affaire Volkswagen. Ils prônent la création d'une agence européenne, pour mieux faire appliquer les contrôles antipollution sur les voitures.
Au lieu d’être un modèle à suivre, l’Irlande serait plutôt un « merveilleux monstre ». Telle est la conclusion de l’ouvrage universitaire Austerity and Recovery in Ireland, qui paraît aux Presses universitaires d’Oxford.
Les députés néerlandais ont fini par valider le traité de libre-échange avec l’Ukraine, qui avait été rejeté par référendum l’an dernier. Mais il reste encore un vote au Sénat, qui n’interviendra qu’après les élections du 15 mars, un scrutin incertain.
Après la victoire du « non » au référendum et sa démission de la présidence du conseil début décembre, Matteo Renzi a quitté la direction du Parti démocrate (PD) dimanche 19 février. Objectif : le reprendre en mains au congrès prochain, une fois le divorce avec son aile gauche consommé.
Fortune diverse pour le parti travailliste lors de deux législatives anticipées jeudi : la formation de Corbyn a sauvé son siège à Stoke-on-Trent, la « capitale du Brexit », mais s’est fait battre par les conservateurs dans un autre de ses bastions traditionnels.
L’affaire du glyphosate est passée par là : la commission veut rendre plus transparents les « comités d’experts » qui décident de l’autorisation des OGM et autres pesticides, jusque-là dans l’opacité quasi totale. Mais la réforme est très limitée.
La majorité des eurodéputés français s’y sont opposés, mais l’ensemble du parlement, lui, l’a largement validé : le traité de libre-échange de l’UE avec le Canada a été adopté mercredi avec 408 voix, ouvrant la voie à son application provisoire dès avril. Il reste l’étape, délicate dans certains pays, de la ratification par les parlements nationaux.
Ils sont les orphelins du Remain. Ces Britanniques favorables au maintien dans l'UE se sentent abandonnés par leur classe politique, qui semble résignée à un « Brexit dur ». Mais ils n'ont pas dit leur dernier mot. Ils créent des collectifs, lancent des actions judiciaires, appellent à des rassemblements.
Du Brexit à la « résistance » des Wallons sur le CETA, le libre-échange ne fait plus consensus. Quelles leçons en tirent la commission européenne et son armée de négociateurs commerciaux ? Plongée dans l’une des « DG » les plus puissantes de Bruxelles, en plein questionnement.
Un index imaginé par l'ancien patron de The Economist entend allonger l'horizon des politiques publiques, en dressant un tableau comparatif des pays de l'OCDE pour aider à la diffusion des meilleures pratiques.
L’universitaire a remporté plus facilement qu’attendu le violent bras de fer qui l’opposait depuis des mois à son numéro deux. Iglesias a plaidé dimanche pour « l’unité et la modestie ». Mais la réconciliation des courants s’annonce difficile.
Une bataille oppose Pablo Iglesias et Íñigo Errejón, les principaux dirigeants de Podemos, en congrès à partir de samedi à Madrid. Dans un entretien à Mediapart, Jorge Lago, soutien d'Errejón, revient sur les enjeux de l'assemblée et décrit les débats stratégiques qui bousculent le mouvement anti-austérité, comme la meilleure façon de conquérir le pouvoir.
L’issue du procès de l’« expresident » de la Catalogne pourrait encore accélérer la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance, que le gouvernement catalan s’est engagé à organiser d’ici à la fin septembre. L’« opération dialogue » de Mariano Rajoy a fait long feu.
La mobilisation continue en Roumanie, malgré le retrait de l'ordonnance qui visait à limiter la lutte contre la corruption et a mis le feu aux poudres. Si ces manifestations de masse rappellent le mouvement du Maïdan en Ukraine, il y a trois ans, elles ont cette fois lieu au sein même de l’Union européenne.
Ilham Aliyev a rencontré les principaux dirigeants de l’UE lundi, à Bruxelles. La visite du dictateur a irrité activistes et eurodéputés. Mais Bruxelles a besoin de Bakou pour diversifier ses importations de gaz, face à Moscou.