Tout se met en place pour une nouvelle offensive en Ukraine. Alors que le Kremlin achemine des matériels militaires en Crimée, Moscou a accusé Kiev le 10 août d’avoir tenté d’y commettre des actes terroristes. Les accords de Minsk, portés par les Européens, semblent enterrés.
La formation d’un gouvernement minoritaire emmené par la droite reste l’option la plus probable, alors que Ciudadanos vient de poser ses conditions à son soutien au conservateur Mariano Rajoy. Mais il reste d'autres obstacles à lever.
Des fonctionnaires européens réfléchissent aux manières de sanctionner l’ancien président de la commission parti chez Goldman Sachs. Ils voudraient suspendre la généreuse pré-retraite que l’UE verse au Portugais depuis avril 2016. Mais son successeur, Jean-Claude Juncker, semble sur la défensive : il s’est contenté de dire que l’affaire lui « pose problème ».
Jeremy Corbyn a été élu il y a moins d’un an à la tête du parti travailliste, mais il est déjà contraint de défendre son siège dans une élection interne, contesté par Owen Smith depuis le référendum sur le Brexit. Les spéculations sur un éclatement du Labour ouvrent un boulevard au nouveau gouvernement conservateur de Theresa May.
Après l’afflux massif de réfugiés qu’a connu l’Europe entre le printemps 2015 et le début de l’année 2016, les arrivées ralentissent, même si le nombre de décès en mer reste dramatiquement élevé. Pendant ce temps, l’UE poursuit sa politique de renforcement des frontières.
Comment la bulle bruxelloise encaisse-t-elle le coup, un mois après la victoire du Brexit ? Eurodéputé, juge, commissaire, etc. : nous avons arpenté les couloirs de Bruxelles et de Luxembourg, à l’écoute de ceux qui travaillent pour l’Union au quotidien. Beaucoup se disent inquiets et doutent de la capacité de l’Europe à se « relancer ».
Depuis l'annexion de la Crimée en 2013 et la guerre « hybride » menée par la Russie dans l'est de l'Ukraine, les anciens pays satellites du Kremlin sombrent dans l'angoisse, entre paranoïa et « russophobie » galopante, encouragée par les médias et les politiques. Mediapart vous propose de relire ce long format, lauréat, pour sa section française, du prix Philippe Chaffanjon du reportage multimédia remis jeudi 1er juin.
Alors qu’un nouveau campement de réfugiés a été évacué, vendredi 22 juillet à Paris, rencontre entre la maire de la capitale, Anne Hidalgo, et le philosophe Étienne Balibar, autour du défi moral et politique posé par l’afflux de réfugiés en Europe et du projet de « camp humanitaire » qui doit s’installer dans le nord de Paris à la rentrée.
En Irlande, le Brexit a remis sur la table un sujet brûlant : la réunification de l'île. En République d'Irlande, beaucoup y sont favorables, mais pas dans le court terme, pour des raisons politiques comme économiques. À l'exception du Sinn Fein, la classe politique évite soigneusement le sujet.
Le 18 septembre prochain, les Russes voteront pour élire 450 députés à la Douma d’État. Edinaïa Rossia, le parti du pouvoir, devrait arriver en tête, alors que l’opposition ressemble à un champ de ruines. La coalition démocratique a explosé en vol, engluée dans divers scandales.
Les dirigeants européens n'ont pas tardé à condamner la tentative de coup d’État en Turquie. Ankara est un partenaire clé pour l’Union européenne, dans les dossiers migratoire, énergétique ou sécuritaire. Mais tous mettent en garde Erdogan contre un nouveau durcissement du régime, alors que les purges ont déjà commencé, dans l'armée et la justice.
La successeure de David Cameron arrive en poste plus rapidement que prévu. Cette ancienne ministre de l’intérieur à la réputation de modérée doit désormais conduire la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, même si elle aurait préféré y rester.
Le référendum britannique renforce la cohésion du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie), déjà à l’œuvre lors de la crise des réfugiés. Même si ces pays assurent vouloir avancer à l’unisson avec les Vingt-Sept, une vision de l’Europe refait surface : celle d’une Union limitée à un grand marché avec un poids renforcé des États membres.
Mediapart publie l’offre que l’UE va présenter aux États-Unis, en matière d’énergie, pour le futur traité transatlantique. C’est l’un des sujets les plus houleux au menu du 14e « round » de négociations, cette semaine. Des ONG jugent ce chapitre en totale contradiction avec l’accord de Paris sur le climat.
Les dirigeants du PSOE comme de Podemos ont tenu samedi 9 juillet deux réunions clés, alors que l'Espagne est toujours sans gouvernement. Les premiers ont prévenu qu'ils ne faciliteraient pas l'investiture du sortant, Mariano Rajoy. Les seconds, eux, commencent à analyser leur défaite avec Pablo Iglesias qui prédit la « normalisation » de Podemos. La droite espère former un gouvernement fin juillet.
Le premier ministre Matteo Renzi fait face à une fronde à l'intérieur de son parti démocrate. Et aborde son référendum de réforme institutionnelle de l'automne en position de faiblesse.