Le résultat du référendum sur l’Union européenne s’annonce serré au pays de Galles. Mediapart a arpenté son sud industriel, à l’écoute de ceux qui orchestrent la campagne du « Out ». La poussée du UKIP de Nigel Farage dans les traditionnels bastions du Labour renforce la dynamique du Brexit.
L'Union européenne doit renouveler mardi 21 juin, pour six mois, les sanctions économiques contre la Russie, mises en place après l'annexion de la Crimée en mars 2014, puis étendues avec le conflit dans l'est de l'Ukraine. Ces sanctions sont de plus en plus critiquées en France, en particulier à droite.
La campagne sur l'Europe, suspendue depuis jeudi, devait reprendre ce dimanche en Grande-Bretagne. Les deux camps promettent un climat « plus respectueux », à cinq jours à peine de cette consultation décisive. Certains voient dans la mort de Jo Cox le révélateur effroyable de tout ce qui ne tourne plus rond dans la politique britannique.
À six jours du scrutin, l'assassinat de cette députée travailliste, favorable au maintien de son pays dans l'UE, bouleverse la Grande-Bretagne. Il pourrait obliger certains des partisans les plus bruyants du Brexit à baisser d'un cran leur rhétorique anti-migrants, très agressive depuis des semaines.
L'écrivain Christos Chryssopoulos, figure émergente de la littérature grecque, décrit le « sentiment que les choses ne peuvent pas s'améliorer » qui parcourt son pays. Si le monde de l'édition est sévèrement touché par l'étranglement financier, ce contexte oblige tous les artistes à « se positionner » dans une société marquée désormais par une forte « polarisation ».
Le seul débat télévisé à quatre de la campagne électorale espagnole n’a pas tourné au « Tous contre Rajoy », le leader de la droite. Ce sont surtout les désaccords entre le PSOE et Podemos sur la formation d’un éventuel « gouvernement progressiste » au lendemain des élections législatives du 26 juin qui ont marqué la soirée.
L’Écosse devrait être l’un des réservoirs de voix pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE, le 23 juin. À tel point qu’une victoire du « Brexit » pourrait relancer le débat sur la tenue d’un second référendum sur l'indépendance et menacer la cohésion du Royaume-Uni.
À l’approche des législatives du 26 juin, le mouvement de Pablo Iglesias a changé de stratégie. Exit la « transversalité » ni droite, ni gauche. Il vient de s’allier avec les communistes d’Izquierda Unida, tenants de la « vieille politique ». Ce revirement va-t-il payer dans les urnes ? Décryptage avec deux universitaires.
Comment votent les Britanniques au parlement européen ? De la directive « secret des affaires » aux résolutions sur le libre-échange, Mediapart a passé au peigne fin quatre des votes clés du mandat en cours.
On dit les Britanniques indifférents à l'Europe, et pourtant le débat autour du référendum fait rage au Royaume-Uni. Entre paranoïa populiste, désinformation et tactique de la peur, l'Union européenne est-elle le vrai sujet ou s'agit-il avant tout d'un débat domestique sur l’impuissance des gouvernants ?
Des associations de lobbyistes à Bruxelles s'engagent pour un registre obligatoire de la transparence dans la capitale de l'Union européenne, dans une lettre publiée lundi par l'ONG Transparency International.
Jean-Claude Juncker a critiqué les « déserteurs » qui voudraient quitter l'Union. Mais les patrons des institutions bruxelloises cherchent surtout à rester à distance de la campagne britannique, de peur de servir le camp du « Brexit ».
Le Bundestag a adopté ce jeudi une résolution qui reconnaît le génocide arménien. Mais ce vote dérange Angela Merkel et surtout son ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. La Turquie a rappelé son ambassadeur à Berlin.
La Commission européenne a commence à hausser le ton contre la Pologne. Mais plusieurs élections, ces derniers mois, ont vu des pays d'Europe centrale basculer vers une droite ultra. Mediapart a interrogé plusieurs spécialistes de la région.
Réhabilitation des oustachis, mise au pas des médias, attaques contre les minorités… La Croatie s’engage sur la « voie » ouverte par la Hongrie et la Pologne, avec à sa tête une coalition des droites et extrêmes droites. Et l'Europe ne fait rien.
Si le référendum prévu le 23 juin sur une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l'UE est une chose sérieuse, les motivations qui ont présidé à la tenue du scrutin et la campagne actuelle reflètent surtout les intérêts politiciens des différents camps au sein du parti conservateur.