David Cameron pensait remporter facilement le référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne. Aujourd'hui, à un mois du vote, rien n'est moins sûr. La clef du scrutin se trouve chez des électeurs de gauche divisés sur la question. Si Jeremy Corbyn s'est timidement prononcé pour le maintien dans l'UE, le débat reste extrêmement sensible.
C’est une très mince victoire. D’après les résultats définitifs communiqués ce lundi 23 mai en fin d’après-midi, le candidat des Verts Alexander Van der Bellen gagne l’élection présidentielle autrichienne avec 50,3 % (31 000 voix d’écart) face à son adversaire d’extrême droite, Norbert Hofer. Le pire est évité, mais le pays complètement polarisé.
300 000 réfugiés fuyant l'Irak et la Syrie sont passés à l'automne dernier dans le village autrichien de Nickelsdorf, à la frontière avec la Hongrie. Dans cette région du Burgenland, l'extrême droite est déjà aux manettes, allié aux sociaux-démocrates. Un scénario qui pourrait se reproduire au niveau fédéral, si le candidat Norbert Hofer remportait l'élection présidentielle.
Dimanche 22 mai, les électeurs autrichiens élisent leur président. Après un premier tour qui a placé le candidat de l'extrême droite du FPÖ très largement en tête, la probabilité est grande pour que ce parti xénophobe prenne la tête de l’État autrichien. Reportage sur une société tentée par le réveil d'un passé enfoui.
En reportant sa décision sur d’éventuelles sanctions contre l’Espagne et le Portugal, Bruxelles s’est montré plus flexible qu’à l’accoutumée. Juncker ne veut pas faire de vagues, avant le référendum britannique et les élections à Madrid.
Onze États membres de l'UE, presque tous de l'Est, viennent de dire tout le mal qu’ils pensent du projet de réforme du détachement des travailleurs. La commission pourrait revoir sa copie, dans ce dossier décisif pour en finir avec le dumping social en Europe. Paris et ses alliés vont-ils oser aller à la confrontation ?
Le FPÖ est arrivé très largement en tête au premier tour de l'élection présidentielle, avec quatorze points d'avance sur le candidat des Verts, arrivé en deuxième position. Le 22 mai, le second tour du scrutin pourrait déboucher sur l'élection d'un président d'extrême droite, dans un pays où celle-ci a participé à plusieurs reprises à des coalitions. Les explications du chercheur autrichien Bernhard Weidinger.
Réuni pour un congrès « fondateur » à Stuttgart, le parti ultraconservateur allemand s’est doté d’un programme fédéral. Les 2 400 délégués ont entériné les choix d’une direction évitant tout dérapage vers l’extrême droite. La nouvelle cible de l’AfD est désormais l’islam politique. Pour la sortie de l’euro ou le retour au nucléaire et au charbon, le parti rêve d’un retour en arrière avant 68.
Plus de deux ans après les événements du Maïdan, la chute de Viktor Ianoukovitch, l'annexion de la Crimée par la Russie et le début du conflit séparatiste dans le Donbass, l'Ukraine est engagée dans un vaste processus de relecture de son passé. Reportage.
Des mouvements sociaux à forte expertise ont surgi à travers l’Europe depuis le début de la crise. Plateforme anti-expulsions en Espagne, dispensaires de médecins volontaires en Grèce, collectifs de retraités contre l’austérité au Portugal… Certains ont fini par basculer dans l’arène électorale et bousculer le paysage politique. D’autres, à l’inverse, ont préféré garder leurs distances avec les institutions. Comment expliquer ces stratégies divergentes ? Tentative d’inventaire.
Le parlement autrichien a voté mercredi 27 avril une loi qui entraîne la quasi-suppression du droit d'asile. Parallèlement, les autorités ont lancé la construction d'une clôture de quatre mètres de haut à un poste-frontière avec l'Italie. En plein entre-deux-tours qui pourrait déboucher sur un président d'extrême droite à la tête du pays, l'Autriche emboîte le pas de la Hongrie de Viktor Orban.
C'est un scrutin en forme de plébiscite pour Aleksandar Vučić, le tout-puissant premier ministre de Serbie. Son parti a, de nouveau, frôlé la majorité absolue aux élections générales de dimanche, au risque d'accélérer la dérive autoritaire du pays. Avec la bénédiction de l'Union européenne.
Dimanche 24 avril, le FPÖ, l'extrême droite autrichienne, a raflé plus de 36 % des voix, le meilleur score de son histoire. Les deux partis gouvernementaux sont hors jeu. Un résultat qui vient confirmer qu'un exécutif à la rhétorique anti-migrants fait le jeu des plus réactionnaires.
Une quarantaine de villes de toute l’Europe, dont Grenoble, se sont donné rendez-vous à Barcelone, pour durcir leur stratégie contre les négociations commerciales avec Washington. « Les États ne sont pas à la hauteur des défis européens. Nous voulons montrer qu’il existe des alternatives à ce genre de traités », explique à Mediapart le numéro deux de la mairie « indignée » de Barcelone.
L’eurodéputé écologiste Yannick Jadot réagit au durcissement du gouvernement socialiste dans les négociations commerciales avec les États-Unis. « Hollande, Valls et Fekl donnent l’impression de jouer aux altermondialistes, mais la raison pour laquelle ils le font, c’est pour défendre le pire du libéralisme d’aujourd’hui », critique Jadot, qui n’y voit qu’une technique de négociation avec Washington.
C'était l'une des promesses électorales d'Alexis Tsipras, juste avant la victoire de Syriza, en janvier 2015 : la dette publique grecque devait être restructurée. La négociation qui s'ouvre ce vendredi dans le cadre de l'Eurogroupe lui permettra-t-elle de tenir parole ? Pas sûr.