Une organisation citoyenne pour faire pression sur les partis politiques : c’est l’ambition du KOD (Comité de défense de la démocratie), créé l’an dernier en opposition au tournant ultraconservateur pris par Varsovie. Rencontre avec Mateusz Kijowski, son président.
Reconduit au poste de premier ministre il y a tout juste an, après la victoire électorale d’un Syriza débarrassé de son aile gauche, où en est Alexis Tsipras ? Mediapart a décidé de reprendre les promesses de campagne de septembre 2015 et de les comparer avec les mesures mises en place. De la dette aux dossiers sociaux, les politiques imposées par l’Europe et les marchés se poursuivent pour l’essentiel.
Après l’américain Caterpillar, la banque ING a annoncé lundi un plan social très lourd en Belgique, avec la suppression de 3 158 emplois. Les licenciements collectifs se multiplient. Pourtant, le royaume s’est souvent montré accommodant avec les entreprises étrangères et leurs impôts…
Le seuil de 50 % de participation n’a pas été atteint lors du référendum de ce dimanche 2 octobre en Hongrie. Les électeurs étaient sommés de se prononcer contre la politique européenne de quotas de répartition des réfugiés. En réalité, cela fait longtemps que le premier ministre hongrois a gagné cette bataille à Bruxelles.
Le gouvernement ultraconservateur en place à Varsovie lance de nouvelles offensives: une remise en cause du déjà très restrictif droit à l’avortement et une relecture de la Seconde Guerre mondiale. Gros plan sur cette nouvelle politique historique.
On imaginait Sopron, ville hongroise frontalière de l’Autriche, un pied hors de la névrose politique nationale à la veille du référendum anti-migrants du 2 octobre. Or la cité se révèle un miroir des intentions démagogiques du premier ministre Viktor Orbán.
Le PS espagnol est au bord de l’implosion, divisé sur la stratégie à adopter face à un éventuel gouvernement minoritaire de Mariano Rajoy. Le dirigeant socialiste Pedro Sánchez, plus fragilisé que jamais, en appelle au vote des militants pour retrouver de l’air. Le scénario de nouvelles législatives en décembre se renforce.
Depuis l’arrivée de Jeremy Corbyn à la tête du Labour britannique, au moins 200 000 nouveaux adhérents ont rejoint le parti. Mais ces militants ont-ils vraiment l’intention de s’impliquer ?
Le parlement polonais débat depuis jeudi de l'interdiction totale de l'avortement. En juin dernier, à Varsovie et dans 18 autres villes du pays, des milliers de personnes avaient manifesté pour le droit à l'IVG. Premier court reportage vidéo de Picture Doc, diffusé conjointement par Mediapart et le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.
La Galice et le Pays basque votent dimanche pour élire leur parlement régional. Alors que l’Espagne navigue depuis dix mois sans gouvernement, les plus optimistes veulent croire que ces deux scrutins vont permettre de sortir de l’impasse.
Après le scandale Barroso, l’affaire Neelie Kroes, citée dans les Bahamas Leaks, complique les efforts de la commission européenne, soucieuse d’apparaître au premier rang de la lutte contre les paradis fiscaux.
Les ministres du commerce extérieur des 28 se réunissent à partir de jeudi soir à Bratislava. L’occasion de dresser la liste des blocages de dernière minute concernant l’accord entre l’UE et le Canada, le CETA, considéré par ses adversaires comme un avant-goût du TAFTA.
Roman de la rentrée littéraire 2016, L’Ultime Humiliation met en scène deux retraitées errant dans la capitale grecque pendant l’un des moments clés de la crise : février 2012. Un roman chargé de symboles sur une société – et une ville – qui ont alors brutalement changé de visage.
Le leader travailliste britannique, Jeremy Corbyn, a été réélu à la tête de la formation d'opposition avec près de 62% des voix lors de la conférence annuelle de son parti, qui se tient du 25 au 28 septembre. Il peine pourtant à surmonter les dissensions internes et la guérilla politico-médiatique incessante.
Le sommet européen de Bratislava, vendredi 16 septembre, a réuni pour la première fois les vingt-sept États membres, sans le Royaume-Uni. Mais plus que de Brexit, il a surtout été question de défense et de sécurité. Et la politique d’accueil des réfugiés est passée à la trappe.
Dans un entretien à Mediapart, Manuela Carmena revient sur sa première année de gestion « pour tous » de la capitale espagnole, se moque de la « vieille politique » et analyse le blocage politique en Espagne : « Nous avons déjà réussi quelque chose d’important, la fin du bipartisme. » Pour l’ex-juge devenue l’une des figures du renouveau espagnol, la réponse au marasme de l’Europe viendra des grandes villes du continent.