Le récent licenciement de deux assistants parlementaires du RN n’a rien changé sur le fond : plusieurs autres collaborateurs de députés proches de groupuscules identitaires sont encore au poste. Une réalité qui illustre les liens persistants entre la mouvance radicale et le parti d’extrême droite.
L’émission, co-animée par l’historien Nicolas Lebourg et David Dufresne du média « Au Poste », brosse le bilan de 2024 : le RN caracole, la droite se range en partie derrière lui, Trump rafle la mise. Parmi nos invités, les politistes Vincent Tiberj et Florence Haegel.
L’animateur de Politicae, Raphaël Cognet, maire de Mantes-la-Jolie dans les Yvelines, a pioché dans le budget « formation » de sa mairie pour un improbable « coaching ». Un signalement a été adressé au préfet et au parquet de Versailles.
La justice française doit examiner mi-décembre la demande d’extradition émise contre un militant albanais recherché pour des violences commises en 2023 à Budapest en marge du « Jour de l’honneur », le plus important rassemblement annuel de nostalgiques du Troisième Reich en Europe.
Sous couvert d’antisionisme militant et d’opérations publicitaires, Frédéric Chatillon, ancien chef du GUD et vieil ami de Marine Le Pen, s’est converti en lobbyiste du régime syrien.
Depuis le début de la révolution syrienne, des cadres du RN et certains proches de Marine Le Pen ont multiplié les visites de courtoisie à Bachar al-Assad, voyant dans le dictateur un rempart contre l’islamisme et l’immigration, sans égards pour le sort de la population syrienne.
Jamais satisfaite de l’attitude du premier ministre à son égard, pressée par son socle électoral, ses députés et un calendrier judiciaire défavorable, Marine Le Pen a fini par censurer le gouvernement de Michel Barnier. L’épilogue annoncé de trois mois de tartufferie politique.
Les South Side Lyon sont de plus en plus visibles dans les tribunes du club rhodanien. Plusieurs de ses membres ont pourtant été condamnés pour violences et affichent leur proximité avec l’idéologie nazie. L’OL affirme « faire preuve de vigilance » et les South Side « être une association apolitique ».
Le premier ministre n’en finit plus de céder aux desiderata de l’extrême droite dans l’espoir d’échapper à une censure du gouvernement la semaine prochaine. Michel Barnier s’est déjà couché sur la fiscalité de l’électricité et l’aide médicale d’État, mais Marine Le Pen en exige davantage.
Au dernier jour du procès de l’affaire des assistants parlementaires, le RN a répété qu’« il n’y a pas d’enrichissement personnel ». Le parquet estime de son côté que les détournements de fonds présumés ont profité aux Le Pen et à leurs proches. Mediapart exhume les rémunérations élevées de plusieurs de leurs fidèles.
Cinq membres de Défends Marseille, l’organisation de jeunesse du sénateur d’extrême droite Stéphane Ravier, ont comparu devant la justice pour une banderole déployée en marge d’un concert de SOS Méditerranée. Son message ? « Qu’ils retournent en Afrique. »
L’émission mensuelle « Extrêmorama », animée par David Dufresne sur sa chaîne Twitch « Au Poste », débarque sur Mediapart. Ce mois-ci, l’émission décrypte l’intense combat mené par la fachosphère sur Internet et revient sur l’élection de Donald Trump.
En janvier 2023, le député RN Franck Allisio n’a pas déclaré à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique que deux de ses collaborateurs étaient par ailleurs employés de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Un cumul interdit par la loi.
Le président du Rassemblement national a prétendu que « ne pas avoir de condamnation à son casier judiciaire » est la « règle numéro 1 » pour être candidat de sa formation. Mediapart liste pourtant une dizaine de parlementaires ou de personnalités investies qui dérogent à la règle. Dont Marine Le Pen et le parti lui-même.
Jean-François Drolet, professeur à Londres, revient sur les sources « paléoconservatrices » du mouvement Maga autour de Trump et sur la vision d’une multipolarité « civilisationnelle » qui fait converger des extrêmes droites et des régimes autoritaires à travers le monde.
Après les réquisitions du parquet dans l’affaire des assistants, demandant notamment une peine d’inéligibilité immédiate à son encontre, Marine Le Pen dénonce une « atteinte très violente à la démocratie » et une « peine de mort politique ». Cette rhétorique populiste se heurte à la réalité des faits.