Une partie de l’extrême droite européenne est invitée à la cérémonie d’investiture de Donald Trump. La distribution des invitations trace des choix. Pour l’instant, c’est Giorgia Meloni qui semble tirer son épingle du jeu.
Le gouvernement était représenté par le directeur de cabinet du ministre des relations avec le Parlement lors de la messe d’hommage au fondateur du Front national, multicondamné pour ses propos négationnistes, antisémites et racistes.
La messe d’hommage au fondateur du FN a rassemblé à Paris toutes les chapelles de l’extrême droite, des plus radicaux antisémites et négationnistes aux élus du Rassemblement national, en passant par des militants de groupuscules violents.
Dans son dernier roman, « L’Effondrement », l’auteur clôt un cycle de livres sur sa famille entamé il y a dix ans avec « En finir avec Eddy Bellegueule ». Un livre où il continue d’explorer les écueils de la domination masculine, à l'heure où les réactionnaires du monde entier font de la masculinité un bastion à défendre.
Jugé pour avoir « passé à tabac » des militants de SOS Racisme lors d’une réunion publique du candidat à la présidentielle de 2022, cette figure de l’extrême droite violente française a été reconnue coupable de violences en réunion.
Alors qu’est attendue la décision de justice à propos de deux néonazis jugés pour avoir passé à tabac des militants de SOS Racisme lors d’un meeting d’Éric Zemmour en 2021, Mediapart reconstitue les violences subies pendant et après leur lynchage.
La multiplication des hommages au fondateur du Front national passe sous silence la réalité de ses convictions. Bien plus que de simples « dérapages » ou « polémiques », le Breton a toujours assumé des prises de position haineuses qui lui ont valu de nombreuses condamnations en justice.
Depuis la mort de Jean-Marie Le Pen, éloges, minimisation et déni ont envahi les plateaux télé et le débat public. À la veille de la cérémonie religieuse pour l’ancien président du Front national, retour dans « À l’air libre » sur le véritable héritage de Le Pen : celui de la haine.
La leader du parti d’extrême droite, Alice Weidel, a déroulé ce week-end les propositions radicales de son « plan d’avenir » en vue des élections fédérales du 23 février, qui prévoit notamment la « remigration » massive de personnes étrangères ou d’origine étrangère.
Dans un entretien au « JDNews » bolloréen, Marine Le Pen a affirmé qu’elle ne se « pardonnerai[t] jamais » d’avoir exclu son père du parti. Cet aveu tranche avec ses vingt années de tentatives de prises de distance avec Jean-Marie Le Pen, mais il se situe dans la continuité de son refus de renier l’histoire de son parti.
Depuis l’héritage Lambert en 1976, la fortune réelle du fondateur du Front national a suscité l’intérêt des médias, des services fiscaux et de la justice, sans que les énigmes soient jamais percées. Jean-Marie Le Pen emporte avec lui les secrets de cinquante années de gestion financière opaque.
La mort du fondateur du Front national a provoqué un flot continu de commentaires fallacieux, silenciant son antisémitisme, son racisme et la torture qu’il a pratiquée en Algérie, pour saluer un « lanceur d’alerte ». La perte de sens est totale, y compris au plus haut niveau de l’État.
De 1984 à 2002, ce fut bien l’opposition à ce que Jean-Marie Le Pen était qui éveillait à une identification politique de gauche, selon l’historien Nicolas Lebourg. Il évoque ce qu’a représenté le fondateur du Front national, à gauche, au cours des décennies, et ses échanges avec lui.
Pour l’historien Nicolas Lebourg, ceux qui l’ont haï et ceux qui l’ont adulé peuvent se mettre d’accord sur un point : le fondateur du Front national a démontré que l’on pouvait changer la France sans la gouverner. Raciste, antisémite, éveilleur des passions d’extrême droite du pays, il fut aussi un révélateur de la société française.
Tweets racistes, messages homophobes, pseudos néonazis... Derrière leurs écrans, plusieurs collaborateurs de députés Rassemblement national se lâchent sans jamais être inquiétés. La plupart d’entre eux sont toujours en poste à l’Assemblée.
Une dizaine de collaborateurs de députés Rassemblement national ont des liens avec le syndicat d’extrême droite la Cocarde. Une organisation étudiante identitaire, proche de groupuscules violents.