Le Parti socialiste poursuit sa lente dislocation dans les quartiers populaires. En Île-de-France, à Évry-Courcouronnes et Aulnay-sous-Bois, les désillusions traduisent le sentiment de trahison.
Après le choix très critiqué des députés insoumis de s’abstenir sur une résolution reconnaissant le génocide des Ouïghours, la députée Clémentine Autain, qui défendait la ligne des Insoumis à l’Assemblée nationale, s’explique.
Ancienne chargée de campagne aux Amis de la Terre, l’activiste pour le climat Alma Dufour rejoint le parlement de l’Union populaire, en soutien à la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Elle explique les raisons de son passage du mouvement social au militantisme politique.
Les candidats insoumis et écologiste à la présidentielle ont mis en scène leur opposition au président sur la question européenne. Mais si Jean-Luc Mélenchon avance un contre-modèle clair, celui de Yannick Jadot, pour l’heure, semble moins lisible.
Alors que le vote d’investiture de la Primaire populaire, qui compte déjà 288 000 inscrits, a lieu entre le 27 et le 30 janvier, les coups pleuvent sur cette initiative citoyenne qui inspire de plus en plus de défiance aux formations politiques.
Dans une salle entourée d’écrans projetant des images de l’espace, le candidat insoumis à la présidentielle a évoqué sa ligne en matière de politique spatiale et numérique. Il a aussi beaucoup parlé d’écologie et, un peu, d’union de la gauche.
L’ancienne ministre de la justice est désormais officiellement candidate à la présidentielle. À Lyon, elle a dévoilé plusieurs propositions programmatiques, et annoncé s’inscrire dans le processus de la Primaire populaire, dont elle espère sortir gagnante à la fin du mois.
Avec la présentation, jeudi, de son programme, la socialiste entend fermer la parenthèse de ses errements stratégiques et s’imposer comme la seule candidature de gauche crédible. Mais même dans son propre parti, les interrogations demeurent sur l’utilité d’aller à la bataille présidentielle.
Avec ce premier mouvement social d’ampleur depuis le début du Covid, la gauche a enfin une chance de voir mise au centre du jeu une thématique qu'elle affectionne. Et à moins de trois mois du premier tour de la présidentielle, de tenter de mobiliser son électorat historique.
Devant le refus réitéré des Verts de se prêter à un processus de désignation d’un ou d’une candidate commune, Anne Hidalgo a enterré sa participation à la Primaire populaire. Quant à la candidature « envisagée » de Christiane Taubira, elle n’a, pour l’instant, pas la puissance apte à faire bouger les lignes de l’union.
Sur l’île, où l’instauration du passe sanitaire électrise les colères, le candidat insoumis a prôné une souveraineté accrue pour le peuple antillais. Une évolution notable pour cet ancien jacobin qui reste toutefois flou sur les contours qu’il donne à cette autonomie.
En Guadeloupe, où les suspensions de salariés non vaccinés se multiplient, le candidat insoumis à la présidentielle s’est positionné contre le passe sanitaire, tout en restant très prudent sur la question vaccinale. La troisième dose sera obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier.
L’ancienne ministre de la justice a déclaré son intention d’être une candidate d’union pour la gauche, si les conditions sont réunies d’ici à la mi-janvier. Son statut d’icône de la gauche, acquis à la suite de son combat en faveur du mariage pour tous, est contrebalancé par une trajectoire politique sinueuse et le très grand flou de son projet politique.
« À l’air libre » reçoit ce soir deux avocates qui défendent des accusés dans le procès des attentats du 13-Novembre, Marie Violleau et Menya Arab-Tigrine.
« À l’air libre » reçoit ce soir Anasse Kazib, aiguilleur à la SNCF, membre du syndicat SUD-Rail et candidat à l’élection présidentielle 2022, soutenu par Révolution permanente.
Lors d’un meeting à Laon, dans la ville de son enfance, l’eurodéputé écologiste a prononcé un discours de politique générale destiné à installer sa candidature à la présidentielle. Traçant sa propre voie, il a appelé, une fois encore, les « progressistes » à se rassembler derrière lui.