Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ont opposé une fin de non-recevoir aux propositions d’Arnaud Montebourg et d’Anne Hidalgo de s’acheminer vers une candidature commune. Une réaction qui embarrasse, voire scandalise certains, à l’intérieur même de leurs partis respectifs.
Il y a cinq ans, son élection comme député dans la deuxième ville de France avait généré beaucoup d’espoir au sein d’une gauche locale en mal d’incarnation. Mais entre désillusions réciproques et choix stratégiques divergents, la greffe de l’Insoumis au sein de la gauche marseillaise n’a pas pris. Récit en trois actes.
La socialiste et le partisan de la Remontada ont appelé, dans la journée, à une candidature commune à gauche pour la présidentielle, en offrant de se retirer. Les pressions en faveur de l’union ainsi que les mauvais sondages expliquent aussi ce retournement.
Ce soir, un invité face à la rédaction de Mediapart : Fabien Roussel, candidat du Parti communiste français à la présidentielle. Et le reportage de Sarah Brethes et Nassim Gomri auprès de proches des personnes disparues lors du naufrage au large de Calais.
Ce soir, retour sur le meeting d’Éric Zemmour à Villepinte avec notre reportage et notre invitée, Sylia, militante de SOS Racisme. De la violence dehors, de la violence dedans, et de nouvelles preuves que le candidat de l’extrême droite est bien, aussi, le candidat de l’ultradroite. Retour également sur les enquêtes « Congo hold-up » avec nos journalistes, Justine Brabant et Yann Philippin.
Lors de son premier meeting parisien, le candidat insoumis à la présidentielle s’est posé comme le pôle de résistance à la droite et à l’extrême droite. Il a aussi montré sa capacité de rassemblement en s’affichant aux côtés de nombreuses personnalités de gauche.
Alors que huit candidatures sont déclarées à gauche, est-il possible d’éviter le scénario perdant de 2017 ? Débat entre les représentants de trois candidats : l’eurodéputé Manuel Bompard, la sénatrice du Val-de-Marne Sophie Taillé-Polian et le maire de Villeurbanne Cédric van Styvendael.
« À l’air libre » spécial ce soir : d’abord, nous recevrons la rappeuse Casey pour un grand entretien. Puis Chloé Gerbier, Romain Coussin, et « Max », activistes et syndicalistes en lutte seront sur notre plateau. Enfin, nous accueillerons les représentants de trois candidats de gauche à l'élection présidentielle : Manuel Bompard, Sophie Taillé-Polian et Cédric van Styvendael.
Insultes, menaces, intimidations : depuis plusieurs années, militants et élus alertent les responsables d’EELV sur le comportement de Philippe Bouriachi. Ce conseiller régional, qui faisait office de garde du corps de Yannick Jadot, a été écarté de l’équipe de campagne parallèlement à notre enquête. Il dénonce une cabale.
Proche de Nicolas Hulot, Matthieu Orphelin a été mis « en retrait » de la campagne de Yannick Jadot, en raison d’interrogations sur la connaissance qu’il aurait pu avoir des agissements de l’ancien ministre, accusé de violences sexuelles et sexistes. Une « décision courageuse » de la part du candidat écologiste à la présidentielle, salue Sandrine Rousseau.
« Refondation », « Front populaire écologique », « Bloc arc-en-ciel »… Au sein des partis de gauche, des personnalités s’activent pour éviter les logiques de division présidentielle. Pour elles, la reconstruction de la gauche commence maintenant, pour ne pas disparaître.
Réactualisé à l’aune du quinquennat écoulé, « L’Avenir en commun » est débarrassé des points qui avaient le plus fait polémique en 2017, comme l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne. Pour le reste, la continuité domine : VIe République, planification écologique et partage des richesses.
Lors d’un meeting, dimanche, le candidat a parlé hausse des salaires, embauche de fonctionnaires et nationalisations. Dubitatifs sur ses chances d’accéder à l’Élysée, les militants présents apprécient sa mise en avant des questions sociales.
Depuis sa dernière campagne présidentielle, le candidat du NPA a changé de casquette : il est devenu conseiller municipal, au sein du groupe Bordeaux en luttes, dans lequel son parti s’est allié à La France insoumise. Stratégie complexe, avec toujours le même horizon : faire entrer la colère sociale dans le jeu politique.
Après avoir créé la stupeur, le candidat à la présidentielle a illico enterré sa proposition d’interdire les transferts d’argent des immigrés à destination de leur pays d’origine. Insuffisant pour une partie de ses troupes, qui l’a déjà lâché.
La pandémie a rendu visibles les discours complotistes, tout le monde s’accorde là-dessus. Si deux candidats à la présidentielle, Florian Philippot et François Asselineau, en ont fait leur fonds de commerce, la rhétorique conspirationniste contamine l’ensemble du champ politique.