Alors que le conseil fédéral d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) doit valider ce week-end sa candidature à la présidentielle, Yannick Jadot peine à dépasser ses divisions avec Sandrine Rousseau, qui a réuni presque la moitié des électeurs au deuxième tour de la primaire écolo.
Avec 51,03 %, le député européen a gagné la primaire des écologistes d’une courte tête face à Sandrine Rousseau. Ce score lui permettra-t-il de souder son propre camp et de partir avec la dynamique suffisante pour fédérer la gauche ? C’est le grand défi qui l’attend.
Le vingt-neuvième congrès du Parti socialiste a permis d’y voir plus clair dans la stratégie présidentielle d’Anne Hidalgo, sa candidate, et d’Olivier Faure, son premier secrétaire. Cette élection « ingagnable » sera l’occasion de mettre en scène la « renaissance » de la « vieille maison ».
Entretien avec les politistes Manuel Cervera-Marzal, auteur de l’ouvrage « Le Populisme de gauche. Sociologie de La France insoumise », et Arthur Borriello, spécialiste des mouvements populistes en Europe du Sud. Ils s’interrogent sur le destin de ces entreprises politiques, à l’heure où se clôt peut-être le « moment populiste » des années 2010.
Révélant un défaut de leadership au sein de ce camp et des fractures idéologiques et stratégiques non résolues, les résultats du premier tour de la primaire auraient plutôt tendance à compliquer l’équation des écologistes pour 2022.
Incarnant deux offres politiques bien distinctes, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau se sont qualifiés pour le second tour de la primaire écologiste, qui se tiendra du 25 au 28 septembre. Les résultats serrés du premier tour et le nombre inédit de participants laissent le scrutin très ouvert.
La direction sortante du Parti socialiste est ressortie renforcée de son 79e congrès, tenu à Villeurbanne ce week-end. En plus d’avoir élargi sa majorité, le premier secrétaire a poussé à des modalités d’investiture du candidat socialiste qui correspondent aux préférences de la maire de Paris.
Jugée irréaliste, la proposition de la candidate socialiste à la présidentielle de doubler le salaire des enseignants a terni son entrée en campagne. Certains estiment néanmoins que l’épisode a pour mérite de mettre le sujet au cœur des débats.
L’appareil et les élus socialistes promouvaient depuis plusieurs mois la candidature présidentielle de la maire de Paris. Celle-ci vient de se déclarer officiellement à Rouen mais doit encore gagner une primaire interne avant d’être investie par le PS.
Ils ont 20 ans et espèrent voir Emmanuel Macron quitter le pouvoir. Mais à sept mois de la présidentielle, aucun des festivaliers rencontrés à La Courneuve ne croit qu’un bouleversement politique aura lieu l’an prochain.
Retour en accéléré sur les trois débats de la primaire écologiste, avant le premier tour du 16 au 19 septembre 2021. Les candidats et candidates ont affiché une relative concorde et tenté de marquer leurs différences de fond, de forme et de ton.
L’élue brigue le poste de première secrétaire du PS, qui tient son congrès les 18 et 19 septembre à Villeurbanne, en s’érigeant en gardienne du temple socialiste. Une posture bien éloignée de son parcours politique, sinueux jusqu’aux rives d’En Marche!.
Critiques du dispositif gouvernemental, les partis de gauche, à l’exception de La France insoumise, refusent néanmoins de se mêler formellement aux manifestations contre le passe sanitaire. Au risque de passer à côté du premier mouvement social d’ampleur depuis l’apparition de la pandémie.
Pour sa rentrée politique, l’Insoumis s’est posé en candidat de la radicalité apaisée. Alors qu’une profusion de prétendants sature l’espace à gauche, son camp est convaincu que la mobilisation des abstentionnistes peut le faire accéder au second tour.
Les universités d’été socialistes ont été l’occasion de présenter le projet du parti, renouvelé pour la première fois depuis dix ans. La direction a également mis en scène son soutien explicite à une candidature présidentielle de la maire de Paris, qui publiera le 15 septembre un essai intitulé Une femme française.
Longtemps à l’ombre de Mélenchon, le Parti communiste fait son retour dans le jeu présidentiel pour la première fois depuis 15 ans. Fabien Roussel, candidat pour 2022, veut s’adresser au « monde du travail » et aux disparus du scrutin.