Le maire écologiste de Grenoble, qui veut porter une candidature unitaire à la présidentielle, se place en grand « réconciliateur ». Réconciliateur de la gauche et des écologistes, des Français avec leurs institutions et des citoyens entre eux.
La maire de Marseille, écologiste au profil atypique, laisse son poste à son numéro 2, un apparatchik socialiste. Dans une gauche qui se pique de renouveler les pratiques politiques, on craint des répercussions bien au-delà des Bouches-du-Rhône.
Les socialistes placent désormais la vulgate républicaine au cœur de leur communication politique. Une conséquence des années Valls, dont l’ombre continue de planer sur le parti.
La loi « Sécurité globale » a déclenché une levée de boucliers unanime du PS, de La France insoumise, du PCF, de Génération.s ou des Verts. Mais les divergences de vue et les histoires respectives de ces formations compliquent la constitution d’un front uni et audible.
Entre gestion de la crise sanitaire, loi sur la Sécurité globale et évacuation des migrants, la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie s’inquiète d’une « régression des libertés publiques ».
Entre les reproches d’Anne Hidalgo aux Verts, l’exercice de style républicain de Yannick Jadot, et la rhétorique souverainiste d’Arnaud Montebourg, ce week-end a illustré les acrimonies, les postures et les divergences de fond qui minent la gauche.
Nécessité d’aller chercher l’électorat centriste, ou au contraire, de radicaliser son message pour opposer une alternative claire à la droite ? Insoumis, socialistes, écologistes et intellectuels classés à gauche, interrogés par Mediapart, livrent des interprétations contraires du scrutin états-unien.
Le leader de La France insoumise est entré officiellement en campagne pour la présidentielle dimanche soir. Il espère incarner le seul pôle de stabilité à gauche, et créer une dynamique en période de crise sanitaire et de menace terroriste. Ce ne sera pas une mince affaire.
Clémentine Autain publie un livre sur la grande distribution, miroir des tourments du monde contemporain. La députée LFI juge le gouvernement responsable de la crise qui frappe les petits commerces.
Depuis l’assassinat terroriste de Samuel Paty, les procès en « islamo-gauchisme » et les accusations de « complicité » se multiplient au sein même de la gauche. Dans les rangs du Parti socialiste et chez les Verts, certains responsables estiment que le « déni » a trop duré, et appellent à davantage d’« intransigeance ».
Comment créer une alternative à Emmanuel Macron quand les mesures sanitaires réduisent les libertés publiques, et que le débat sur le terrorisme sature l’espace médiatique ? Entre marasme et réinvention, le mouvement social peine à mobiliser, et la gauche politique doit revoir ses plans.
Un texte signé par des figures de l’écologie et de la gauche réclame la désignation d’un seul et même candidat à la prochaine présidentielle. Lancé par les mouvements de jeunesse, l’appel vise à faire pression sur des partis pour l’instant divisés.
Dimanche, lors d’un discours à huis clos devant les militants de son parti, le PG, membre de La France insoumise, le député de Marseille a évoqué la création d’une nouvelle organisation pour porter sa candidature. Et a fait part de quelques doutes.
Les écologistes, les Insoumis et certains socialistes ambitionnent de prendre appui sur le déploiement de cette nouvelle technologie pour mener une bataille culturelle autour de la notion de « progrès ». Et inverser les rôles avec le président de la République « start-upper ».
La publication d’une interview, dans L’Obs, où l’eurodéputé écologiste se prononce notamment sur l’islam politique, a suscité un tollé au sein de son propre parti. De quoi compliquer les desseins de celui qui veut porter son camp à la présidentielle.
Fini de gloser sur les chiffres : face aux accusations de « laxisme », la gauche et les écologistes ont décidé de changer de discours, et se mettent à dénoncer l’inefficacité de la doctrine sécuritaire en vigueur depuis trente ans.