La dynamique d’union se précise entre responsables écologistes, hamonistes, communistes, une partie du PS et un bout de La France insoumise. Mais avant la ligne d’arrivée de la présidentielle 2022, le contexte reste incertain et le chemin escarpé.
Comment le Covid-19 percute-t-il les stratégies des Insoumis, communistes, socialistes et écologistes ? Lancés dans des opérations de réflexion, ils n’excluent pas d’opposer au macronisme un contre-modèle commun.
Entre la dynamique des Verts, l’implantation des socialistes et la profusion de listes citoyennes, la gauche voit dans ces municipales une raison d’espérer. Mais la crise du coronavirus pourrait rebattre les cartes.
Morlaix est à droite depuis deux mandats municipaux. Deux listes de gauche se font face, malgré l’arrivée de nouveaux militants qui veulent refonder une union. LREM jouera les arbitres face à la maire divers droite.
La cinquième assemblée des assemblées des « gilets jaunes » s’est ouverte vendredi à Toulouse. Plongée dans un atelier de travail consacré au « processus constituant ».
À bout de souffle, l’équipe sortante de la plus grande ville « rouge » de France est concurrencée par le PS, qui laboure le terrain depuis dix ans. Et, pour la première fois, par une tête de liste insoumise émancipée de la tutelle communiste.
Le mouvement qui assume le soutien de La France insoumise espère créer la surprise en s’emparant de la mairie de Montpellier, en annonçant vouloir « tourner la page du système Frêche » et incarner la rupture. Sans fermer la porte aux discussions en coulisses.
La maire sortante est favorite. Mais ses soutiens craignent une démobilisation de l’électorat et veulent marquer davantage le clivage politique dans cette campagne municipale, jusqu’ici accaparée par les vicissitudes de La République en marche.
La maire sortante voit son leadership fragilisé. Le socialisme municipal, qui régnait sur la capitale bretonne depuis quarante ans, se trouve pris en étau entre la poussée des écologistes et La République en marche.
Dans la seule grande ville « rouge-verte » du pays, le bilan de la mairie sortante ne manque pas de marqueurs écologistes. Son action sociale est davantage mise en cause, et de nombreux militants déplorent des pratiques en contradiction avec les promesses d’implication citoyenne.
Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, le collectif citoyen « 100 % Auber » fait désormais cavalier seul et La France insoumise a rallié la liste communiste de la maire sortante. En cause : des « désaccords de fond » et le choix de l’union de la gauche.
Dans le Grand Lyon, les écologistes abordent les élections municipales et métropolitaines avec le vent dans le dos. Ils espèrent bénéficier de leur stratégie d’autonomie, de l’urgence environnementale et de la dislocation du système Collomb.
À peine après avoir nommé un nouveau directeur de campagne, Clothilde Ollier a perdu l’investiture de son parti Europe Écologie-Les Verts. Elle avait pourtant été installée par son « binôme » Manu Reynaud. Comment les écolos ont-ils basculé dans un tel psychodrame ?
L’hypothèse d’une désignation du socialiste Benoît Payan à la tête d’une liste d’union de la gauche aux municipales a fait exploser le rassemblement, ainsi que La France insoumise locale. Retour sur des mois de tensions.
Lors d’un meeting à Paris, le leader de La France insoumise s’est fait « instituteur du peuple » pour expliquer les tenants et les aboutissants de la très contestée réforme des retraites. Une manière aussi d’imprimer sa marque alors que la gauche reste inaudible face à Macron.
Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, une coalition hétéroclite de socialistes en rupture de ban et d’Insoumis a décidé de soutenir un mouvement citoyen, « 100 % Auber », pour tenter de reprendre la ville aux communistes, lors des élections de mars prochain.