L’eurodéputé veut accélérer le processus de désignation du candidat écologiste pour 2022. Mais entre les réticences des Verts vis-à-vis du présidentialisme et l’agenda chargé de cette fin d’année, la direction d’Europe Écologie-Les Verts ne l’entend pas de cette oreille.
L’élection d’Alain Anziani, maire PS de Mérignac, avec la désignation de Pierre Hurmic comme premier vice-président, marque la fin de plusieurs décennies de cogestion à Bordeaux Métropole. Une nouvelle ère fragile et qui ne s’impose pas sans heurts.
Les grandes manœuvres ont commencé en vue de l’élection présidentielle de 2022. Pour l’heure, l’espace se divise en deux blocs, avec d’un côté La France insoumise et, de l’autre, un rassemblement autour des écologistes et du PS. Mais le paysage reste mouvant.
Triomphantes dans la ville-centre, les listes écologistes n’ont pas remporté de mairie majeure dans les communes de la périphérie lyonnaise. Le signe d’une implantation encore faible et d’un discours trop calqué sur la ville-centre, qui n’a pas parlé aux classes populaires.
Si le choc n’est pas aussi fort qu’en 2014, les communistes perdent des bastions comme Saint-Denis, Saint-Pierre-des-Corps, Champigny-sur-Marne, Givors ou encore Arles. Cent ans après sa création, le PCF voit son implantation locale s’éroder encore.
Les écologistes ont remporté le 28 juin sept des quarante plus grandes villes de France. Ce succès inédit ouvre-t-il une nouvelle ère politique ? Réponse en six questions.
L’an dernier, personne n’aurait parié que la socialiste serait reconduite à la tête de la capitale. Mais entre une campagne rocambolesque et sa bonne gestion de la crise sanitaire, Anne Hidalgo a réussi à faire de ses faiblesses une force.
Dans ce bastion historique du socialisme municipal, la maire sortante, en difficulté pour le second tour, a tenté de s’imposer comme seule incarnation d’une gauche protectrice. Elle accuse son principal adversaire, l’écologiste Stéphane Baly, de négliger les questions sociales.
Si chez lui « les questions de classe dominent », le député de La France insoumise François Ruffin revient sur son rapport à la lutte antiraciste et aux violences policières. Il propose la création d’une chambre de tribunal spécialisée dans les rapports entre la police et la population.
Sur fond de tensions entre associations antiracistes, la gauche tergiverse sur son engagement dans le soulèvement actuel. La fracture réapparaît entre les « universalistes » et ceux qui veulent sortir du « déni » de la composante raciale.
Dans la conquête de la mairie, le milliardaire Mohed Altrad, aux méthodes contestées, s’associe avec le trublion du web Rémi Gaillard, et deux autres têtes de liste aux valeurs écologistes et situées à gauche de l’échiquier politique.
À Rennes, Nantes ou Paris, les verts et les roses se sont alliés pour le scrutin du second tour des municipales prévu le 28 juin. Mais à Lille et Strasbourg, les duels entre le PS et EELV s’annoncent sans merci.
Si l’on en croit le texte commun publié dans L’Obs, 150 personnalités de gauche et de centre-gauche seraient en train de construire une union à même de faire des propositions communes. Y a-t-il vraiment de quoi se réjouir ?
Après deux années compliquées, le chef de file de La France insoumise veut se rendre incontournable en vue de la présidentielle de 2022. « C’est l’épreuve des caractères » qui se joue durant la crise sanitaire, explique-t-il à Mediapart.
La dynamique d’union se précise entre responsables écologistes, hamonistes, communistes, une partie du PS et un bout de La France insoumise. Mais avant la ligne d’arrivée de la présidentielle 2022, le contexte reste incertain et le chemin escarpé.
Comment le Covid-19 percute-t-il les stratégies des Insoumis, communistes, socialistes et écologistes ? Lancés dans des opérations de réflexion, ils n’excluent pas d’opposer au macronisme un contre-modèle commun.