Le député La France insoumise Ugo Bernalicis accuse le gouvernement de vouloir restreindre la liberté de manifester. Il a déposé une plainte contre le ministre de l’intérieur, qui a fait des potentiels manifestants de possibles complices de violences.
Les « gilets jaunes » sont-ils un piège ou une bénédiction pour la gauche ? Soutien sans faille du mouvement, La France insoumise s’est sentie pousser des ailes, mais elle est bien incapable de prédire à qui bénéficiera cette mobilisation. Les autres partis politiques, du PCF à Génération·s, sont plus critiques, au risque d'être marginalisés.
Avec sa liste aux européennes, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon tente de renouer avec un électorat de gauche traditionnel. La ligne souverainiste, le « Plan B » équivalent à une sortie de l’Union européenne ou les débats sur la question migratoire ne sont plus au programme. Le tout en essayant quand même de séduire les « gilets jaunes ».
Deux semaines après la victoire du successeur de Manuel Valls à la législative partielle en Essonne, Mediapart revient « à froid » sur les raisons complexes qui ont entraîné la défaite de La France insoumise, en plein soulèvement des « gilets jaunes ».
Pour l’organisation de Jean-Luc Mélenchon, les « gilets jaunes » amorcent la révolution citoyenne appelée de ses vœux par l’ancien candidat à la présidentielle. Mais paradoxe : pour capitaliser sur le mouvement, il ne faut surtout pas tenter de le « récupérer ».
Grand entretien avec Fabien Roussel, le nouveau secrétaire national du PCF. Il exprime sa solidarité avec la « révolte arc-en-ciel » suscitée par les gilets jaunes, critique l’exécutif et revient le rôle de son parti au sein des gauches.
Évictions, démissions, prises de bec en public… La constitution erratique de la liste pour les européennes de LFI a révélé les fragilités de ce mouvement tiraillé entre plusieurs lignes politiques et stratégiques, qu’aucune instance démocratique interne n’a jusqu’ici permis de réguler.
Jeudi soir, place de la République à Paris, le député de La France insoumise a rassemblé les troupes de Nuit debout. Il a plaidé pour une convergence des luttes entre gilets jaunes périurbains et Parisiens, et prône une alliance entre classes populaires et classes moyennes.
Avec l’élection de Fabien Roussel à sa tête, le PCF veut peser dans le paysage politique. Dix ans après le lancement du Front de gauche, il revient à une stratégie d’alliances avec le PS, s’éloignant, de fait, de La France insoumise.
Le chef de la puissante fédération communiste du Nord, Fabien Roussel, pourrait devenir le week-end prochain le patron du PCF. Dans son fief, les militants ont massivement voté pour lui, avec l'espoir de retrouver un parti conquérant et proche du terrain.
Le mouvement de Mélenchon a organisé des « rencontres nationales des quartiers populaires », le jour où l’Insoumise Farida Amrani se qualifiait pour le deuxième tour de la législative partielle d'Évry. Mais sur l'islamophobie, l'immigration ou les violences policières, plusieurs sensibilités s’affrontent en interne.
Les formations politiques de gauche ont fini par soutenir, peu ou prou, les actions contre la hausse du diesel. À l’exception d’Europe Écologie-Les Verts. Mais, face à cette mobilisation hétéroclite, le malaise persiste, obligeant les organisations à renouveler leur logiciel idéologique.
À la veille du premier rassemblement du nouveau mouvement «Place publique», trois de ses initiateurs s’expliquent sur cette initiative face à Edwy Plenel et François Bonnet.
Dans le fief de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise veut être le fer de lance d’un renouveau militant capable de mobiliser les quartiers populaires. Chantier de peinture d’une école, blocage de route…, autant de manières d’aider les habitants à se réapproprier la chose publique, mais aussi de préparer les municipales de 2020.
Perquisitions, révélations en chaîne, déclaration de guerre entre Jean-Luc Mélenchon et les médias… Depuis mardi dernier, le principal mouvement d’opposition à gauche est dans la tourmente. Une crise majeure s’ouvre : avec quelles conséquences politiques ?
En dépit du rejet exprimé par une grande masse de militants la semaine dernière, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, ne veut pas lâcher son poste. L’enjeu est, pour lui, de trouver un consensus interne dans un parti plus divisé que jamais.