« Les 1er Mai, ils ont toujours eu des hauts et des bas depuis un siècle, mais le 1er Mai sera toujours là et vous verrez, tôt ou tard vous aurez une explosion sociale. » Gérard Filoche est l’invité d’Objections cette semaine. À un mois du congrès du PS, il pense que son parti fait face à « un enjeu historique ».
Mediapart a retrouvé des documents attestant que le premier secrétaire du Parti socialiste a bel et bien caché la vérité sur son parcours étudiant. En 1981-1982, il s’est inscrit dans d’obscures conditions à l’Université du Maine pour passer un DESS de « gestion des coopératives et des mutualités », en même temps que Jean-Michel Grosz et Olivier Spithakis, qui seront ultérieurement, avec lui, les condamnés vedettes du procès de la Mnef.
Le député PS Benoît Hamon ne s'opposera pas à la loi de surveillance. Il voit bien les problèmes que pose le texte, mais étant donné les circonstances... Au piano, la Parisienne Libérée lui répond : à quand la motion «résignation» ?
En comparant le programme du FN à celui d’un « tract du PCF des années 1970 », le discours anti-immigré en moins, François Hollande commet une faute historique, mais sait très bien où il va politiquement, renouant avec les « transcourants » des années 1980.
« On n'a pas fait tout ce qu'on a fait au parti pour échouer en 2017 ! » Le député François Lamy, premier lieutenant de la maire de Lille, s'explique sur les raisons de leur motion commune avec Manuel Valls, derrière Jean-Christophe Cambadélis, pour le prochain congrès du PS. Et espère que ce ralliement va permettre (enfin) des inflexions dans la politique gouvernementale.
Martine Aubry a largement inspiré le texte de la « motion A » soutenue par l'exécutif pour le prochain congrès de Poitiers, qui aura lieu début juin. Mais les principales inflexions sur la ligne économique, annoncées vendredi, n'ont pas passé le week-end.
Samedi ont eu lieu les premières réunions des « Chantiers d’espoir », une manifestation née d’un appel publié en janvier et signé par de nombreuses personnalités allant du Front de gauche à la gauche du PS. Avec un objectif : échapper au marasme politique et construire une alternative à gauche.
Grand exercice de dialectique et de rhétorique dans les coulisses du conseil national du PS, samedi à l'Assemblée nationale. Le premier secrétaire sortant ne fera pas de synthèse, mais défend une « thèse » sur le renouveau du parti, pour le prochain congrès de Poitiers. D'autres lui contestent vivement l'idée d'une victoire déjà acquise, ne croyant pas à la dynamique d'une majorité incohérente idéologiquement.
Les textes seront définitivement déposés dimanche en milieu de journée avec l'ensemble de leurs signatures, puis soumis au vote des militants le 21 mai prochain.
La maire de Lille, très critique sur le quinquennat de François Hollande, renonce à porter une motion au congrès du PS ou à s'allier avec les frondeurs. Elle rejoint la motion majoritaire soutenue par François Hollande et Manuel Valls. Et s'anesthésie politiquement.
Cambadélis devrait remporter son pari d’une motion recueillant le soutien de l’aile droite du PS comme de Martine Aubry. Socialistes critiques, aile gauche et députés “frondeurs” ont réussi à s’unir derrière Christian Paul. Un troisième texte, « à mi-chemin », sera porté par Karine Berger.
Au bord de la scission en cas de remaniement ministériel, EELV est désormais livré à ses propres errances internes. Majorité militante partisane de l'autonomie, chefs de file parlementaires démunis en l'absence de perspective gouvernementale, discussions d'apparat avec le PS, secrétaire nationale en difficulté… Le parti écolo ne sait pas franchement où il va, ni comment il peut se sortir de cette crise. Les écolos favorables à un retour au gouvernement se retrouvent ce samedi à Paris.
Si le « total gauche » atteint les 35 %, le détail des résultats rapportés par les responsables des divers partis laisse apparaître des nuances sur lesquelles s'appuie chacun pour défendre sa ligne stratégique des semaines et mois à venir.
Le Front national s'installe à 25 %, un Français sur deux ne se déplace plus aux urnes, le PS ne pèse plus que 20 % dans un de ses scrutins favoris, il est déjà éliminé dans plus de 500 cantons. Mais le premier ministre estime que «quand on mobilise les Français, ça marche». Décryptage d'une illusion.
Faut-il revenir ou pas au gouvernement, un an après ? Pour quoi faire ? EELV est au bord de la crise de nerfs. La perspective d’un remaniement après les départementales divise le parti, jusqu'à menacer son existence.
Les départementales sont la première échéance électorale depuis l'élection de François Hollande où le parti de gauche, le PCF et EELV ont à ce point acté leur séparation avec le PS. C'est l'occasion d'expérimenter de nouvelles alliances et des « alternatives citoyennes » ouvertes à des candidatures de non-encartés.