Les Saoudiennes en quête de droits et de liberté sont la cible du prince héritier Mohammed ben Salmane. L’une d’elles, Israa al-Ghomgham, est sous la menace d’une exécution publique.
Jos Lelieveld est un chercheur allemand, rattaché à l’Institut Max-Planck de Mayence et au Cyprus Institute de Nicosie, spécialiste en physique et chimie de l’atmosphère. Il travaille notamment sur la question du changement climatique et de la pollution de l’air en Méditerranée orientale. Entretien.
Depuis les « printemps arabes » de 2011, de nombreuses études scientifiques ont pointé le changement climatique comme l’une des origines des révoltes. Un consensus est aujourd’hui bien établi : le réchauffement et la baisse des précipitations contribuent à l’instabilité de la région.
Conjuguées au réchauffement climatique et à la croissance démographique, les inégalités d’accès à l’eau au Proche-Orient devraient encore s'accroître dans les années à venir. Pour certains experts, l’eau sert d’outil militaire à l’État hébreu pour faire avancer ses projets de colonisation. Elle constitue un point d'achoppement majeur du processus de paix.
Au-delà des guerres et de la complexité géopolitique, les pays du Moyen-Orient sont frappés de plein fouet par les changements climatiques. Les températures en particulier ne cessent de grimper. Le Koweït détient depuis 2016 le record mondial de chaleur avec 54 °C, mais cela pourrait bientôt ne plus représenter une anomalie.
La Knesset a beau débattre, les Druzes manifester, les intellectuels critiquer et les Arabes-Israéliens porter plainte, le gouvernement de Benjamin Netanyahou continue de défendre une loi fondamentale que la plupart des observateurs jugent raciste et discriminatoire.
L’accord UE-Turquie de 2016 est censé tarir les départs vers la Grèce, mais les migrants continuent d’affluer sur les côtes turques, à l’ouest, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Reportage à Izmir, dans un des pays qui compte le plus de réfugiés syriens au monde.
La marine israélienne a de nouveau intercepté hors de ses eaux territoriales un bateau chargé d'aide médicale qui cherchait à contourner l'embargo de la bande de Gaza. Une Française était à bord : elle entend porter plainte en Israël pour « kidnapping ».
L’adolescente palestinienne, qui avait été filmée en train de gifler des soldats israéliens en Cisjordanie en décembre 2017, a été libérée après avoir été condamnée à huit mois de prison.
Même si Israël et le Hamas n'ont aucun intérêt à un nouvel embrasement, la catastrophe humanitaire à Gaza, l'irritation des Israéliens face à la campagne des cerfs-volants enflammés et l'immobilisme de l'Autorité palestinienne poussent vers un conflit.
Le texte sur « Israël, Etat-nation du peuple juif » que vient d’adopter le parlement israélien change peu de choses aux discriminations et violences que les Palestiniens affrontent au quotidien. Mais il les inscrit dans la loi. Il livre la vérité sur le régime israélien qui a choisi d’être juif au prix de la démocratie…
La chute annoncée de la ville consacre la victoire de Bachar al-Assad et permet à ses alliés iraniens de s’approcher d’Israël. La présence de Téhéran en Syrie devient centrale, et fait enrager Washington. Trump et Poutine en discuteront le 16 juillet à Helsinki.
Manifestations contre la vie chère, la chute de la monnaie, le manque d’eau… L’Iran est traversé par une grave agitation sociale, alors que Washington se prépare à lui déclarer une guerre commerciale terrible. L’idée de négociations directes avec « l’ennemi américain » commence à percer à Téhéran.
Outre la guerre au Yémen, la grande décision de politique étrangère du prince héritier saoudien ben Salmane concernait l’isolement du Qatar. Il est désormais acquis qu’il s’agit d’une erreur stratégique grossière, alors que l'émir du Qatar était reçu vendredi 6 juillet à l'Élysée.
Alors que les forces de Bachar al-Assad appuyées par l’aviation russe avancent dans l’une des dernières zones rebelles autour de Deraa, 300 000 civils fuient les combats mais sont bloqués à la frontière jordanienne, dans une région hautement combustible.
Des centaines de milliers de volontaires sont déployés dans les bureaux de vote ce dimanche 24 juin, en Turquie, pour empêcher le président Recep Tayyip Erdogan de « voler » les élections présidentielle et législatives. Une mobilisation sans précédent pour un scrutin dont dépend l’avenir du pays, appelé à choisir entre l’autocratie du Reis et un retour sur les rails de la démocratie.