L’avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, très engagée dans la défense des droits de l’homme, a été emprisonnée le 13 juin. Le pouvoir iranien lui reproche de soutenir le combat des femmes qui refusent de porter le hidjab.
Alors que Paris affirme rester attaché, dans le conflit israélo-palestinien, à la solution à deux États, un rapport révèle que trois entreprises françaises sont impliquées dans l’extension du réseau de tramway de Jérusalem, qui contribue au développement de la colonisation et à l’annexion de fait de Jérusalem-Est par Israël. Et détruit toute solution reposant sur un partage de la terre et de la ville.
Derrière les manifestations de ces derniers jours contre un plan de réformes fiscales et économiques se cache un risque plus profond pour le royaume hachémite : celui d’être abandonné par ses puissants parrains, qui permettent au pays de rester à flot.
En dépit des ennuis judiciaires de Netanyahou, la gauche israélienne est donnée largement perdante aux prochaines élections législatives. En cause, une stratégie contestée de recentrage idéologique et une profonde déconnexion d’avec les classes populaires.
Selon un rapport d’Amnesty International, les bombardements de la coalition emmenée par les États-Unis visant à défaire l’État islamique étaient insuffisamment ciblés. Ils ont provoqué d’énormes destructions humaines et matérielles.
Le président de la République, qui a été incapable d’infléchir les décisions de Trump, risque fort de ne pas être plus écouté par Benjamin Netanyahou sur le dossier palestinien. Était-il, dans ces conditions, indispensable de le recevoir mardi à Paris pour une inauguration en grande pompe ?
À la veille d’une grande offensive que le régime syrien souhaite lancer contre Deraa, point de départ de la révolte syrienne en mars 2011, Moscou a demandé le retrait « dès que possible » des forces non syriennes des régions frontalières d’Israël. Satisfaction de l’État hébreu. Colère rentrée à Téhéran.
Plongés une énième fois dans l’incertitude après l’annulation d’un plan d’accueil négocié avec l’ONU, les migrants africains d’Israël naviguent entre colère et désespoir. Dans le sud de Tel-Aviv, des militants anti-migrants entendent faire pression sur le gouvernement Netanyahou pour les pousser au départ.
Alors que le royaume saoudien s’apprête à laisser les femmes conduire, il vient d’emprisonner une dizaine de défenseurs des droits humains et des femmes en particulier. Les députés européens ont voté une résolution pour dénoncer cette répression.
C’est le triomphe des déshérités. Grâce à sa popularité dans les quartiers pauvres, la liste qu’il patronne est arrivée en tête des législatives. Ce fils d’un grand ayatollah assassiné par Saddam Hussein dénonce la corruption et les ingérences étrangères en Irak. Il est la bête noire de Téhéran et de Washington.
Plusieurs ministres israéliens s’en sont pris ces derniers jours à l’Union européenne, l’accusant de s’acharner contre Israël. Pour autant, les relations économiques entre l’État hébreu et l’UE ne se sont jamais aussi bien portées.
Soutenu par les différentes factions du régime islamique, l’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne en 2015 vaut aujourd'hui au président Rohani d’être épargné par les critiques. La décision de Trump a aussi revivifié le sentiment national au profit du pouvoir. Mais l’économie risque de souffrir terriblement du rétablissement des sanctions.
C’est sans doute paradoxal, mais le massacre des manifestants désarmés à Gaza symbolise l’affaiblissement d’Israël face à une nouvelle génération de Palestiniens qui met en avant la non-violence, le boycott et la solution d’un État unique.
Le candidat préféré des Occidentaux et des Iraniens est arrivé en troisième position, derrière le clerc chiite Moqtada al-Sadr, qui promet de lutter contre la corruption et le sectarisme gangrénant le pays depuis 2005.
La mobilisation a été moins importante que prévu ce 15 mai pour la Nakba, tout comme le bilan meurtrier. Au moins deux manifestants gazaouis ont été tués par l’armée israélienne, et plusieurs dizaines de Palestiniens ont été blessés en Cisjordanie, lors d’affrontements avec les forces de sécurité israéliennes.
Quarante coalitions issues de 200 listes vont s’affronter samedi 12 mai lors du premier scrutin depuis la reprise de Mossoul à l’État islamique. Le grand ayatollah Sistani, le plus respecté du monde chiite, a sermonné les candidats, dénoncé leur corruption et pris ses distances avec Téhéran. Il a aussi défendu l’idée d’un Irak… séculier.