La défaite de l’État islamique a encore aggravé la situation en Syrie, où les pays impliqués dans le conflit se retrouvent désormais face à face. Avec une attaque aérienne d’envergure contre des cibles syriennes et iraniennes, Israël entre à son tour dans la bataille.
Après des années d’attente, Israël a enfin autorisé l’installation en Cisjordanie de la 3G, une technologie apparue en 2000. Grâce à cette petite révolution, les Palestiniens espèrent faciliter leur quotidien, mais aussi muscler leur économie dans les secteurs de la téléphonie et de la high-tech.
La situation n’est pas nouvelle, mais la décision de Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël a levé le voile sur l’échec de l’Autorité palestinienne, le basculement à droite de la société israélienne et l’obsession du statu quo de la communauté internationale.
Après des décennies d’impunité et le classement d’un millier de plaintes, une enquête vient d’être ouverte en Israël contre un interrogateur du service de sécurité intérieure. Avocats et associations craignent toutefois qu’il ne s’agisse que d’une « exception qui confirme la règle ».
La plupart des jeunes habitants de Cisjordanie et de Gaza ne croient plus en la création d’un État palestinien. Ils veulent réorienter le combat pour l’indépendance vers celui pour l’égalité des droits au sein d’un seul État, Israël, en prenant comme modèle la lutte anti-apartheid.
Des responsables militaires israéliens ont récemment tiré la sonnette d’alarme en avertissant que la bande de Gaza était « au bord d’un effondrement complet », en raison de la détérioration des conditions sanitaires, sociales et économiques. Après dix ans de blocus, c’est en effet le désespoir qui domine. « Nous souffrons de ne jamais pouvoir envisager le futur », dit une habitante. Reportage dans la bande de Gaza.
Les forces d’Ankara sont entrées dans le « canton » kurde d’Afrin. Erdogan est ulcéré par le projet américain de créer une armée de 30 000 gardes-frontières kurdes. Une partie d’échecs se joue entre Washington, Téhéran et Moscou, avec l’opposition syrienne et les forces kurdes dans le rôle de pions.
Menaces d’emprisonnement, tracasseries administratives, publicités effrayantes… Le gouvernement Netanyahou déploie des trésors d’inventivité pour dissuader des dizaines de milliers d'Africains de rester en Israël.
Menacé de famine, le Yémen reste l’un des « pires endroits sur la planète pour les enfants », estime l’Unicef, qui dresse un bilan effroyable des souffrances causées par une guerre sans issue. L’Arabie saoudite bénéficie toujours d’une totale impunité.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré officiellement morts les accords signés en 1993 avec Israël, et affirmé la rupture avec Washington, disqualifié désormais pour servir de médiateur. Pour obtenir enfin la création d’un État de Palestine indépendant, il entend s’en remettre aux Nations unies et à l’Europe.
Enregistré au terme d’une nuit de débauche à Tel Aviv en 2015, Yaïr, le fils du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, affirme que son père aurait intercédé pour qu’un homme d’affaires décroche une série de contrats gaziers d'un montant de plus de 16 milliards d’euros.
Profitant de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les États-Unis, la droite israélienne pousse son avantage, alors que Washington menace de couper son aide financière aux Palestiniens.
Alors qu’une partie de son aile droite le lâche, le premier ministre israélien courtise ses alliés sionistes religieux. Son cabinet a annoncé le 27 décembre le transfert de 10 millions d’euros aux colonies israéliennes en Cisjordanie.
En reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain voulait rebattre les cartes de la négociation israélo-palestinienne moribonde. Il a mis en difficulté ses principaux alliés arabes, condamné son rôle dans les pourparlers et subi aux Nations unies deux fiascos retentissants.
Cerné par les affaires, le premier ministre israélien entend s’accrocher à son poste. Mais autour de lui, les têtes commencent à tomber : son fidèle chef de coalition, David Bitan, a jeté l’éponge mercredi.
Les pays voisins de la Syrie ne reçoivent que la moitié des financements attendus pour faire face aux 5,3 millions de réfugiés qu’ils accueillent. Amin Hawad, responsable au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, met en garde contre cette situation explosive.