Vécue comme une provocation en Europe et dans le monde arabe, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël s’articule à un plan de paix que Washington tente d’imposer aux Palestiniens avec l’aide de l’Arabie saoudite et d’Israël.
Après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes. À Jérusalem-Est, les réactions des habitants sont partagées entre volonté d’en découdre et indifférence face à une décision qui, disent-ils, ne change rien à leur réalité.
Alors que l’ancien président Saleh a été assassiné, le Yémen continue de s’enfoncer dans la guerre. Le principal responsable du conflit aujourd’hui est identifié : l’Arabie saoudite. Mais le royaume est appuyé, au moins indirectement, par les pays occidentaux, dont la France.
Palestinien, militant du Likoud, militant pour la paix, colon, militant contre les expulsions de Palestiniens… En 2011, le photographe Thomas Haley avait réalisé pour Mediapart sept entretiens portant sur la ville et ses évolutions. Pour comprendre ce qu’est aujourd’hui Jérusalem et ce que signifie la décision de Trump.
Saad Hariri a annoncé, mardi 5 décembre, qu’il demeurait premier ministre et qu’un accord avait été trouvé entre les différentes forces gouvernementales libanaises au sujet de la « distanciation » du pays avec les conflits régionaux.
Des hommes armés ont fait sauter une bombe et ouvert le feu sur les fidèles de la mosquée Al-Raoudah, à Bir Al-Abed, dans le nord du Sinaï. L’attaque est la plus sanglante depuis l’implantation en 2014 du groupe État islamique dans la région.
Rentré mardi à Beyrouth, le premier ministre a « suspendu » sa démission, annoncée le 4 novembre depuis l'Arabie saoudite. Des consultations politiques sont engagées. Si l'épisode saoudien renforce sa popularité, rien ne dit que Saad Hariri sera suivi par son camp et ses partenaires, le Hezbollah en particulier.
Sept responsables politiques français appartenant au Parti communiste, à La France insoumise et aux Verts n'auront pas de visa pour une mission auprès des prisonniers politiques palestiniens en Israël prévue en novembre. La raison : ils veulent rencontrer les détenus et ils ont parfois appelé au boycott d'Israël.
Destiné à inscrire dans la loi fondamentale la reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif, ce texte voulu par le Premier ministre et discuté au Parlement est considéré par ses détracteurs comme une atteinte à la démocratie et aux droits des minorités.
Pas la moindre apparition du premier ministre libanais démissionnaire. Impossible de le joindre et sa famille au Liban n’a fait aucune déclaration. Mais avec sa démission prend fin en effet l’accord de gouvernement, formé fin 2016, et la politique de distanciation du Liban à l’égard des conflits régionaux.
Avec la purge du 4 novembre, le prince héritier Mohammed ben Salmane espère remettre la main sur une centaine de milliards de dollars détournés par le clan Abdallah. De l’argent dont une partie aurait été blanchie par la société Saudi Oger, détenue par Saad Hariri. Ce dernier est toujours à Riyad.
Avec l’arrestation d’une cinquantaine de personnalités, la démission forcée du premier ministre libanais et les accusations contre l’Iran, le prince Mohammed ben Salmane assoit avec véhémence son pouvoir et son influence internationale.
Saad Hariri a annoncé samedi sa démission surprise depuis l’Arabie saoudite. Il accuse le Hezbollah et l’Iran d’avoir la « mainmise » sur le Liban et dit craindre une tentative d’assassinat.
Alors que les experts s’accordent à penser qu’une nouvelle vague de terreur va frapper l’Égypte dans les prochains mois, l’armée israélienne se dit prête à intervenir dans le Sinaï si nécessaire.
Ciblés par Donald Trump, les pasdarans sont redevenus les héros du régime. Toutes les factions, des plus réformatrices aux plus révolutionnaires, les soutiennent désormais. La société civile craint d’en être la victime.
Alors que Daech est poussé dans ses derniers retranchements en Irak et en Syrie, les combattants islamistes ont commencé à fuir dans d’autres pays, à organiser la guérilla ou à rentrer chez eux. Mais leur menace risque de continuer à se faire sentir pendant longtemps.