Désabusés par l’échec de la seconde intifada et confrontés à l’immobilisme de leurs dirigeants, les Palestiniens se concentrent de plus en plus sur des luttes locales dans l’espoir d’améliorer leurs conditions de vie. Cinquante ans après la guerre des Six Jours, une nouvelle société palestinienne tente de s’organiser.
Résistance ou terrorisme ? Implantations ou colonies ? Cinquante ans après la guerre des Six Jours, la sémantique joue toujours un rôle crucial dans la manière dont Israéliens et Palestiniens s’opposent et revendiquent la légitimité de leurs actes.
La Russie, l’Arménie et l’Allemagne fédérale ont été des fournisseurs majeurs de technologie et de matières premières pour le programme syrien de production de gaz de combat : c’est ce que révèlent à Mediapart des scientifiques syriens en exil qui ont travaillé à ce projet. Et qui témoignent de l’existence aujourd’hui encore, en violation du droit international, d’un arsenal chimique clandestin en Syrie.
Le président américain a repoussé le transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ce qui aurait signifié un alignement sur la position de Netanyahou et provoqué la colère des Palestiniens et des pays arabes.
Aujourd’hui en exil, des scientifiques syriens qui ont participé à la fabrication des armes chimiques utilisées par le régime de Damas dévoilent pour Mediapart les secrets du complexe militaro-scientifique syrien. Ils révèlent que le dictateur se préparait à utiliser les gaz de combat contre ses opposants dès 2009, deux ans avant les premières manifestations en faveur de la démocratie.
À l'issue de quatre jours passés en Arabie saoudite, en Israël et à Bethléem, le président américain a renoué l'alliance avec la monarchie saoudienne au prix de nombreuses contradictions, mais il a aussi surpris en ne s'alignant pas complètement sur les positions de la droite israélienne et américaine.
Le président turc n’est pas parvenu à convaincre Donald Trump de renoncer à armer les milices kurdes. Considérées par Ankara comme des adversaires de la Turquie, elles sont choisies par Washington pour mener l’assaut contre l’ÉI à Raqqa.
Le scrutin qui s'est déroulé le 19 mai a opposé frontalement le président sortant Hassan Rohani (vainqueur avec 57 % des voix), négociateur de l'accord nucléaire et favorable à l'ouverture sur le monde, et son principal rival, Ebrahim Raïssi, conservateur et gardien de l'identité révolutionnaire du pays.
Le chercheur Clément Therme explique les enjeux de l’élection présidentielle qui se tient vendredi 19 mai en Iran, et pourquoi le scrutin est absolument nécessaire à la théocratie iranienne.
L'élection présidentielle iranienne qui se tient vendredi 19 mai est la première depuis l'accord de Vienne sur le nucléaire. Le président sortant Hassan Rohani avait gagé son mandat sur une amélioration de la situation économique, qui ne s'est guère manifestée.
Victorieuses à Taqba, à quelques dizaines de kilomètres de Raqqa, les Forces démocratiques syriennes, kurdes pour l'essentiel, bénéficient, dans leur avancée vers la « capitale » syrienne de l'État islamique, d'un soutien en armes des États-Unis, officiellement annoncé par Donald Trump. Et qui suscite la colère de la Turquie.
Alors que la coalition militaire emmenée par l’Arabie saoudite menace de détruire le port par lequel transite l’aide humanitaire, contrôlé par les rebelles houthistes, de nombreuses ONG craignent pour le sort de millions de Yéménites.
Le mouvement islamique qui dirige Gaza a publié un document politique infléchissant sa position sur les frontières de la Palestine et sa relation à l'Égypte. Au même moment, le président palestinien Mahmoud Abbas s'apprête à rencontrer Donald Trump. Véritable changement ou adaptation stratégique ?
En prenant la tête d’une grève de la faim qui touche déjà près d’un détenu palestinien sur quatre, le dirigeant le plus populaire de Palestine lance depuis sa prison un double défi. Au gouvernement israélien, tenté par un refus de négocier lourd de menaces. Et à Mahmoud Abbas, dont l’immobilisme est de plus en plus critiqué.
Si Israël a dénoncé l’attaque à l’arme chimique, le pays n’entend pas modifier sa politique vis-à-vis du conflit syrien. L’État hébreu s’en tient à des frappes ciblées pour empêcher les convois d’armes à destination du Hezbollah, allié du régime syrien.