Depuis le soulèvement de 2011, le micro-État de Bahreïn a disparu des écrans radars. Pourtant, la situation des droits humains ne fait que s’y détériorer. Maytham al-Salman, directeur de l’ONG Bahrain InterFaithn, en appelle à la pression de l’Occident pour faire changer les choses.
Avec la perte de ses deux capitales autoproclamées, Raqqa en Syrie et Mossoul en Irak, c’est tout le califat qui s’effondre. Mais les conditions qui l’ont fait apparaître n’ayant pas changé, le djihadisme ne disparaît pas pour autant. L’État islamique peut aussi compter sur les divisions de ses ennemis.
Quasiment sans combats, le gouvernement irakien a repris le contrôle de la ville pétrolière de Kirkouk, aux mains des peshmergas kurdes depuis 2014. Il a bénéficié de divisions internes aux Kurdes et de l’absence d’implication des États-Unis.
Depuis plusieurs mois, des Israéliens handicapés manifestent pour réclamer une augmentation de leurs allocations. Il s'agit d'une mobilisation sociale rare, qui montre les limites du modèle néolibéral israélien.
Malgré l’opposition des États-Unis et d’Israël, l'Onu s’apprête à publier une liste des entreprises internationales qui contribuent, directement ou non, à la colonisation des territoires palestiniens. Cinq groupes français sont concernés.
Bagdad ainsi que les voisins turcs et iraniens tempêtent contre le référendum d'indépendance des Kurdes irakiens, mais sans mettre leurs menaces à exécution, laissant penser que les enjeux du pétrole et de la stabilité politique restent primordiaux.
Khaled Khani a assisté aux massacres perpétrés par le régime syrien à Hama, en 1982. Réfugié en France, il est l’une des six victimes ayant porté plainte contre l’un des principaux organisateurs des massacres, Rifaat al-Assad, oncle de l'actuel dictateur Bachar al-Assad. Il témoigne pour Mediapart.
Le Hamas, qui dirige la bande de Gaza depuis 2007, a fait un geste en direction du Fatah et de l’Autorité palestinienne. De précédentes tentatives de rapprochement ont échoué, mais celle-ci paraît plus sérieuse.
À Diyarbakir, ville kurde de Turquie sous état d’urgence, on n’a pas célébré dans les rues la victoire du « oui » au référendum sur l’indépendance du Kurdistan d’Irak. L’enthousiasme populaire est pourtant bien là, qui bouscule les clivages politiques et rassemble Kurdes conservateurs et progressistes.
L’État hébreu est le seul pays à apporter ouvertement son soutien aux aspirations indépendantistes du Kurdistan irakien. Israéliens et Kurdes partagent une histoire et des intérêts communs.
Alors que les résultats du scrutin sur l'indépendance du Kurdistan irakien ne sont pas encore connus, Bagdad et les pays voisins ont déjà annoncé des mesures de rétorsion. Une période de négociations va donc s'ouvrir, renvoyant une véritable indépendance à une échéance lointaine.
Les Kurdes d’Irak votent le 25 septembre pour ou contre l’indépendance de leur province. Ce pourrait être le premier acte d’une vaste recomposition régionale menant à la création d’un État kurde. Explications avec Olivier Piot, qui montre dans le détail combien cette hypothèse doit être aujourd’hui prise au sérieux.
Le président de la République islamique n’a pas tenu ses engagements de campagne. Car il ne doit pas mécontenter les conservateurs, dont il a besoin pour mener d’autres combats : la succession du Guide suprême et la diminution du pouvoir des Gardiens de la révolution.
L’ascension de Mohammed ben Salmane s’est accompagnée d’initiatives tous azimuts. Mais elles peinent à porter leurs fruits, comme le montre l’ajustement au projet « Vision 2030 », qui entend faire sortir l’Arabie saoudite de la rente pétrolière.
En frappant jeudi dernier une usine de production de missiles sol-sol en territoire syrien – et non un centre de production d’armes chimiques –, Israël a délivré un avertissement militaire à Damas et au Hezbollah, mais aussi un message à Moscou et Washington : il n’y aura pas de retour à la paix en Syrie si les intérêts de sécurité israéliens ne sont pas pris en compte.
Alors que l'ancien ambassadeur américain à Damas estime la victoire de Bachar al-Assad acquise et une reconquête totale du pays probable d'ici « deux à quatre ans », la chercheuse et opposante syrienne Bassma Kodmani, qui participe aux négociations d'Astana, fait le point sur l'état du conflit et la situation géopolitique en cours de bouleversement.